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men t sont tous placés dans une belle situation, entourés ùe parcs et de jardins. C’est ainsi que
1’b’c€!le normale de filles, non loin de laquelle on a élevé une élégante chapelle gothique, le Lycée
Ing1·es, pour les garçons, le Lycée cle fille s, ont été placés au S.-E. de la ville; l’É’cole normale de
garrons, entre la caserne de cavalerie et l’asile d’aliénés, est en bordure d’une belle avenue qui
longe la Promenade du Cours, au N. Les bàtiments de la faculté de théologie protestante, proches
du Grand et du Petit Séminaire forment une tangente extérieure au sommet de la courbe
décrite pa r le Tarn. L’Hôp·ital, ancien Hôtel-Dieu agrandi en ‘1901, et le Theâtre n’offrent aucun
intérèt.
Une des curiosités de Montauban est la Place 1Vationale, de forme carrée, ornée d’une porte
à chacun de ses anglès et dont les maisons reposent sur _ une double voùte à arêtes, formant
portique ouvert en façade. Cette place originale, qui date de 1620, n’a été achevée qu’en ‘1702. On
trouve encore clans la ville quelques mais ons ancienne s, dont la plus remarquable est la Maison
du Sénéchal (xiv’ s.) avec ses gargouilles extérieures, le couloir et la salle du rez-de-chaussée
voù tés à nervures et son bel escalier à vis. N’oublions pas la Grande Horloge, ou Tour de Lrwtié,
près du Palais de Jus tice, qui sert de beffroi.
Outre les promenades dont nous avons déjà parlé, Montauban en possède encore d’autres :
un pelit square devant !’Hôtel de Ville, les allées de lVlo rtarieu, très fréqu entées et où se trouve
Je kiosque à mus iqu e, – le square de la Place de la Préf ecturn, qui leur fait s uite et clans lequel
on a érigé un buste en bronze à l’écri vain Léon Cladel; des places bien ombragées, comme la
Place de lei Laque clans Villebourbon, la Place des Marronniers , le petit squai·e de la Place de l’Ho1·loge,
e tc.
Enfin les montalbanais onl élevé un monument à Ingres (‘1780-‘1867) et un autre aux So ldats de
Tarn-et-Gai·onne morts en 1870- 18 71. L’arrondissement possède plusieurs cités intéressantes, principalement
clans la pittoresque vallée de l’Aveyron : Varen, vieux bourg de la rive cl. aux rues étroites
bordées de maisons anciennes, qui a conservé une de ses portes, un Château à màchicoulis et à
tourelles (x1v• et xv’ s.) ainsi qu·une f ‘glise du xw s.; – Ginals, plus au Nord el sur la rive g.
de la Seye, en amont duquel se voit, s ut’ la même rive, une Église. originale du xm• s . dépendance
de l’abbaye de Beaulieu ou Belloc, dont les ruines son t encore importantes; – Saint-Antonin,
sur la rive cl. de l’Aveyron, au confluent de la Bonnette, clans un fort joli site que dominent
au S., sut’ la rive g., les Rochers d’Angiars et qui offre un curieux Hôtel de Ville roman restauré
par Viollet-le-Duc; – Bruniquel, perché sur une falaise à pic s urplombant d’une centaine de
mètres Je vallon de la Vè re qui gagne, à ses pieds, la rive g. de l’Aveyron et dont les rues
étroites et montantes, bordées de maisons édifiées du xm’ au xv• s. sont dominées par un
imposant Chdteciu aYec Do11jon du x1• s. reposant s ur des escarpements qui reco uvrent des
grottes préhistoriques; clans la partie habitée, qui remoule au xv1• s., se trouve une belle cheminée
en bois de la même époque·; – Montricoux, bàti en t errasse sur la rive cl. de l’Aveyron, qui
a conse rvé des r es tes de ses 1·emprwts du x1 11• s., un Donjon de la même époque ainsi qu’une
Éqlise que couronne un clocher du XIV’ s.; – Caylus, pittoresque bourgade en amphilhéàlre sur
la n ve cl. de la Bonnette que dominent les ruines de son Château des xm• et xv• s. et don t
l’Église (XIV’ 3.) est entourée d’un chemin de ronde et de r estes de fortifi cations; – Caylus a
donné son nom à un causse rempli de gouffres ; – Caussade, s_ur la rive g. de la Lère, un peu
en amont du confluent du ruisseau de Traversie qui coule au S., petite ville jadis fortifi ée et
toute entourée a uj ourd’hui de boulevards ; ell e offre des maisons intéressantes des xm• et XIV’ s.
ainsi qu ‘une Église couronnée d’un clocher octogonal du x1v• s.; – Montpezat-du-Quercy,
au sommet d’une colline dominant la rive cl. du Peti t Lembous naissant, bourg qui a conservé
une Porte et des res tes de ses 1·emparts· du XIV’ s ., des maisons des x1v’ et xv• s., une Église
(x1v• s.) où l’on remarque une foule d’objets curieux: tapisseries, reliquaires, coffrets en bois,
tombeaux, etc.: – Lafrançaise enfin, bastide du xm• qui se dresse à 100 m. au-dess us de la
rive d. du Tam. à quelques kil om. en amont du confluent de la Lutte.
CASTELSARRASIN, sur la rive g. du Canal latéral à la Garonne et à 2 kil. de la rive cl . de
cette rivière, est une ville propre et bien bâtie, qu’entoure une ligne de boulevards et de promenades
remplaçant les anctennes for tifications. Les noms de ses rues invitent à la pratique de
tou tes les vertus (Rues de la Justice, de la Régénération, cle la Tempérance, cle l”/Jospitalité, de la
S agesse, de la Discrétion, etc.).
