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Accueil / #17 Basses-Pyrénées . Géographie pittoresque et monumentale de la France. (1903) / basses-pyrenees-1903-geographie-pittoresque-et-monumentale-de-la-france_page_15

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BASSES-PYRÉNÉES 623
val jusqu’aux Col et Pic de Lindus, entoure les affluents de la Nive des Aldudes, redescend parallèlement
à cette rivière jusqu’au Col de Meluixia 716 m., décrit quelques indentations en allant
vers l’O., traverse la Nivelle ou Ugarana, passe par le Pic Atchuria 757 m., le Pic d’/bautelly
698 m., la Rhune 900 m., qui domine St-Jean-de-Luz et touche enfin la rive g. de la Bidassoa,
qui sépare jusqu’à !’Océan l’Espagne de la France, laissant à cette dernière la fameuse Ile
des Faisans.
On trouve des dépôts glaciaires dans la vallée des Eaux-Chaudes, dans la vallée d’Aspejusqu’à
Oloron, dans celles de Mauléon et de la Nive. Cambo possède une moraine.
Le granit apparait entre les Eaux-Chaudes et Gaboes, au fond de la vallée d’Ossau. On ne le
retrouve plus qu’au bord de l’océan en deux îlots au massif de Labourd (Montagne d’Ursonia
678 m. et au Pic d’Haya 816 m.)
Dans la vallée de la Nive, on trouve la dalle cambrienne au Pas-de-Roland. Le dévonien se
montre dans la vallée d’Ossau; le carbonifère inférieur se signale par le calcaire noir du Pic du
Midi d’Ossau. Les couches à empreintes végétales de la Rhune relèvent du houiller supérieur.
Ce sont les terrains crétacés qui occupent la plus grande étendue dans le département; leur
limite N. ne dépasse pas une ligne menée entre les gaves d’Oloron et de Pau, à peu près à égale
distance des deux, et venant inourir au S. de Bayonne. Tout le reste du département, au N.,
relève des terrains tertiaires.
Hydrographie
Hydrographie maritime. Le littoral commence à l’embouchure de l’Adour, qui se termine aux
jetées du Boucau, du haut desquelles on jouit du spectacle de la barre de l’Adour produite par
l’opposition des vents dominants à la direction de l’embouchure, large de 300 m. environ. Le port
de Bayonne se compose de la partie du lit de l’Adour comprise entre cette embouchure et le
pont du chemin de halage, sur le ruisseau c!0 Pédenavarre, sut· une longueur de 7500 m. environ
et de la partie du lit de la Nive comprise enlre son confluent avec l’Adour et le port St-Léon, à
l’entrée de la ville, sur une longueur de 850 m. On le divise en quatre parties : 1° l’avant-port,
d’une longueur de 2’100 m. à partir de l’embouchure; 2° la rade, longue de 2320 m., à la suite, et
qui finit à l’extrémité du quai des Allées Marines; 3° le port proprement dit, entre la rade et le
Pont St-Esprit sur l’Adour, d’une part, et le premier pont sur la Nive, d’autre part, sur
une longueur de 1750 m.; 4° enfin, deux arrière-ports : le premier, sur l’Adour, entre le pont
Saint-Esprit et le pont de Pédenavarre, le deuxième sur la Nive, entre le Pont Mayou et le port
St-Léon; ces deux arrière-ports ne sont accessibles qu’à la navigation fluviale. L’outillage comprend
des voies ferrées, des appontements munis ou non de grues, un gril de carénage, une
forme de radoub.
De la jetée de la rive g. de l’Adour jusqu’à la Pointe Saint-Martin, la côte, sablonneuse, se
poursuit presque en droite ligne dans la direction N.-E. à S.-0. pendant 4 kilom. 350 m., accompagnée
en arrière par des landes boisées dont l’altitude ne dépasse pas 56 m. De la Pointe
St-Martin à la Pointe de Bian•it~, toute de roc, la distance à vol d’oiseau est de 2 kilom. La côte,
très pittoresque, est bordée de falaises s’élevant jusqu’à 40 m., au sommet desquelles s’élèvent
de fort belles villas enfouies dans la verdure; en bordure est la Grande Plage de Biarritz, une
des plus mondaines de l’Europe et dont le port, fréquenté seulement par des embarcations de
pêche et de plaisance, comprend d’une part deux bassins d’échouage (ensemble 47 ares) et un
bassin à flot (7 ares), et d’autre part une rade dite Port-Neuf (50 ares) abritée très imparfaitement
par une digue inachevée de 100 m. de longueur.
Au S. de la Pointe de Biarritz, abritant la Côte des Basques, la falaise se dirige toujours au
.-0 .. jusqu’à la crique de Guéthary, à 6 kilom. plus bas. Sur les hauteurs sont disséminées de
jolie- maisons blanches. Le port, fréquenté seulement par des embarcations de pêche, consiste
en une crique 11aturelle défendue à l’O. par une digue de !JO m. et munie d’une cale de débarquement.
Entre Biarritz et Guéthary se trouve la petite station de bains de mer de Bidart, au S. de
laquelle débouche le ruisseau d’Ouhabia. De cette embouchure jusqu’à la Poin te de Ste-Bm·be, la
falai:”e -=e découpe en indentations abritant de petites anses pendant 7 kilom. De celle dernière
poinle à celle que termine en face le fort dit Socoa (1500 m.), s’étend en demi-cercle le port de