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INDUSTRIES DIVERSES. On compte des tanneries, meg1sseries et chamoiseries à
Aguessac, Cornus, Creissels, Crespin, Entraygues, Espalion, Mil lau, Rodez (le Mona stère), StA!
Trique (veau ciré, empeignes), Ste-Eulalie, St-Geniez, St-Rome-de-Tarn, Sévérac-le-Chàteau. 11
y a des fabriques de chau ssures à Laguiole, St-Sernin. La g an terie occupe à J\Iillau de ‘1000 à
·1200 hommes et de 3000 à 4000 femmes, non compris 1200 femmes retenues dans les diverses
tanneries. Un ouvrier gantier habile peut a isément occuper six femmes. St-Affrique comple
égalerne11t 3 à 4 1-:iaisons de ganterie. Les gants de la région sont généralement cousus en Normandie.
Signalons enfin les p ap et eries de Cornus et de ~I ontpaon et une imp r ime rie importante
à Villefranche.
Au :il décembre ‘1900, on comptait dans le département 719 appareils à vapeur répartis da11s
42!J établissements industriels, dont 9 inactifs. Ces élalJlissements possédaient !i82 machines
représentant une fo1·ce motrice totale de JO 875 chevaux, donl 007 inutilisés da11s 41 établissements.
Commerce
L’exportation comprend la houille, les métaux (fer, acier, fonte, zinc); du verre; des produits
~himiqucs; du drap pour la troupe, des éloffes de laine, de la soie, des toiles ; des cuirs; des
gants; des bestiaux (boeufs, moutons, porcs); des chevaux et des mulets; des fromages de
Roquefort et de Lagu iole; de la volaille, des oeufs, des truffes, des champignons, des fruits et
des bois de toutes sortes.
Il importe des grains et farines, des articles de modes et nouveautés, d’ameublement, de
bijouterie; des articles d’épicerie, des denrées coloniales, etc.
La navigation sur la partie navigable du Lot dans le département a été nulle en l!JOO .
Les deux succursales de la Banque (le France ont occupé respectivement les rangs suivants
en l!JOI, d’après le chiffre d’affai res, celle de l\l illau, le 5G•, avec 3G 354 900 fr., celle de Rodez, le 10;;·,
avec ’14 836 000 fr. L’Aveyron possède 2 chambres de commerce: celle de Rodez et celle de Millau.
RODEZ occupe un promontoire de 633 m. d’allitudc, que contourne à l’E. et aμ S. l’Aveyron,
dont le cours forme un angle au sommet duquel se trouve le confluent de la Brianelle. La belle
Tour de sa cathédrale, que l’on aperçoit de fort loin, domine la ville de sa masse imposante. Un
tramway électrique relie Rodez à sa gare, distante de 2 kilom. D’apparence fort calme, le chcflieu
de l’Aveyron se compose de trois parlies : le Faubourg, en voie de développement et qui
renferme la nouvelle É’g lisedii Sacré-Coeiw, de style roman; – la Cite, ou ville épiscopale, avec le
Grand Séminaire, le Palais épiscopal (xvll’ s.) agrandi de ‘1871 à ·1875, la Cathédrale (xm’ s.) achevée
au xv1• s. et à l’intérieur de laquelle on remarque un Jubé (xv• s.), un St-Sépulcre (xv1• s.), une
clôture de chapelle, les stalles du choeur, le buffet d’orgue et les tribunes (xv• s.), enfin la Plare
de la Ci té, ornée de la Statue de Mgr Aff1°e, archevèque de Paris;- le Bourg ou ville comtale, avec
sa curieuse Place du Bourg au centre, l’É’glise St Amans (xvm• s.), la Préfecture, (xv11• s.) ancien
Hotel d’Ayssènes, etc. La Cité et Je Bourg forment une ellipse aménagée extérieurement en boulevard
continu, sur le pourtour de laquelle on rencontre des fragments de murailles, des tours,
Yesliges des anciennes fortifications. Des terrasses réservées avec goùt sur plusieurs points, la
vue s·étend au loin dans toutes les directions. Cette promenade est le charme de Rode:t.
qui en compte quelques autres, le Foiral à l’O. que bordent d’un coté, le Jardin public, de l’autre
les Ca ·ernes et le Hams, ancienne Chartreuse de Rodez et qu) aboutit au petit Squm·e précédant
la cathédrale: le quare au pjcd du Palais de Justice, qui abrite le Musée. Mentionnons encore
l’Hûtel-Dieu et le Lycée avec sa chapelle (xvn• s.) et des maisons anciennes dont les plus remarquables
::ont: la Jlai.’on d’Armagnac (xv1• s.), la maison de Benoit (xv1• s.), la Maison des Anglais
