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Accueil / #12 Le Lot et Garonne. Géographie pittoresque et monumentale de la France. (1903) / lot-et-garonne-1903-geographie-pittoresque-et-monumentale-de-la-france_page_12

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Elle reçoit : (rive g.) la Gélise, qui descend du Ge rs, sert de limite au département pendant
7 kil. , co ule dans une étroite vallée, absorbe (rive dr.) la Lau~Que ou Auzoue qui vient aussi du
Gers et finit en face de Mézin, et la Losse – (ri ve dr.) le Lot, qui naît en Lozère, traverse l’Aveyr
on, sépare ce département de celui du Cantal et traverse celui du Lot avant d’atteindre, par
environ 65 m., celui de Lot-e t-Garonne. Il ne lui abandonne tout d’abord que sa rive g. pendant
un peu plus d’un kilom. , puis arrose Fumel, à partir duquel il descend vers le S.-0. jusqu’à la
hauteur de Penne, qu’il laisse à 500 m. au S. pour obliquer vers le N.-0 . en passant à Villeneuve .
Élargissant alors cons idérablement sa vallée, il reprend sa direction primitive vers le S.-0. après
son confinent avec la Lède, passe non loin de Ste-Livrade, fait un coude devant Castelmoron et,
après une dernière boucle, finit à 1200 m. en aval d’Aiguillon. Il est navigable depuis Bouquiès
(Avey ron), soit s m· 256 kilom. dont 236 canalisés, et sur lesquels 17 écluses sont réparties en
Lot-et-Garonne.
Ses af!1u ents sont : (rive clr.) en amont de Fumel, la Thè:.c , qui relève presque entièrement du
Lot; la Lcmance, qui vient de la Dordogne ; (rive g.) le Boitdouyssou, dont la source est en Tarnet-
Garonne, qui par deux fois sépare ce dépa rtement de celui qui nous occupe, où il passe au
pied de Tournon et au S. de Penne, en aval duquel il s’augmente (rive g.) du ruisseau de Lartigue;
(ri1·e clr.) la Lède, qui peu après avoir quillé le département de la Dordogne coule dans les
b elles gorges de Gavaudun, décrit un demi-cC’rcle dont Monnanqnin occupe à peu près le centre
et fi ni t à Casseneuil.
La Garonne r eçoit ensuite: (rive g.) le niisseau de l’Ourbise, qui lui pai·vient par deux branches
dont l’une finit en aval de Tonneins et l’autre en amont du Mas-cl’ Agenais – (rive dr.) le Tolzat,
accru (rirn clr.) du To l~cll de Verteuil et (rive g.) de la Targue – (rive clr.) à Marmande, le Trec,
formé du Trec de Seyches, qui passe à Seyches et du Trec de Puymiclan; réunis, ils hument
(rive g.) la Cananle – (rive g.) !’Avance, qui vient des landes du S.-0. du département, disparaît
pendant 2 ou 3 kilom. et reparaît par les sou1·ces de Neuffons, passe à Castelj aloux, laisse Bouglon
i:i 1 kilom. sur sa rive g . et finit dans la Garonne par plusieurs branches, dont la plus occidentale
r eçoit (rive g.) le Sérac – (rive clr.) la Giipie accrue (rive dr.) du Caubon – (rive g.) à la limite,
le Lisos.
Hors du département, la Garonne s’accroit (rive dr.) du Dropt et (rive g.) du Ciron.
Le DrozJt naît en Dordogne, à l”O. de Monpazier ; dans le département, il passe devant Villeréal
et dans un cours très sinueux va co uler à 1500 m. au N. de Castillonnès, sépare le département
de celui de la Dordogne, pénètre dans ce département jusqu’à ‘1800 m. en aval d’Eymet, où il est
classé officiellement navigable, sépare à nouveau pendant· 4 kilom. les deux départei;ncnts et
pénètre définitivement en Lot-et-Garonne; au S. de Duras, il forme la limite du département avec
celui de la Gironde, où il ne tarde pas à pénétrer, après 65 kilom. de cours en Lot-e t-Garonne.
Les seuls amuents qu’on puisse citer sont: (rive g.) la Dourdène, qui passe à Miramont et (rive
clr.) la Dom·dè;e, qui passe à l’O. de Duras. li n’est réellement navigable qu’en Gironde, depuis
l’écluse de Barie jusqu’à son confluent, soit sur 34 kilom.
Le Ciron, originaire du département des Landes, n’a qu’une quinzaine de kilomètres en Lotet-
Garonne.
MARAIS. – L’assainissement et le desséchement des terrains marécageux sont assurés par
11 associations syndicales qui se partagent près de 1600 hectares, répartis entre Je bassin du
Les tre ssol, les marais de Brax, les bassins de !’Auvignon, de la Gaule de Miolles, de !’Ourbise
et de !’Avance.
Sources minérales. Les sources ferrugineuses froides, bicarbonatées sodiques, de Levadan,
de la Plateforme, seules a utorisées, sont exploitées à Ca steljaloux clans deux établissements.
D’autres sources minérales exis tent à Gnarou (près Lasserre) et à Fontfrède (près Castelmoron).
CANAL. – Canal latéral à la Garonne. Ce canal, à un seul versant, s’étend dans le département
sur 92 kilom. 200, ainsi divisés : 87 kilom. 291 de ligne principale; 4 kilom. 708 de rigole
de prise d’eau d’Agen ; 200 m. de descente dans la Baïse, à Buzet. En outre une rigole d’alimentation
de 550 m., non navigable, est détachée de !’Avance. La largeur du canal à la ligne de
flo ttaison est de 18 m. 60 ayec un mouillage après dragage de 2 m.; celle de la rigole de prise
d’eau d’Agen de Hm. 75 et de 13 m. 60 avec ·! m. 50 et 2 m. de mouillage après dragage. La
différence de nirnau est de 35 m. 35, rachetée par 16 écluses s impl ~s; de 2 m. 70 dans la rigole