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à la pointe de :\lus de Loup, à g. de l’embouchure de la Seudre; aux pointes et aux
conches de la côte ent1·e SL-Palais cl Hoyan, cnlln.
L’ile de Hé rept’oduit les tl’aits géologiques de la côte d’Aunis, dont elle est Je pro-
Jo11gem ent et ~t laquelle elle est rattachée par des barn.:s sous-marins. L’île d’Olérnn est
fo1·1née d’un noyau crétacé et JUrassiq ue, qu’un bout’l’clet de duues sablonneuses protège
sur la côle O. Toutes deux ont des dépôts vaseux sm· la côte opposée que les coura nts
a111èucnt.
Saus la !lxalion des dunes pai· des planlations de pins et quelques travaux d’e ndiguement,
les îles aurnient peu ü peu disparn sous l’effort r(!pété des flots de la met’.
Au point de vue topographic1ue, la Cliarcnte-Inférieurc se compose de collines peu
élevées, de niarais, de plaines el de dunes. Le point culminant, 17’2 m., se lrouve au S.
de la forêt d’Aulnay, dans la pat’Lie N .-E. du département; dans la pal’lie S.-E. on
trouve une cote de lll2 m. euL1·e le Palais et le Lary, au N.-N. -E. de Montguyon , 111 m.
à Archiac et 108 m. au S.-E. de Pons ; plus au N., ü Burie, on trouve 104 m. A parLi1· de
la Jisièrn orientale , les hauteurs s’abaissent d’uue façon t1·ès rapide vees Je S .-0~
On peut diviser la Charenle-Inférieu1·e en plusieurs régions naturelles disliu cles. Le
Marais, qui corn prend environ 70 000 hectares, se subdivise lui-même en mm’ais 1nottû lés
qui compl’cnncnt les cantons de Marans, de Courçon et la paetie N. de celui de H.o chefort;
en marais ulils qui couvrent ceux de St-Agnan et de “.Vlarcnnes; en mai’ais ;;alanls
siLués dans le canton d’Ars-en-Hé, dans la parlie orientale des cantons de St-Pieere cl
d11 Chàteau (ile d’Oléron). Le i\larais reparalten outl’e au S.-0. du canlon de ;\iirambeau,
enlre la rive d. de la Girnnde et les collines qui la dominent depuis St-Bounet
jusqu’au delà de St-Thomas-de-Couac. Les Dunes, en dehors de celles des iles de Hé
et d”Olél’on dont nous avons déjü parlé, comprennent la pt’esqu’île rectaugulairn
d’Arvei·t, enlre la Seudre el la Gironde. Avant leue fîxalion, ces dunes ensevelissaient
les villnges, si bien que l’on disail : « Les montagnes marchent en Arvert.» Leur sul’face
totale atteint 55 000 heclal’es. On donne le nom de Pays-Bas à une plaine ondulée de
te1Tes argileuses qui se poursu it dans le dépal’lcment voisin de la Charente; son
altitude moyenne est de 20 m. et sa surrace de GOOO ltectaees dans le département. Elle
recouvre les cantons de Burie, de St-Hilail’c et de l\Ialba . On donne le nom de
Champagne à une région de craie tendre qui 11 ‘occupe, dans la Clrnrenle, que le
can ton d’Archiac, région jadis planlée de vignes el fournissant les meilleures eaux-devie
de Franoe ; elle est aujourd’hui en partie livl’ée il la cullu re. En!in la Lande ou
Double, qui ne comprend que des brandes, des landes de bruyères avec des bois de
pins et des vallons marécageux, s’étend sur les quatl’c cantons S. de l’arrondissement
de Jonzac; sa surface est d’envit’on 55 000 hectares.
Hydrographie
LITTORAL. ll commence, dans l’anse de l’Aigttillon, à l’embouchure de la Sèvl’e Niortaise, dans
laquelle débouche, à 5 kilom. en amont, le Canal mal’itime de Mal’ans à la mei·. L’anse circulaire
de l’Aiguillon, dont l’étendue diminue annuellement pat’ s uiLe de l’apport conLinu de vases et
d’herbes, n’a plus que 5 kilom. ‘lOO m. d’ouverture, de la Pointe de !’Aiguillon à la Pointe
St-Clément. En avant des digues de proteclion s’étendent des terres basses et marécageuses ;
en nrrière, le canal d’Andilly et le canal de Villedoux, l{Ui servent à l’évacuation des eaux du
Marais, s’éclusent d’une part à leur pied et de l’autre au canal de Marans à la Rochelle. De la
Pointe St-Clément à la Pointe St-Marc, qui ferme au N. le bassin de la Pallice, la côte, dont l’allilude
varie de ’10 à ’16 m. et qui est bordée de roches découvrnnt à marée basse, se dirige,
sin ueuse, du N.-E au S.-0., vers la Pointe de Sablcmceaux, au S.-E. de l’île de Ré. A quelques
centaines de mètres sont bàlis les vi llages d’Esnandes, qui possède une église forLiflée et de