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Accueil / #17 Basses-Pyrénées . Géographie pittoresque et monumentale de la France. (1903) / basses-pyrenees-1903-geographie-pittoresque-et-monumentale-de-la-france_page_16

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BASSES-PYRÉNÉES
St-Jean-de-Luz qui se compose d’une baie et de 2 ports d’échouage celui de St-Jean-de-Luz
(5 hect. 50) à l’E. et celui de Socoa (‘l hect. 85) à l’O. Au fond de la baie protégée par trois digues
débouche la Nivelle . La plage de St-Jean-de-Luz est fort belle et absolument sûre. Au large se
trouve un plateau de rochers sur lesquels les vagues, énormes, viennent se briser avec fracas. De
la pointe du Socoa à la Pointe de S te-Anne la plage de sable est dominée par la falaise. Au delà
de la pointe de Ste-Anne, une autre plage de sable fin s’étend en hémicycle jusqu’à la rive g. de
la Bidassoa. En arrière de Hendaye-Plage à l’état embryonnaire, s’élève Hendaye, station assez
fréquentée de bains de mer e t petit port de pêche. La Bidassoa sépare la France de l’Espagne;
sur l’autre rive, en face Hendaye, est la curieuse et vieille cité espagnole de Fuenterrabia.
Hydrographie fluviale . A l’exception de quelques ruisseaux nés en France et qui coulent sur
le versant méridional des Pyrénées, toutes les eaux du département se rendent à l’océan Atlantique
par un petit fleuve côtier, l’Adour, et par deux autres rivières côtières moins considérables:
la Nivelle et la Bidassoa.
L’Adour, qui a sa source dans le département des Hautes-Pyrénées, traverse l’extrême pointe
S.-0. du département du Get·s, passe dans celui des Landes, dont il arrose la partie méridionale
et qu’il sépare de celui des Basses-Pyrénées à deux reprises : une première fois pendant une
vingtaine de kilom. à partir du Bec du Gave et une seconde fois à: son embouchure. Tous les
afflu ents qui arrosent le département lui parviennent donc par sa rive g.
Par !’Echez, qui ne touche même pas le département, il reçoit : la Géline, qui sert pendant
4 kilom. environ de limite commune aux deux départements des Hautes et des Basses-Pyrénées;
la Lu~er t e, qui a sa source au N.-E. de Ger; le Lys, qui commence au S. du même village et
arrose Montaner. Puis il recueille successivement le Louet, venu de l’enclave la plus méridionale
des Hautes-Pyrénées, qu’entoure le département des Basses-Pyrénées; – le Bergons, qui a sa
source à l’E. de Moncaup; – le Saget, qui sert de limite commune aux Hautes et aux BassesPyrénées;
– le Larcis, grossi (rive g.) du Lizau, puis des deux Lées; – le Gabas, descendu des
landes d’Ossun; – le Louts, né au S.-E. de Thèze; – le Luy, réunion dans le département des
Landes, du Luy-de-France, qui circule dans une petite vallée agreste et passe au bas de Morlaàs
puis de Thèze et du Luy-de-Béarn, coulant plus à l’O. en contournant au N.-E. la lande du PontLong;
ces deux rivières recueillent des ruisseaux peu abondants, surtout en été, quoique leur
cours soi t assez étendu dans le département qui nous occupe. Tous les affluents dont nous
venons de parler parviennent à l’Adour en dehors du département des Basses-Pyrénées; il n’en
est pas de même de ceux qui v-ont suivre. Le Gave de Pait, cours d’eau le plus important du
département. vient des Hautes-Pyrénées; descendu des glaciers de Gavarnie, il coule rapide,
avec abondance, pénètre par 312 m. dans celui des Basses-Pyrénées, en prenant la direction
N.-0., glisse sous le pittoresque pont de Bétharram, laisse Nay sur sa rive g., passe au pied de
la terrasse de Pau, arrose Orthez, où son cours devient accidenté, quitte ensuite le département
pour celui des Landes, clans lequel lui arrive, en amont de Peyrehorade, le Gave d’Olo1·on; ainsi
?-Ugmenté, il vient toucher par sa rive g. le département