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Château du Bousquet (o::v• s.) etc. Rod ez a élc1·é une S tatue à Alexis Monteil, l’au leur de l’Ilistoire des Fmnçais des divei·s
États, un bu ste en bronze à Lebon et un autre en marbre i; F. Gally, deux bienfaiteurs de la ville.
ESPALION, bùli sur les deux rives du Lot, que l’on franchit sur deux ponLs, l’un moderne et
l’auLre à arches du xm• s., est dominé au S.-0. par une montagne conique dont le sommet porte
les ruines du Château de Calmont- d’Olt (xll’ au x1v0 s .). De ses vieilles fo1’lificaLions, la vi lle n’a
conservé qu’une Tour en face du Palais de Justice, moderne. Sur des rochers de la rive g. du Lot,
se dresse l’a ncienne Justice de l’aix . L’Hûtel de Ville occupe une partie de l’ancienne Église dont
le clocher (xv• s.) est encore debout; une façade de mème s lyle y a éLé ajoutée. La nouvelle
Église est de s tyle ogival. N’oublions pas dans le petit cimetière l’h’g liRe de Pei’s (x11° s. ).
MILLAU, cenLre indu striel important, dans une riante situation, entouré surtout au N. et à l’E.
de montagnes rocheuses au front bastionné, occupe, sur la rive d. du Tam, un coude assez prononcé
que forme celle rivière en amont de son conf1uent avec la Dourbie. De beaux boulevards
LAGUIOLE. – Ch:’tlcnu du Bottsquet.
enserrenL la Yi eille cité aux rues étroites, coupées de ruelles et d’impasses bordées de maisons
anciei.wes des x11• au xv• s. (Place de l’Hûtel-de-Ville, Rûe Peurole1’ie, e tc.). On y voit encore une
vi eille Poi·te f’ortifiée du xn• s., sous laqu elle passe la Rue du Vo u/tre. La P/o ce du Mandai·ous, où
>’e dresse le Jllonwnent aux en fants de Millau morts pour la patrie en ·18iO-·l 8i 1. relie la vi lle ancienne
à la vi lle moderne. L’l’r; lise N.-D. (x11 ‘ s. ), consacrée par le pape Ul’ba in JJ, a été remaniée au
x1·11• s.; elle est flanquée d’une tour octogonale au S., que couronne une balu s trade et que termine
une f1 èchc en bois . Les Eglises du Sacré-Coeur et S t-Fmnrois. de s tyle roman, sont modernes.
On nclmire dans la petite E’g lise St-Martin une Desren te de croix peinLe par Crayer. Signalons encore
le Beffrni, tour de l’ancien Hôtel de ïllc; le Châtea u, édifice éle1·é so us Louis XIV; un Lavoir
du xv111 ‘ s ., et les res tes d’nn Yieux l’ont sur le Tarn (2 arches).
SAINT-AFFRIQUE occupe les deux riYes de la So r~u es, sur laqu elle deux ponts sont j etés,
l’un ogival, l’autre moderne, plus en ami. Ce lle pe tite ciLé industrielle, toute en lon gueur, est
e ntourée au N.-E . et au N.-0. par des montagnes qui vont en s’a baissant e t dont le point de
