tarn-et-garonne-1903-geographie-pittoresque-et-monumentale-de-la-france_page_23

En ‘1900, sur le canal latéral à la Garonne, les ports de Grisolles, Dieupentale, Montech, Montauban,
Ca s telsarrasin, Moissac, Valence d’Agen, ont fait un trafic de 80 418 t. consistant en matériaux,
fùts Yid es de la Garonne, bois des Landes , de la G;:ironne e t de la Baïse, houilles,
g raviers de la Garonne et du Tarn, vins du Bas-Lang uedoc, du Gers, céréales d’Agen, farine s,
pâtes ü papier de Suède et de î\on -ège.
Sur la Garonne, le tonnage kilométrique a été de 23!J t. sur la 2• section et de 52 710 sur la 3°,
les marchandises tra ns portées ayant consisté en combus tibles minéraux, matériaux de construction,
minéraux, eng rais et amendements, bois à brûler et de ser vice, produits indus triels, agricoles
et alimentaires.
Sur le Tarn, le mouvement de la navigation a été le suirnnt : sur la 1’• section, ‘102 bateaux
(6:’i39 t.); sur la 2’ section, 479 bateaux (19 069 t .) dans la trayersée de Montauban ; 5 bateaux
( 100 t. ), entre l\fontauban (Yille) et Capou ; 4 bateaux (66 t.), entre Lagarde et le Saula ; 9 bateaux
( 172 t.) entre le Saula et !”écluse de Rivière-Basse; 25 bateaux (382 t.) entre Rivièr e-Basse et SteLivrade;
26 bateaux (406 t.) entre Ste-Livrade et Moissac; sur la 3• section, 16 bateaux (403 t. ).
La s uccursale de la Banque de France à Montauban a oëcupé, en 1!J01, le 91• rang sur ·126,
avec un chilîre d’affa ires de 18 662 300 fr.
Ajoutons enfin que l\fonlauban possède une Chambre de commerce dont le ressort comprend
tout le département.
Voies de communication
Chemins de fer (voie normale)
Routes nationales. – . . .
Chemins de grande comm”‘ .
d’intérèt· commun
•- vicinaux ordinaires
kilo m.
194,298
252,625
·1 H6,504
863,790
3 787 ,401
RiYières navigables
Garonne (longueur dans· le dép’)
Tarn .. (. id. .)
Canal latéral à la Garonne (lon gueur
dans le dép’) . . . . . . . .
kilom.
72, 205
56,6ü9
77,03-l
ONTAUBAN, dont l’o rigine remonte au commencement du IX’ s., ne
comprenait d’abord que l’abbaye de St-Théodard, autour de laquelle
vinrent se grouper les premiers habitant s . Ce bourg primitif occupa
l’endroit dénommé Montauriol. Le nom a ctu el ne date que du XI!’ s., époque
de la fondation d’une bas tide qui absorba la première cité. Bâti sur une
terrasse de la ri1’e d. du Tarn, resserré entre cette rivière à l’O. , le ruisseau
de la Garrig ue au N.-E. et le Tescou au S.-0., Montauban s’es t
considérablement agrandi vers la fin du xix’ s. Les forliflcations qui
l’entourai ent furent démolies au XVII’ s . par ordre de Richelieu ; elles
‘iont· en partie remplacées par des boulevards et