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Accueil / #13 Aveyron. Géographie pittoresque et monumentale de la France. (1903) / aveyron-1903-geographie-pittoresque-et-monumentale-de-la-france_page_15

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Saint-Affrique; – (rive d.) l’Almnce : – (rive g.) le Rancé qui descend du massif de Merdellou,
arrose Belmont. devient très s inueux, passe à Saint-Sernin, où lui parvient (rive d.) le Merdanson,
sépare le département de l’Aveyron de celui du Tarn et s’augmente encore (rive d .)
du f;os.
Hors du département, le Tarn reçoit par sa rive d. l’A veyron. Cet important affluent, qui a
donné sori nom a u département, y possède sa sou rce à 2 kilom. à l’E. de Sévérac-le-Château et
un co urs de 17l kil ., sm une longueur tolale de 210 kilom. Cours d ‘eau peu abondant, il coule
d’abord à J’O ., passe au N. et à 2 kilom. de Laissac, contourne la forèt des Palanges, roule ses
eaux sombres en quelques replis en amont de Rodez, qu’il contourne à l’E . et au S. En aval de
cette ville, il devient extrèmement sinueux, ou mieux se tord et se retord sur lui-mème dans des
défilés étroits, laisse Rignac à 5 Jdlom. de sa rive d. Parvenu à Villefranche, où il recueille
l’Al;ou cl u \f., il vire au S., contourne plus bas le promontoire qui porte Najac et son château,
(juittc enfin le département, 5 kilom. en amont de son confluent avec le Viaiw, qui lui parvient
pat· 125 m.
Ses afiluents sont: (rive g.) le Verlenque, dont l’embouchure est à 1 kilom. au S.-0. de Sévérac-
lc-Chàleau et !’Olip, qu’il recueille un peu en amont de Gaillac; – (rive cl.) le 1·uisseau de
Malricu; la Serre, qui naît au S. de Campagnac et se grossit, en aval de St-Saturnin, des belles
so urces de l”Eslcmg ; en aval de St-Martin-de-Lenne, la Serre se divise en deux bras : celui de
d1·oite di spara it dans le Trnu-cle-Souci pom reparaître plus loin et gagner le Lot, tandis que celui
de gauche arrose Coussergues et gagne l’Aveyron ü Palmas; – (l’ive g.J le JJtayroux, qui baigne
Laissac; les niisse.aux cle Rieutord, de /_aval, de la Louine ; la Bi·ianelle, grossie (rive cl.) de la
Garrigue, qui arrose le Monas tère et clébouclw au S.-E. de Rodez; – (rive cl.) en aval de Rodez,
le 1’Uisscau de l’Aulerne; – (rive g.) la B1·iane, puis une fou le de ruisseaux et de sources SUI’
l’ une et l’autre ri1·e; – (rive cl.) l’A/;ou, a ugmenté (ri1·e cl .) de !’Aize qui frôle Rignac et !’Assou
qui lui pat·1·ient à Monlcils; – (rirn g.) la Sérène, réuni on de p lu s ieurs ruisseaux dont l’un, la
Ccclène, pri sse à ‘ ‘abre; enfin le Viaur qui , par ses ci eux rives ou sa rive d. seule, possède un
cours de 113 kilom. dans le déparlenwnt. Cette clemière ri vière , qui prend sa source au pied du
Pal (l l:i7 m.) dans le Lé1·ezou, laisse Vézins à 2 kilom. de sa rive cl., se gonfle de plusieurs
ruisseaux, arrose le Pont-de-Salars, en aval duquel elle reçoit (rive g.) Je Vioulou, qui descend
du flanc O. du Lévezou et s’augmente entre autres du torrent cle Salles-Ciwan; ie Viaur s’engage
alors clans une s uite cle” belles gorges, se grossissant d’une foule de ruisseaux; avant de quitter
un instant le départeme nt, il r eçoit (rive g.) . un cours d’eau aux multiples replis, le Céor, qui
prend naissance au S.-E. d’Arvieu, s’augmente (rive g.) des niisseciux clu Rouslrm et du Lagast,
arrose Cassagnes -Bégonhès, où lui parvient celui du Lunargues; en aval de ce dernier bourg, il
r ecue ille (ri rn g.) le Glandon et le Giffou, clans lequ el lombe (rive cl.) Je niisscait cle Cané, puis il
sépare le département du Tarn de celui de l’Aveyron, à partir de son confluent avec Je Lieux , qui
pusse au S. de Naucelle et remplit auparavant le mème rôle pendant 4 kilom., jusqu’à sa jonct
ion avec l’Aveyron; avant de l’atteindre, le Viaur reçoit encore par sa rive cl . : le Lezer, qui passe
au pied de Sauveterre et s’augmente (rive cl.) clu Vayre et du Lious, (rive g.) de 1’Esrucleltc et
(rive cl.) du Liart; – le Jao1û, qui nait à l’O. de Rieupeyroux et se gonfle (rive g.) du mi.~seau cle
Vernhon, qui co ule au bas de la Salvetat. Hors du département, l’Aveyron recueille (ril·e cl.) la
Baye, qui sépare pendant quelque temps le cléparlement de l’Aveyron de celui de Tarn-etGaronne.
Le Lot a sa som ce clans le clé parlement de la Lozère; il pénètre par 480 m. clans celui de
l’Aveyron, où il coule clans la direction E. à O. Il lJaigne succes s ivement : St-Geniez. Espalion,
Estaing et Entraygues; entre ces cieux dernières villes sa vallée est fort belle. A Entraygues
mème. il se gro ssit de la Tntyère ; c’est s urtout à partir de ce point qu’on lui donne le nom de
Lo t. car il conserve en amont sa vieille appellation d·o1t (Oltis). Il sépare un Ins ta nt le département
de L\ 1·eyron de celui du Cantal, laissant Conques à G kilom. de sa rive g., pénètre à nouYeau
clans l’A1·eyron, où il décrit des méandres nombreux entre des talus alirupls; un peu en
ami de Bouillac, sa rive g. seule appartient au département. Il contourne la petite presqu’ile
dont le Yi eux bourg fortifié de Capdenac occupe lï;:Lhme élevé; un peu en aval de Cajarc (Lot),
il pénè tre par 140 m. dans le département du Lot, au confluent de la ri 1’ièrn du gouffre de
Lanlou;.