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ra res. Citons N.-D.-de-Monts, S aint-Jean-de-Monts, petiLe plage de bains, charmante et paisible.
Plus bas est Cr oix-de-Vie aux criques de sob.le entreco up6es de rochrs et qui esL en même
temps petit port de pèche et de cabotage. En face, sur Io rirn g. de la \ ïc, uu bourrelet
de du~es en retrait, nommé Pointe de la Gartnne, porte les chalets de S t-Gilles que le
J aunay, amuenL de la \’ie, cou lant parallèlemenL au liLLoral , isole oinsi du bourg. A
partir du point où il s·en 6ca rte, la cote, rocheuse, s’élève à une YingLaine de mètres.
Au N. des dunes d”Olonnc, d”une longueur de -J l ki lom., qui portent une superbe forèt de pins, se
trouve le lwv1·e de {11 Gcoehère où débouchent !’Auzance et la Verlonne, qui trave rse les marais
salanls situés en arrière de la forèt . Au S. un chenal qui forme Je port des S ables-d’Olonne
composé d”un bassin de chasses, d’un bassin à Oot, du port proprement dit et d”un arnnt-port,
sépare les ·ables-d’O /onne de la Chaume, son faubourg. Ce dernier occupe ainsi la pointe
méridionale du bourrelet de d unes qui s’achève par le Fo1·t St-1\ïcolas. Au delà du Remblai, le
long duquel s”aligne une chaine i11inLcr rompL!C de clrnlcls et de villas, :JUxqucls succède le bois
de pins de la Rudelière, la càtc, dentelée, est bordée de dunes a!Lernant avec les roches
jusqu’à la Pointe du Gr·ouin du Cou. On y trouve la Pointe du Payré. te rminant la rive dr·
de l’estuaire où tombe le Gué-Chàlenay et le Goulet de Janl con1blé par les sables el la vase.
Au large et à ’10 kilom. se trouve la pointe N. de !’lie de Hé, dite Pointe des Baleines ; entre cette
dernière et la Pointe du Grouin du Cou s’étend le Pertuis Bi·eton, autour duquel la côLc décrit
un arc de cercle. Au delà de la Pointe du Chiquet, le littoral, très bas, est accompagné par les
Marais de la Tranche sur la rive d. du Lay qui , coulant parallèlement à l”Océan, découpe une
longue presqu’île de dunes se te1·minant à la Pointe d’Arçay. La Tran che a une plage de sable
modesLe. Dans la presqu’ile se trouve la plage embryonnairn de la F aute, qu’un pont
tournant jeté sur le Lay reliera bientôt au peLit port de !’Aiguillon-sur-Mer, terminus du
tramway de Luçon. A la Pointe de /’Aiguillon commence !’Anse de l’Aiguillon, en demi-cercle,
sur laquelle débouchent le canal de Luçon et la Sèvre-Niortaise, dont la rive dr. seule
appQrlient :JU déportement. En arrière de la côte endiguée s’étend le Marais poitevin.
HYDROGRAPHIE FLUVIALE. Une parLie des eaux du département gagne la Loire par
la Sèvre Nantaise ou par !’Acheneau, écoulement du lac de Grnncl -Lieu; l’auLre partie s’écoule
vers !’Océan par les divers petits Oeuves côtiers.
La Loire se trouve encore à 18 kilom. du département lorsqu’elle atteint NanLes, point qui
en est le plus proche.
La Sèvi·e Nantaise, 1ll~e dans Je départe.ment des Deux-Sènes, touche à celui de la Vendée,
(ju’elle ~épare pendant ’15 kilom. du premier, en aval du pont de la voie ferrée de Tours aux Sablesd’Olonne;
pui s, coulant clans une vallée encaissée, elle pénètre entièrement dans le département,
passe au pied de Mor ~ag ne et, en aval de cette ville. n’appartient plus que par sa rive g.
au déparlcment, qu’elle isole de celui de Maine-et-Loire d’abord et de celui de la Loire-Inférieure,
dans lequ el elle pénètre ù moins de ‘I kilom. en amont de la pitLoresque Clisson. Pendant son
cours de 70 kilom . clans la Vendée, elle s·augmente, par sa ri1·e g., de rivières souvent à sec
l ‘été : le ruisseau du Blanc, la Grume, la Morle . Hors du département, elle reçoit le Maine,
formé de la réunion du Grand-Maine et du Petit-Maine. Le premier a sa source au N.-E.
des Herbiers, quïl arrose; le second à 2 kilom . 5 au N.-E. cles Essarts; ce dernier,
grossi (rive dr.) du Vendrenneau, qui passe au pied de St-Fulgent et (rive g.) du 1•uisseau du
Bourreau, se réunit au Grand-Maine un peu en aYal de St-Georges-de-Montaigu; ainsi doublé, le
Maine baigne Montaigu et passe dans le département de la Lo i1·e-Inféricure.
Le lac de Grand-Lieu absorbe !’Oignon, qui n’a que son eoms supérieur clans le département
et la Boulogne. Cette riYière tortueuse naît au S. des Essarts, reçoit (rive dr. ), à sa sortie du
département, l’Issoire, puis hors du département, (rirn g.) la Logne qui laisse ,Sur l’autre rive la
petite ville de Legé (Loire-Inférieure).
FLEUVES COTIERS. Le Fallc1·on, qui sort de Lerre au N.-0. de Palluau, sépare pendant
plusiems kilom. le département de la Vendée de celui de la Loire-Inférieure, pénètre dans
cc dernier, où il arrose Machecoul , puis se sépare en deux bras formant l’île de Bouin: l’Étier
du Sud au N., l’b’t.ier du Dain au S.
Le Grand Étiei·, que forment di\•ers ruisseaux, passe près de Challans et se di\·ise en deux
bras, dont l’un, le Canal du Grand Étier, va finir dans le Goulet de Fromentine et dont l’autre