Dernières nouvelles
Accueil / Machines à vapeur / Machines à vapeur à flux continu

Machines à vapeur à flux continu

machines-a-vapeur_page_23

vide étant obtenu au moyen d’une pompe à air
montée à son extrémité.
Tout l’ensemble moteur est groupé dans un
espace restreint, afin de diminuer les pertes
par rayonnement. En outre, l’indépendance
de la chaudière et de la machine, tout en per-
Fig. 243
Locomobile Larbodièrc
mettant de les installer séparément, met la
machine à l’abri des dilatations du générateur
et présente de grandes facilités de transport,
de montage et d’adaptation aux différents locaux.
Le groupe se construit aussi en locomobile
(fig. 243 et 244).
Les machines à vapeur s’adaptent à de nombreux
emplois spéciaux en dehors des machines
fixes ou mi-fixes pour production de force
motrice. Citons les locomotives, les pompes,
les machines soufflantes, les compresseurs
d’air, les marteaux-pilons.
Machines à vapeur à ftux continu – 133
73. MACHINES A VAPEUR A FLUX OON·
TINU. – Dans la mllchine à vapeur ordinaire
telle que nous l’avons étudiée, là vapeur est
introduite à l’extrémité du cylindre et le remplit
en poussant le piston qui, au retour, refoule
la vapeur en sens inverse; celle-ci s’évacue
par l’organe d’échappement placé du côté
du cylindre où a été faite l’admission. Une
telle machine pourrait être dénommée «à flux
alternatif», en raison du sens de marche de la
vapeur.
Dans les machines à flux continu ou équicourant,
la vapeur évolue tout différemment
dans le cylindre et circule toujours dans le
même sens. Ces machines ont été établies
d’après· les données de M. STUMPF, et les premières
datent de 1909. Le fonctiohnement
est le suivant:
La vapeur en tre dans un cy·
lindre à double effet par une
soupape d’admission (fig. 245),
refoule le pislon el s’échappe
à l’cxlrémilé opposée de la
course, laquelle coïncide avec
le centre du corps du cylindre,
par des lumières pratiquées
sur son pourtour et que le piston découvre.
Il n’y a pas d’organes d’échappement.
Les réimltats des nombreux essais faits par
les constructeurs sur ce genre de machine
permettent d’assurer qu’avec un seul cylindre
la consommation de vapeur par cheval-heure
est inférieure à celle d’une machine ordinaire
compound. L’exécution des machines monocylindriques
à flux continu est donc des plus
avantageuses, l’installation étant bien simplifiée
et bien moins encombrante. Les figures
246 et 247 permettent de comparer les dimensions
de cylindres d’une machine compound
ordinaire et d’une machine monocylindrique
à flux continu de mème puissance.
Les avantages marqués sont dus surtout à
ce que les pertes par refroidissement sont réduites
au minimum. Dans un cylindre, la vapeur
humide refoulée à l’échappement refroidit
les surfaces nuisibles des fonds et entraîne
des condensations de la vapeur d’admission
fraîche admise. La détente multiple diminue
déjà ces pertes; mais dans un cylindre de machine
équicourant, la vapeur d’admission ne
se trouve jamais en contact avec l’endroit par
où s’échappe la v11pcur humide
et il se produit un chauffage
intensif des fonds.
L’avance à l’échappement
esl d’environ 10 °/0, par suite
la compression est d’environ
90 °1o de la course. Pour éviter
que la pression ne devienne supérieure à )a
pression d’admission, on donne une grande
dimension aux lumi ères d’échappement el on
prévoit un raccord aussi court que possible
enlre le cyliadrc el le condenseur, afia d’assurer
un vide aussi parfait que possible.
Le cylindre se compose d’une partie centrale
cylindrique de forme simple et sans
chemise, et de deux fonds rapportés (fig. 245).
Ceux-ci sont munis d’une enveloppe de vapeur
et sont chauffés par la vapeur d’admission
qui les parcourt avant d’entrer dans le
cylindre. Chaque fond comprend aussi extérieurement
à l’enveloppe un compartiment
servant éventueHement lorsqu’on passe de la

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*