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Périgueux Tour Mataguerre
comprise entre Belvès et Monpazier el celle qui s’étend entre la Dordogne, la Vézère cl l’Isle·.
Dans l’arrond. de Ribérac, la Double csl Coll\·e1tc de pins; plus au i\·. Je :Yontronnais cl Je
Périgord Blanc sont plus dégarnis et ne ]JOrlcnt que des taillis de chènes. C’est dans celle de rnière
région que l’on trouve le point culminant : .J,78 m. dans la forêt de Vieillecour, à la limite
de la Hte-Vicnne; le point le plus bas, 4 m., se trouve au confluent de la Dordogne cl .de la
Lidoire. Le sens de la penle est donc dirigé du N.-E. au S.-0.; c’est celui de J’oricnlalion générale
des rivières, coulant clans des vallées 1·cniarquables par la beauté des silcs et la fertilit(~ de
PÉlUGUEUX. – Tour llfalagucrre.
leurs rives, qui conlraslc souvent avec
l’aridité des coteaux non boisés. Dans
ces vallées, riches de grottes préhistoriques,
de Lt,!lles murnilles de rochers
dominent les cours d’eau, comme la
\’ézère ou la Dronne, ou lJien les failles
de leur sol calcaire absorbenl les rivières
et les rendent an jour quelques kilo·
mètres plus bas pai· des doux ou des
boui/liclours, comme !’Auvezère qui disparait
ù Cubjac et réapparaît par le Gour de
Sl-\ïncent.
Le l’i.-E . du département relève des
terrains primitifs ; le NonLronnais est·
granitique et le Périgord Blanc composé
de micascliistes et de talcschistes qui
s’étendent jusqu’à Hautefort. C’est là que
se trouvent les points les plus élevés du
département; en dehors du point culminant,
on trouve encore des cotes de 459 m.
à 1’0. de Firbeix, de 454 m. à Puisse.
Chien et de 4·52 rn. au Signal de Meyniaucl,
tous deux voisins, au S. de Firbeix. A
Hautefort, en descendant vers le S.-E., on
trouve un premier affleurement de l’épo- .
que secondaire représenté par des argiles
et des grès rouges, Yerts ou bigarrés du
trias, auxquels fonL suite, à Terrasson,
de nouveaux terrains primaires appartenant
au permo-cai·bonifère. qui s’étendent
ju,squ’à Larche (Corrèze). Cctle zone est
bordée d’une façon plus ou moins continue
par des terrains secondaires de
l’étage jurassique et qui se di visent en
deux groupes. Le premier s’étend clans
l’angle compris ent.re Carlux, Montignac et
Terrasson; Je deuxième enserre la région
triasique d’Hautefort et la partie S. des terrains primitifs du Périgord Blanc sensiblement
jusqu’à Thiviers, e_n s’étendant vers l’O. jusqu’à Savignac. C’est une région de lias, surtout le
long des terrains primitifs, et de t1·ias avec calcaires dolomitiques à la base, marnes et argiles
noires à fossiles à la partie supérieure. L’oolithe inférieur y est représenté par les calcaires
cl’Excideuil et de Nontron, l’oolithe moyen par ceux de Thiviers. Au delà de cette ville, le jurassique
n’apparaît plus que par intervalles pour aller rejoindre à Nontron les terrains semblables
de la Charente.
Une deuxième zone de terrain secondaire, relevant du crétacé, s’étend vers le S.-0. jusqu’à la
hauteur de Monpazier, Mussidan et St-Aulaye. Les roches qui la composent appartiennent à
l’étage cénomanien et constituent des assises de sables ou de grès, de calcaires marneux, de
