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Accueil / #17 Basses-Pyrénées . Géographie pittoresque et monumentale de la France. (1903) / basses-pyrenees-1903-geographie-pittoresque-et-monumentale-de-la-france_page_18

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sépare Ste-Marie de Ste-Croix, la vieille cité féodale d’Oloron, la plus intéressante à parcourir. ·
Le Gave d’Aspe, qui sort d’un vallon espagnol dominant le Pas-d’Aspe, descend au N. en traversant
une gorge étroile que commande le fort du Portalet; en aval de ce dernier, il recueille
(rive g .) le Bélonce et le Gave de Lescun, que gonflent plusieurs petits torrents; en aval, au confluent
(rive cl.) de la Berthe qui traverse Accous, il forme quelques îles, reçoit (rive g.) le Malagm·
et l’1frricq, de nouveau s’engage clans une gorge resserrée jusqu’un peu en amont de Lurbe où
il s’augmente (rive g.) du Lourdios; plus bas, il hume le Lourtau et gagne le Gave d’Ossan.
A peine formé de la réunion de ces deux gaves, le Gave d’Oloron recueille : (rive cl.) !’Escou,
(rive g .) le Vert, (rive cl.) l’Aiwonce et le Joas, touche Navarrenx, qui a conservé une partie de ses
fortif1cations du xv’ s., boit (rive g.) le Lausset, passe au pied de la pittoresque Sauveterre-cleBéarn
et augmente fortement son étiage par l’apport des eaux du Saison. Ce dernier, qui descend
du pic d’Orhy, se grossit (rive g.) de l’Uhaïxa et (rive d.) de l’Uhaïtça, venu de Sainte-Engràce,
arrose Tardets-Sorholus, en aval duquel lui parviennent: (rive g.) l’Applwura, puis l’Amngoreve
et sépare Mauléon de son faubourg de Licharre. Avant de rejoindre le Gave de Pau, le Gave
d’Oloron reçoit encore (rive d.) le Saleys, la rivière de Salies. En aval du Gave, l’Adour absorbe
en outre dans le département: la Bidouze, qui vient du pays basque, baigne St-Palais, où lui parvient
(rive g.) la Joyeuse, formée de deux bras dont le plus septentrional passe près d’lholcly,
arrose Bidache, où elle se gonfle (rive g.) du Lihoiwy; – la Joyeuse, nommée aussi Aran, qui
frôle la Bastide-Clairence; – l’ArdanavMy, dont la navigabilité est utilisée pour le tran sport
des sels de Briscous; – la Nive, la plus belle 1~ivière du pays basque, qui arrose St-Jean-Piedde-
Port et, un peu en aval de celle place forte, reçoit (rive cl.) la Nive de Lattrhibai·e, (rive g.) la
Nive d’A1·néguy, née en Espagne, (rive g.) la Nive des Aldudes, qui baigne St-Etienne-de-Baïgorry;
après avoir louché Cambo et arrosé Ustaritz, où elle forme des ilots, la Nive s’altarde en
serpentant à travers des prairies et embellit Bayonne, où elle gagne l’Adour.
En dessous de ce dernier fleuve, les autres rivières côtières sont la Nivelle et la Bidassoa . La
première, formée de cieux rivières, espagnoles d’origine, tombe dans la baie de St-Jean-de-Luz à
‘1500 m. en amont de l’Ouatxin, dont l’embouchure se trouve en dessous du fort du Socoa. Quant ,
à la Bidassoa, surtout espagnole, elle n’appartient à la France que par la rive g. et débouche en
un estuaire compris entre la Pointe Ste-Anne sur la rive d. et le Cap de Higuer, sur la rive g.
Lacs. Les lacs sont nombreux, mais de peu d’étendue. On en trouve surtout dans la région
située autour du Gabizos ; ils remplissent des cuvettes de granit à l’altitude de 2000 m. Citons
ceux d’Aule, d’Ayous, d’Isabe, d’Ai·tonste, aux environs des Eaux-Bonnes. On en trouve aussi
aux environs de la Baslicle-Villefranche de tout peLits. Citons enf1n ceux de Mouriscot, de
Bi·indos et Marion, au tou t· de Bayonne et de Biarritz.
Sources minérales. Au 51 décembre ‘1900 on comptait 48 sources minérales, dont 22 autorisées,
réparlies dans 20 établissements.
Citons : la source Vieille (32°), 6 autres sources thermales sulfurées sodiques et calciques et
une source froide (“15°) aux Eaux-Bonnes; 7 sources thermales sulfurées sodiques (24° 55 à
56° 25) et la source .Min vielle, froide (’10° 6) aux Eaux-Chaudes; une source sulfureuse (22°) carbonatée
calcique et sulfatée calcique a insi qu’une source ferrugin euse froide (’15°) à Cambo-lesBains;
les trois sources d’eau salée (source du Bayaà, chlorurée sodique, bromo-iodurée forte)
de Salies-de-Béarn ; les 5 sources ferrugineuses froides, sulfatées ou sulfurées calcir1ues
(sources des Arceaux (’14°), du Chemin, Bazin (’12° 8), Tillot (“12° 2), du Pêcheur (’15° 6) de SaintChristau.
A coté de ces sources exploitées dans des établissements parfaitement installés,
nommons en outre les sources ferrugineuses d’Accous, d’Aydius, de Gan, de Lescun, ·de
Rébénacq (2); la source si licalée sodique et potassique cl’ Aussurucq ; la source s ulfurée sodique
de Bedous ; les 2 sources ferrugineuses et sulfurées calciques et sodiq ues de Labets-Biscay ;
la source alcaline ferrugineuse de Lacarry ; la source sulfureuse sodique de Mauléon ; la
source alcaline gazeuse d’Ogeü ; la source chlorurée sodique cl’Oraàs ; la source sulfo-arsénicale,
bitumineuse-iodurée de Saint-Boés ; les 2 sources bicarbonatées calciques de Sarrance et enf1n
les 2 sources identiques de Sévignacq.
Climat
Le département est classé sous l’influence du climat girondin; mais on s aisit aisément la