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l::int, à 1~ kilom. en amont, s’é lè1·c. il lï11tfrieur d’une boucle qu’elle forme, la ville de Rochefort.
qni y possède sut· la rive dr. u11 port militaire cl un port de commerce. Outre di ve rses fosses
et cales de const1·11cli n11 , le premier comprend deux bassins de radoub , des forges, des ateliers
de construction de 1n achi n e~, de c haudronneri e et de tolerie, de menuiserie, de tonnelleri e, des
scieries, dr” magas ins de mùlure, des magas ins génér:rnx et particuliers, des ::ileliers de sc ulpture,
unr S::i llc des Modèles, une salle d’Armes, une École de navigation et de maistrance. Jl
renrrrmc en outre dans sou périmètre : l’I-Iôtel de la Préfecture maritime, les bureaux de la
i\’lajorill-, du Commiss:irial des cons tructions navales, des Travaux hydrauliques de l’artilleri(‘,
dcf’ Mouve ments du Port. Le port de comme rce, qui lui fait s uite, comprend une entrée particulière
dunnanl accès il deux bassins ù JloL et le port de la Cabane carrée avec ·1 bassin à not.
Plus en amnnl encore est le petit port de commerce de Tonnay-Charente, également sur la
1·ive d1-. de la Cha re nte, que franchit un pont s uspendu é levé de 18 m. au-dess us du neuve.
Sur la cote vaseuse el dentelée qui s’é tend de la Clrnrenle ù la Pointe du Chapus, débouche
le llav1·e de IJrouagc , dans lequel tombent le Canal de Emue el Je Canal de Mérignac; en arriè1·e
se déve loppe une vaslc étendue de marais salants, sillonnés de canaux, au-dessus desquels
t•me t•genl quelques îlots. C’est dans ce milieu insalubre que se trnuve Brouage dont les vieux
remparls, e11tolll’ant une vi lle abandonnée, s’aperçoivent de loin. Plus près de la Pointe du
Chapus, que précède le vieux fort isolé et abandonné du m?me nom, et à dr., sont les marais
salants du Châtain qui se terminent à la Pointe des Chardons. Le hameau du Chapus est au fond
d’un petit haue. Il gagne en import!lnce depuis le prolongement de la ligne de i\fo1·e nnes jusqu’à
la Pointe, où se trouve l’embarcadère pour S t-Trojan et le Château d’Oléron, dans Iïle d’Oléron.
De I:i Pointe du Chapus jusqu’à la Pointe cl’A1·ve1·t, la cote forme un angle rentrant dont le
sommet coïncide avec l’embouchure de la Seud1·e. Cet angle es l fermé au large par l’exlrémiL1\
de la cote ori e nta le de l’île d’Oléron. Entre celle dernière et la Pointe d’An•ert, s’ouYre le
Pertuis de Maummson, si tristement cé lèbre. Sur le littoral, du côté de Marennes, les champs de
cultu re alternent avec les Yignes et se poursui1-ent le long de la Seudre par des marais salants.
De l’autre coté de r esl11aire ,
