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Accueil / #18. Hautes-Pyrénées Géographie pittoresque et monumentale de la France. (1903) / hautes-pyrenees-geographie-pittoresque-et-monumentale-de-la-france_page_12

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servant de passage de versant à versant, arrose, outre Vielle-Aure, de nombreux villages et
Arreau, où lui parvient la Neste de Louron, constituée par la Neste de Clarabide et la Neste de la
Pez, qui traversent des gorges effrayantes. La vallée de Louron est fort bien cultivée et la
population y est très dense. En aval d ‘Arreau, la Neste d’Aure devient la grande Neste, dont la
vallée se rétrécit et à laquelle ne parviennent, jusqu’au coude qu’elle forme versl’E. au pied du
bourg de la Barthe-de-Neste, que des affluents de peu d’importance. Elle est cependant assez
riche en eaux pour subir une saignée à Sarrancolin, village près duquel se trouve sur la rive g.
l’origine du Canal de la Neste. Avant de tomber dans la Garonne, la Neste frôle St-Laurent-deNeste,
traversé par la Toi’te, qu’elle reçoit (rive g.) un peu en amont du confluent du Nestos , qui
lui parvient (rive d.) grossi (rive d.) du ruisseau de Larise; – (hors du département) les rivières
suivantes, toutes issues du plateau de Lannemezan et qui lui parviennent par la rive g. seulement:
la Save et son affluent de d. la Gesse; la Gimone qui, avec la précédente, sert pendant
quelques kilom. de limite commune aux deux départements de la Haute-Garonne et des I-Iau tesPyrénées
; !’Arrats ; le Ge?’S, dans lequel tombe (rive d.) le Cier et qui laisse à 3 kilom. de sa
ri ve g. Cas telnau-Magnoac au sommet d’un tertre; la Baïse-Devant augmentée (rive d.) de la
Solte et la Bciïse-Del’?·iëre arrosant Trie et grossie (rive d.) de la Baïsolle, formant toutes deux.
la Gmnde-Baïse. ·
Bassin de l’Adour. L’Ado it1′, à la vallée si charmante et si vantée, coule entre la région des
Nesles à d., dont nous venons de parler et celle des Gaves à g.; ces deux régions vont se
rejoindre à leur sommet vers le Néouvielle et le Pic de Troumouse et c’est a u-dessous que
l’Adour a ses sources. La branche la plus orientale, qui se trouve à l’O. d’Arreau, recueille par
sa rive cl . les to1’rents . d’Ar tigous, de Camoudiet, de Gaube, puis, au hameau de Ste-Marie, la
rivièrn de Tourmalet ou de Gi’ipp. Ainsi augmenté, il pénètre dans l’étroite vallée de Campan
qu’il arrose; en aval de cette ville, il re çoit : (ri ve g.) l’Adam’ de Lesponne grossi de divers
torrents, (rive d.) le 1’uisseau de Lhé1″is; traverse Bagnères-de-Bigorre où il se divise en plusieurs
petits bras, apportant avec lui la grâce et la force motrice utilisée par un certain nombre
d’usines. Au delà de Bagnères, il fertilise une plaine riche e t vai’iée en cultures, détache sur sa
rive d. à Pouzac le Canal d’Alaric, recueille (rive g.) l’Oiissouet, frôle Tarbes à l’E., dans une
plaine de plus en plus large, admirablement irriguée par une foule d’artères communiquant
entre elles. Dans le voisinage de l’Adour et parallèlemen t coulent : (rive g.) l’Echez, qui a sa
source it l’E. de Lourdes, reçoit (rive d.) la Gespe, (rive g.) le Souy augmenté (rive d.) du
.’l!farclaing, puis la Géline; baigne Vic-en-Bigorre et va le rejoindre à sa sortie de Maubourguet;
– (rive d.) .J’Estéous, sinueux, qui naît à l’E. de Tarbes et dans lequel tombe une foule de
rui sseaux, laisse Pouyastruc à 1800 m. de sa rive g .. frôle Rabastens-de-Bigorre à l’E., voit
déboucher sur sa rive g. en amont de cetle Yille le Canal d’Alai’ic, se gonfle, toujours par la
mème rive, des ruisseaux de la Ga1’nère, d’Aygues-Vivcs et de Larcis et, par la r i\•e d., de celui de
Lauzue et tombe enfin dans l’Adour à 8 kilom. au-dessous de Maubourguet; – (riye g.) le Louet,
qui né dans la première enclave à l’O. du département, arrose la seconde et gagne l’Adour en
aval de Castelnau-Rivière-Basse, après avoir baigné le pied de la colline qui porte cette bourgade.
Un peu au-dessous du dernier confluent, l’Adour passe par 120 m. dans le département du
Gers, où lui parviennent encore : (rive d.) l’Ai’?’os et (rive g.) le Bergons, le Saget, le Larcis grossi
(ri ve d.) du Lées et le Go,bas . Ces cinq derniers cours d’eau n’ont qu’une infime partie de leur
cours dans les I-Iautes:Pyrénées ou le touchent par une seule rive; !’Arros, au con traire, dont
la source est voisine de celle de l’Adour, y possède un cours de 45 kilom. ; il laisse sur sa rive g.
les ruines de l’abbaye de l’Escaladieu, touche le bourg de Tournay, de,ient extrêmement
sinueux, se gonfle (rive g.) de l’A1’1’et et (rive d.), hors du département, du Bouè.ç.
Le principal affluent de l’Adour est le Gave de Pau, qui ne lui parvient que dans le département
voisin des Basses-Pyrénées. Il est formé de toutes les sources ayant leur origine dans les
glaciers de Gavarnie, où il fait immédiatement un bond de 422 m. de hauteur, dans l’un des plus
beaux sites du monde et se grossit de l’eau des cascades qui ruissellent au pied du cirque. De
nomi1reux gaves lui ·parviennent des pics environnants : (rive g.) gaves des Tournttes, des
Espessières, d’Ossoue, d’Aspe, (rive d.) gave de Héas augmenté (rive g.) de l’Estaoubé et (rive d.) de
rE libère. Il descend ensuite la vallée du Gèdre, recueille (rive g.) le Gave de Cestrède, le Lassariou
gross; (rfre g.) du Badet, arrive dans la jolie petite vallée de Luz, où lui parvient le Bastan