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INDUSTRIES MÉTALLURGIQUES. Les usines métallurgiques en activité sont celles du
Boucau, de Labouheyre, de Pontenx-les-Forges et de Castets. L’usine d’Uza n’a fabriqué que des
produits de seconde fusion en ‘1900. Placée à l’embouchure de l’Adour, l’usine du Boucau doit à
cette situation privilégiée de recevoir directement par eau ses matières premières: charbon d’Angleterre,
minerais d’Espagne, castine des Basses-Pyrénées. Les bateaux qui les apportent y trnuvent
comme fret de retour les poteaux de mines des Landes, dont le Boucau est un des principaux
ports d’exportation. L’usine, qui dispose de 4 500 chevaux de force et occupe une moyenne de
·l 700 ouvriers, possède 3 hauts fo urneaux au coke, 3 cornues Bessemer, 2 fours Martin, rn fours à
réchauffer, 5 Lra ins de laminoirs, ‘1 36 fours à coke. En ‘1900, elle a produit 71 784 T. de fonte et
HO 3!J5 T. d’acier. On y a traité ·123000 r. de minerai de fer d’Espagne, 3.100 T. de minerai de
manganèse de l’Ariège, 3200 T. de chrome et l’on a employé ‘150000 T. de charbons anglais,
87 OüO T. de coke du Boucau et 51 000 T. de cas Li ne. Les 3 autres usines ont occupé 210 ouvriers
et produit 5072 T. de fonte pour affinage et pour moulage et 2 O;J7 T. de fer.
St-Paul-lès-Dax possède les forges d’Abesse, Mont-de-:\farsan des fonderies de fer, de fonle
(2• fusion) et de cuivre. Cette dernière ville construit des machines agricoles .
INDUSTRIES CHIMIQUES. Elles comprennent les fabriques de cierges e t de chan delles de
Dax et de Mont-de-Marsan; de savons et de b ou gies de Dax; les fonderies et blanchisseries de
s uif de cette mème ville; les usines de produits r ésineux du Marensin, de Dax, de ;\lont-de-J\Iarsan.
L’extraction de la résine du pin maritime est une source de r ichesse inépuisable pour les Landes.
Aussi le département n’a-t-il pas hésité à fournir une subvention annuelle au laborato irn de
ch imie appl~quée à l’industrie des résines, institué à la Faculté des Sciences de l’Université de
Bordeaux et dont la mission consiste, en dehors des essais, analyses et recherches purement
s cientifiques, à fourn ir aux usines landaises des ingéni_eurs-chimistes dotés de connaissances
techni<1ues spéciales. De la résine on retire une toule de prnduits.
INDUSTRIES TEXTILES. Elles ne comprennent guère que quelques filatures de lin. IIaget
rnau fnbrique du linge de table ; quelques centres produisent des étoffes grossières en laine.
INDUSTRIES DIVERSES. Mont-de-Marsan fait de la chapellerie. Dax et Hagetmau ont des
tann eries
En résumé, le département, en HJOO, comptait 396 établissements dont 360 en activité, disposant
de 510 machines d'une force de 8 000 chevaux-vapeur.
Commerce
Le dépa1tement exporte des prodmts r ésineux, du bois de pin débité sous plusieurs formes, du
liège, des métaux (fer, fonte, acier), des eaux-de-vie, du tabac, du miel, etc.
Il importe des blés et farines; de la houille; du minerai de fe r ; des articles de modes et nouveautés,
d'ameublement; des articles d'habillement, des denrées coloniales, des liqueurs, etc.
En '1900, le tonnage effectif des marchandises sur les rivières navigables a atteint les chilîrcs
suivants: Adour '127 !J67 T.; Midouze 5 84!) T.; Luy 415 T.; Gaves réunis '16 947 T. En outre le fi o LLage
sur les deux Leyres a atteint 4322 T. en 367 radeaux.
En '1901, Mont-de-Marsan a occupé Je 67• rang parmi les succursales de la Banque de France
avec un chiffre d'affaires de 30 887 500 fr . Mont-de-Marsan est le siège d'une Chambre de Commerce
dont la circonscription embrasse tout Je département des Landes.
Voies de communication
