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Accueil / #17 Basses-Pyrénées . Géographie pittoresque et monumentale de la France. (1903) / basses-pyrenees-1903-geographie-pittoresque-et-monumentale-de-la-france_page_26

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établissements inactifs possédaient 12 maclünes d’une force de 1188 chevaux-vapeur. Il n’est pas
tenu compte dans ce relevé des établissements dépendant du ministère de la Guerre.
INDUSTRIES EXTRACTIVES. Sur les 30 concessions de mines qui existent dans Je
département, 19 seulement ont été exploitées en 1!l00. Ce sont, la mine de cuivre d’Aspeich et la
mine de fer de la Bayonnette, n’ayant pas fourni de minerai à la consommation depuis leur
réexploitaLion: les concessions de sel gemme ou d’eau salée de Brindos, Larralde, Annayaénia,
Eyhartzia, Harretchia, les six concessions réunies de Briscous, Urcuit et St-Jouan, Gortiargue,
Bidart, Salies-de-Béarn, Oràas. Outre 49 T. de sel gemme brut prnduites par la mine de Brindos,
les salines du Gaz, de Villefranche, I-Iarretchia (Mousserolles), Petit-Mouguene, Urcuit, Urt,
Salies et Oràas ont produit 19 545 T. de sel raffiné.
Il n’y a aucune minière dans Je département.
Des” tourbières sont exploitées dans les communes d’Ogeü, Buzy, Buziet et Ste-Colome.
Environ 15 ouvriers en ont extrait 450 m. c. en ‘1900.
Presque toutes les carrières sont à ciel ouvert. En 1900, on a extrait 8350 T. de pierre de taille
et 63 77’1 T. de moellons des carrières de Bidache, Came, Autevielle, Arudy, Rébénacq, LouvieJ
uzon, Izeste, Oriule, Gan, St-Jean-de-Luz, Ciboure, Bruges, etc.; – 6820 T. de chaux grasse et
15550 T. de chaux hydraulique des carrières d’Orthez, Montaut, Lahonce, Bétracq, Sames; –
·10 394 T. de gypse des carrières de Carresse, Lahonce, Rébénacq, Lys, St-Pée-sur-Nivelle, Irouléguy;
·- 539 000 ardoises des ardoisières de Bedous, Sarrance, Aydius, Lescun, Laruns, Bielle;
41306 T. de castine des canières de Urt, Lahonce; – 1064 T. de grès pour pavés des carrières
d’Ascain, de la Rhune; – 46 654 T. de matériaux d’empierrement des carrières de Villefranque,
Bassussary, St-Etienne-de-Baïgorry; – des marbres à Arudy, Izeste, Louvie-Juzon, Asson; des
matériaux pour empierrement à Bidarray; – enfin, 80 T. de phosphate de chaux à Lescun,
Borce, Osse et Accous. Orthez possède une usine à chaux; au Boucau, une autre usine utilise
les scories et les laitiers des forges voisines, pour faire du ciment à prise lente.
INDUSTRIES AGRICOLES. La minoterie est la principale de ces industries; Pau, Jurançon,
Orthez, Nay, Oloron, St-Jean-Pied-de-Port, St-Palais, possèdent des moulins. D’importantes scieries
existent à Pau et à St-Palais; à Ossès, une autre scierie débite des bois de châtaignier qu’elle
envoie ensuite dans d’autres usines pour être convertis en tanin et en matières tannantes. Dans
un autre ordre_ d’idées, Orthez est Je principal centre de la fabrication des jambons dits de
Bayonne, salés avec Je sel de Salies-de-Béarn; Orthez fabrique enco re des conserves alimentaires;
c’est de plus un centre important pour Je commerce des foies de canard et de volailles
grasses, dont 1.a vente a surtout lieu en décembre et en janvier. Enfin, les chocolateries de
Bayonne, de St-Palais et de St-Jean-Pied-de-Port sont réputées pour leurs prnduits.
INDUSTRIES MÉTALLURGIQUES. Ces industries ne comprennent guère què les ateliers
de chaudronnerie de St-Palais.
INDUSTRIES CHIMIQUES. Le Boucau possède une fabrique de superphosphates minèraux,
d’engrais chimiques, de sulfates de fer ét de cuivre ; une fabrique d’acides sulfurique et
nitrique; des ateliers ‘.l’injection de crèosote pour traverses de chemins de fer. Jurançon
fabrique des produits ~himiques et Pau des bougies.
INDUSTRIES TEXTILES. Oloron fabrique des ceintures basques ainsi que Nay, qui a aussi
la spécialité des bérets, des couvertures de laine et des tricots.
INDUSTRIES DIVERSES. Au premie1· rang de ces industries vient celle des cuirs. 01’Lhez
possède plusieurs tanneries ; St-Palais fabriq ue des chaussures, Pau des gants. Le papier
d’emballage et de cellulose est fabriqué à Orthez; il y a également une papete!-ie à Montaut. Nay
a une spécialité de chapelets pour les pèlerinages de la région. Enlln de nombreux ouvriers
confectionnent des espadrilles; quelrpies maisons font des makilas, h;tons ferrés qu’on· voit
dans les mains de tous les Bascmcs.
Commerce
Le commerce de ce département comprend, comme celui du département l’oisin des HautesP~-
rénée!:. des échanges entre la région montagneuse et la plaine, échanges qui se traitent dans
Je” Coire” et marchés des principales ville s. Sous Je 1·apport des voies de communication avec