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ajustage_328 – Tours: description

mère, qui lorsqu’elle tournera l’entraînera d’un
mouvement de translation. Ce mouvement sera
ainsi intimement lié au mouvement de la vis,
condition nécessaire pour le filetage, comme
nous le verrons plus loin, puisque le chariot
avancera d’une quantité strictement égale au
pas de la vis pour chaque tour de celle-ci.
Afin de pouvoir, à volonté embrayer ou débrayer
l’avance du chariot sans arrêter le mou- 1
vement de rotation de la vis et par conséquent
le mouvement de la pièce, il suffit que l’écrou
soit en deux pièces et puisse s’ouvrir ou se refermer
sur la vis, ou encore que l’on ne prenne
qu’une fraction d’écrou avançant vers la vis
ou reculant. Il y a, pour réaliser cela, une quantité
de dispositifs différents. Celui représenté
figure 752 est l’un des plus simples: un levier
agit sur un arbre à 2 cames; celles-ci se déplacent
chacune dans une encoche ménagée
a
c
Fig. 153 (a, b, c, d)
dans deux barres d’acier horizontales qui portent
les demi-écrou. Ces derniers sont faits généralement
en bronze pour ne pas user la vismère,
chose extrêmement importante pour la
bonne exécution du filetage, et sont facilement
démontables pour leur remplacement.
La rotation de la b.arre de chariotage amène
le mouvement de déplacement du chariot par
en dispositif un peu plus compliqué. La barre
consistant en une tringle d’acier creusée dans
toute sa longueur par une rainure pour le coulissage
de clavettes que porteront les organes
du chariot, ne peut transmettre qu’un mouvement
de rotation, lequel n’amène une translation
du chariot qu’en étant communiqué à un
pig_non. l?renant appui sur une crémaillère c
fixee r1g1dement · tout le long du banc, parallèlement
à et généralement au-dessus de la vismère
et de la tringle.
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Voici la description· d’un des dispositifs
adoptés (fig. 753, a, b, c, d). Sur la tringle T
peut coulisser à clavette longue un ensemble de
2 pignons coniques B et C (fig. 753 a) qui se
trouvent ainsi constamment entraînés d’un
mouvement de rotation par la barre. L’un ou
l’autre de ces deux pignons peut, suivant la position
du bouton N engrener avec une roue
conique A sur le moyeu duquel est taillé un
· pignon droit p engrenant avec une
roue r (fig 753 b). Celle-ci porte un
cône intérieur à friction sur lequel
peut ou non s’embrayer selon le
serrage du bouton H un cône mâle G
qui entraîne un pignon p 1• Ce
pignon p1 engrène avec une roue R
(fig. 753 c) qui solidaire d’un pignon
P lequel agit sur la crémaillère
F pour assurer le mouvement
de déplacement du chariot U sur le
banc V auquel cette crémaillère est
fixée de façon rigide.
Mais on · a très souvent besoin
d’un dispositif permettant le déplacement
rapide à la main, du chariot
sur le banc, soit pour amener le
chariot en place pour le début du
travail, soit pour recommencer une
nouvelle passe. Ce mouvement
s’exécute toujours par pignon et
crémaillère. Dans la figure 753, d,
on voit le dispositif employé: par
un volant agissant à l’extrémité de
l’arbre K on agit /)Ur le pignon p~
lequel engrène tout comme Pi.
avec la roue R.
Mais, pourquoi, se demandera le lecteur,
cette complication d’une barre de chariotage
pour assurer le mouve~ent. de transla~ion _du
chariot, alors que la v1s-mere peut tres bien
assurer le même mouvement ?
C’est que la vis-mère, comme son nom l’indique,
doit être et doit rester un organe de
reproduction, par conséquent un organe que
l’on doit ménager si l’on ne veut pas que les