me les appareils de levage, par des ouvriers
expérimentés.
Dans ces conditions, il est nécessaire de
commander les mécanismes par des dispositi~s
simples, toujours prêts ~ fonctionner automahque111ent
et sans surveillance. Les machmes
motrices doivent, pour répondre aux efforts
extrêmement variables qui leur sont demandés,
présenter une grande élusticité de puissance.
On désigne sous le nom de monte-charge
les appareils qui sont plus spécialement réservés
au transport des marchandises.
Ces appareils ont pris un grand_ développement
à l’heure actuelle dans les rnstallat10ns
industrielles: usines, garages, magasins, etc., et
même dans les maisons de rapport, où ils relient
les sous-sols aux différents étages.
Les ascenseurs et monte-charges modernes
peuvent être divisés en trois catégories principales,
suivant le mode d’énergie employé pour
les actionner. On distingue: les appareils hydrauliques,
les appareils aéro-hydrauliques mus
par l’ail” comprimé, et les appareils élc<.:trique;,,.
Dans la catégorie des monte-charges, on peut
y ajouter les appareils à bras mlis par corde
sans fin ou par manivelles, les appareils actionnés
par transmission mécanique, et les appareils
pneumatiques à action directe.
Nous allons énumérer, et décrire succinctement,
les différents types d'ascenseurs et monte-
charges existant à l'heure actuelle, en faisant
ressortir les avantages et les inconvénients
de chacun d'eux. .
La plupart des appareils présentés ci-après
sont des types normaux des ateliers OtisPifre.
248. ASCENSEURS HYDRAULIQUES. ·A
puits, sans équilibrage. - Ce type d'ascenseur
est le premier qui ait été généralisé en
France. Depuis nombre d'années, le prix élevé
de l'eau de ville a rendu son emploi moins
fréquent.
li reste néanmoins très intéressant et pratique
pour les hôtels particuliers, où le service
est peu intense, ou bien quand il est possible
de grouper plusieurs appareils d'un mème immeuble
et de les alimenter par une installation
centrale, produisant l'eau à haute pression et
à prix réduit.
Les organes moteurs se réduisent à un cylindre
logé dans le sol, et à un piston en acier
portant la cabine.
La manoeuvre le plus généralement adoptée
dans ce cas, est la manoeuvre électrique universelle,
dite « à un bouton par étage ». Il suffit
d'appuyer sur un bouton pour que la cabine
se rende immédiatement à l'étage correspondant,
quel que soit le sens de marche nécessaire,
et quel que soit le niveau où ait été faite
la manoeuvre.
Un organe élastique placé à la" têl« du cylindre
limite à un maximum connu la pression
intérieure, · et produit l'arrêt en haut de la
course en cas Lie .déréglage de la manoeuvre.
L'appareil décrit ci-dessus, ne comportant
pas d'équilibrage des poids morts, peut être
appliqué à de puissants monte-charges, lorsque
l'on dispose d'eau à haute pression et à prix
réduit.
Ascenseu1•s hydrauliques à puits, avec
équilibrage inférieur par compensateur. -
Dans le cas de service intense, il est nécessaire
d'équilibrer en partie les poids morts de la cabine
et du piston, de façon à réduire la dépense
d'eau.
Le compensateur employé à cet effet est une
sorte d'accumulateur hydraulique, dont les
contrepoids d'équilibrage s'ajoutent à l'action
de la pression motrice lorsque la cabine monte.
A la descente, les poids morts de la cabine
et du piston remontent les contrepoids.
La fig. 993 représente un compensateur. Ce
type d'appareil convient aux plus fortes charges
et aux plus grandes vitesses. Les arrêts aux
étages sont faits à la main par le conducteur.
Fi g. OO:l - Compensateur Pifrc
Les arrèts en haut e( bas de course sont assurés,
en cas de négligence du conducteur, par
un triple mécanisme de sécurité.
Il est possible, dans le cas de vitesse moyenne,
d'employer avec ce type d'ascenseur une
manoeuvre a corde avec arrêts automatiques
à tous les étages, ou une manoeuvre électrique
Ascenseurs hydrauliques à puits, avec
équilibrage supérieur. L'équilibrage est
parfois obtenu par un contrepoids relié à la
cabine au moyen d'une chaîne ou