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Accueil / #14 Les landes. Géographie pittoresque et monumentale de la France. (1903) / landes-1903-geographie-pittoresque-et-monumentale-de-la-france_page_12

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plein du petit étang de Biscarosse, en communication lui-même, par le carial du littoral des
Landes, avec l’étang de Cazaux et de Sanguinet, que se partagent les deux départemenls de la
Gironde et des Landes; la partie landaise, dans laquelle débouche la craste de Sanguinet, porte
ce dernier nom, l’autre étant réservé à la Gironde. Dans l’angle oriental tombe la Gourgue, audessus
du bourg même de Sanguinet.
A 12 kilom. plus bas, le courant de Con tis écoule ~l’océan les eaux qui formaient autrefois les
étangs de Lit et de St-Jul ien-en-Born, aujourd’hui desséchés. li reçoit en outre (rive d.) le
ruisseau de Mezos, qui s’augmente, par l’intermédiaire du coitrant mort, der Uza, qui rempl it l’étang
de la Forge. C’est le comant de Contis qui sépare le pays de Born au N. du Marensin au S.
Le courant de Léon, r1ui décrit des sinuosités à travers les leltcs du littoral, porte à l’océan
les eaux de l’étang de Léon, ti·ès diminué d’étendue et dans ler1uel tombent plusieurs ruisseaux,
notamment le Benaut, qui passe à Linxe et la Palue qui arrose Castets. Sur le point de gagner
l’océan, cc courant tourne brusquement, à angle droit, vers le S.-S.-0. pendant près de .1 kil., séparé
seulement par m1 mince cordon de sable. Le courant de Soiistons, ou chenal dit Vieux-Boiteau, qui
évacue les eaux de l’étang de Soustons, se t1·ouvc à 8 kilom. au-dessous du précédent; il
recueille le Magesq à l’E. et au S. le llanly, déversoir du petit étang de Bardy, séparé par un
barrage de l’étang Blanc. Au S. de Vieux-Boucau, non Join du bas-fond où coulait jadis l’Ado ur,
le courant de Soustons rencontre à d. le chenal de Messanges, qui y déverse le trop-plein de trois
pelits étangs, dont le plus septentrional est l’étang de Moliets, à-! kilom. au-dessous duquel est
l’étang de la Prade, qui gagne par un chenal de plus de 4 kilom. l’étang du Capitaine. Dans
l’étang J31anc se déverse le pelit étang Noir, dans lequel tombe Je ruisseait de Capdeil, qui passe
près de Tosse.
A ’15 kilom. au-dessous du courant de Soustons et dans l’axe de la Fos!”e de Capbreton,
débouche Je ruisseau de Boudigau, dans lequel s’écoule l’étang de Garros et r1ui recueille le canal
dn Boudigrw traversant l’ancien étang d’Orx et pendant le parcours duquel il reçoit le canal de
Burret, le canal de Moussehous, le trop-plein de l’étang d’lrieux. Puis, Je ruisseau de Boudigau se
grossit des eaux de l’étang de la-Pointe, arrose Capbreton, est rejoint à 1500 m. en aval p.:ir le
ruisseau de Boiwet, formé lui-même du ntisscau de la Motte, du ruissecm de Vigneau et du canal de
Monbardon, enfin accueille par un chenal le trop-plein de l’étang d’Osségort.
L’Adour, qui a sa source dans les Hautes-Pyrénées, tr.:iver;oe la pointe O. du département du
Gers et pénètre par environ 70 m. dans celui des Landes, à 5 kilom. en arnonl: d’Aire-sur-l’Adour,
qu’il arrose. En aval de cette ville, il décrit une courbe vers Je N.-0. dans une large vallée, à
une distance moyenne de 2 kilorn. des collines dominant de E>O à 70 m. sa rive g.; il baigne
ensuite Grenade, s’attarde à traverser des prai ries où il abandonne une partie de ses eaux,
entoure des iles boisées, pass.e au pied de la colline qui porte S;iinL-Sevcr sur la rive g., séparant
la Chalosse accidentée des plaines sablonneuses de la rive d. Son lit se resserre ensui le et
devient plus profond; devant Mugron, il est navigable; il n’était que flottable depui s Aire . Il
s’avance, sinueux, à la rencontre de la Midouze, qui en augmente Je volume. Un peu en aval de
ce confluent, il descend vers le S.-0., redouble ses méandres, escorté l:rntùt de bois de pins et
tanLoL de prairies ; puis il gagne Dax, qu’il laisse sui· sa rive g. en le sépnrnnt de Saint-Paullès
·Dax, gros bourg de la rive d. Les marées d’équinoxe se font parfois scnlir jusqu’à l’antique
cité thermale. Quand les Gaves réunis de Pau et d’Oloron apportent leur tribut à l’Adour, ce
fl euve s’élargit cl roule des eaux abondantes; mais il n’appartient plus aux Landes que par sa
rive d. Depuis Saubu5sc il est descendu vers le S. et tourne à !’O. à partir du confluent avec le
Gave. A 5 kilom. en amont de Bayonne, il cesse de séparer le département des Basses-Pyrénées
de celui des Landes, rùle qu’il ne reprend que 4 kilom. en aval de la rnè111e \’il le et pendant les
deux demicrs kilom. de son cours. La barre qu ‘il formait ü son embouchure dans l’océan,
mobile cl dangereuse jadis, est aujourd’hui aisérnenl franchie par f’Uile des travaux considérables
exécutés depuis de Jongues années. Sur une longueur totale de 301 kilom., son parcours esL de
165 kilom. dan” le département, avec une profondeur très Yari~dilc et une largeur oscillant de
OO m. à !• 1 m.
~ ~ affiuenl” sont : (ri\’e g.) la Grave, qui lui parvient sous le nom de ?’uis.