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INDUS T RIES AGRICOLES. La minoterie occupe clans le clépartemeut un grand nombre
de moulins, soit à vent, soit mus pat· l’eau: ù Condac, sur la Charente; ù Co nfol ens (la GrangcCombourg);
à ~Io utbro n , sur la Tardoil’c; à St-Claud, s ur le Son, e tc. Ango ulème et Ruffec ont
des brasseries. L’importante indus trie de la distillerie des vins es t Cil par t ie localisée dans
l’a!’rnnclissement de Cognac, sauf riuelques établi ssement;; dans le:; ca nlons de I\o uillac, Blrtnzuc,
Barbezieux et Montmoreau . Il y a des beurreries aux envirnn:; d’r\ ngo ulème, ù Barbezieux, ù
;\Iontmoreau. La confiserie cl ‘Allgoulèmc est assez renommée. L’indm; trie des bois est surtout
représentée pal’ des scieries mécaniques pom· caisses ù bouteilles, pal’ plusieurs tonnelleries
et cercleries. On compte aussi quelques carrosseries et plusieurs fabri11ucs de p aillons.
INDUSTRIES MÉTALLURGIQUES. Le seu1 haut-fo urn eau en activité eu JUOO, celui de la
~Ioth e-Fe uillade, a produit GUO T. de fonte au boi:;. La forge de Champla uri er (c. de Nieuil) a
produit 242 T. d’ébauches en acier, des tinées ù l’agricultme. En dehors de ces usines, il exi ste
.~ fonderies de 2° fu sion (non co mpris l’établissement de Ruelle), di sposant de i cubilots et
occupant en moye1111e 120 ouvriers. La fonderie de canons pour la ma rin e, fondée ù Ruelle en
li50, emploie Cil moyenne ‘1800 ouvriers; elle dispose d’une force de ‘1000 ch evaux-vapeur, dont
200 hydrauliques. Ou y voit des fours à réverbère, des ateliers où ‘ se moulent et s’ usinent les
canons, une fonderie de bronze, etc. Le matériel est o rganisé pou1· fomnir pat· an 700 bouches
à feu envi ron. Citons en outre, clans le dépaltcment, les aciéries de Sireuil et de Taizé-Aizie; les
forges d’Angoulème, Chirat, Combiers, Roussines (i\Ioutisson), Sireuil et Verrières; les fonderies
et t réfileries d e cuivr e d’Angoulèrne et de la Cournnne; les fonde ries de fonte d’Angoulème, de .
Cognac, de l’Isle-d’Espagnac et de Nieuil; les fabriques de t oiles mé talliques pour papeteries
d’Angoulème, de la Couronne et de St-Paul-de-Lizonne, de tamis de i\’lontbrnn. Angoulème,
Aigre e t Cognac eonstruisent des chaudiéres à vapeur ; en outre, Angoulème fait des essieux
e t de la grosse horlogerie, Cognac de la grosse quincaillerie. Pranz~1c possède une clouterie .
Quelques serrureries et atel iers de ferblanterie sont de plus disséminés dans le département.
INDUSTRIES CHIMIQUES. L’établissement le plus important est la poudrerie d’Angoulèrne.
Le département possède aussi quelques teintureries.
INDUSTRIES TEXTILES. Ces industries sont peu importantes et comprennent smtout la
fabrication des feutres pour papeterie qui a cieux centres : l’Isle-d’Espagnac et Nersac. Ces deux
villes ont de plus des filature s de laine et de c oton, ainsi qu’Angoulème, qui produit de la toile
et des tricots. La Rochefoucauld fabrique des draps, du fil et du galon; St-Laurent-de-Céris, des
llanelles rayées et des étoffes grossières. Des cadis, des droguets et des serges sont livrés par
Nersac; des ganses et des lacets par les environs de Confolens.
INDUSTRIES DIVERSES. La papet erie, à laquelle il faut .rattacher là chiffonner ie, se
répartit en 5 groupes: celui d’Angoulème et des environs, où se trou vent les ateliers de façonnage
du département ; celui d’Aubeterre (Moulin-Neuf) et de Saint-Séverin (!’Épine et Marchais); celu i
du Confolentais (Confolens et Exideuil). Les papeteries du premier groupe, de beaucoup les
plus impor tantes, sont alimentées pat· les belles eaux de la Charente, de la Touvre, des EauxClaires,
de la Charrau et de la Boëme. On en compte une trentaine environ. Le département
possède près de 60 établissements de t annerie, corroirie, mé gisserie ou chamoiserie ; les
principaux centres de ces industries se trouvent à Angoulème, Baignes, Confolens, Ma rthon,
Nanteuil et La Rochefoucauld.
