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Ceux de Saint-~farlin-d e- Br e m et du pays de Monts auraient une origine parliculière.
Noirmoutier l litsètla Jfel”ius) apparait dnns l ‘histoirn au vu” s. Saint Philbert y
fonde un rnonastèrn dont les moines revèle11t l”habit noir de Saint-Colomban, d’où Je
nom qui a subsisté (!llonasle1·iuin nignmi). Les chartes ne mentionnent Fo11tenny qu’au
1x” s. Des seigneurs s’y r éunissent avec leurs guerriers pour 111ardicr contre l’emper
eur Lolhaire. Au x1″ s. la ville ajoula à son nom celui de Comte après forcction, par
les comtes de Poitiers, du chàteau d ont il ne reste que quelques ruines. La Roch e- su rYon,
le chef-lieu du département d epuis le 25 mni 1804., 11 ·a g rand i qu’au x1x’ s. Un
décret de :\apoléon 1°0
• la fit sortir de terre, s ul’ l’emplncement de la bourgade
anéantie pendant les guerres de Vendée. Les Sablcs-cl”Olonne sont d’origine très
NIEUL-SUP.-L’AUTISE. – Vue i11lcrie 11re du Cloitre.
ancienn e. Ln r ;ice b;i sque y fo rma une colon ic impo1·t:rnte _jndis et les caractères
spécinux it cel te curieuse rn cc. cour::i gc chez les hommes. bea uté chez les femmes , se
re tronYen t en corn chez leu 1·s descc nd::i n ts. L!le dT eu (Oia), ton te grani tique, a hi cn
plus l’::ispcct breton ‘1ue vendéen. Elle fut connue de bonne heure ; son histoire,
ignorée, reste à éc1·ire.
La conquète 1·o m::ii11 e ne semble pas ln-o ir l::i issé de traces nombreuses dnns ce pays,
ce qui se coni::oit nssez aisl’.·m ent: d’une part par son éloignemen t de la hase d’opérations,
d’autre p::irt par· ln n::tt.ul’e mème des li eux, recouverts à cette époque de forêts et
de marécages. Qnoi qn’il en so it, on rencontre des restes de fortifications à Bazoges-enP::
ireds (Châlelier-Port::int), d’::iutres débris au Bernard (Troussepoil), :rn L:rngon, à
Saint-Georges-de-Monlaign , un camp aux Lucs, s ur la rive g. de la Boulogne, des
vesliges de bains et de villn à :’ll oirmoutie r, etc.
Le christianisme n ‘y nppnrnt qn’assez tm·d et ne s’y r épandit que lentement. Parmi