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Locomotives et Wagons_Fabrication du combustible pulvérisé – 509

res. Les cylindres HP sont à l’arrière et envoient
la vapeur dans les cylindres BP placés
à l’avant ; la vapeur traverse le surchauffeur,
puis est évacuée ; des tuyaux articulés relient
les cylindres .avant au surchauffeur.
Nous donnons les caractéristiques d’une de
ces locomotives comportant deux groupes de
10 roues motrices chacun avec bissel avant et.
essieu porteur arrière : poids total. 279 tonnes,
poids adhérent 249 tonnes; longueur
sans tender 20 mètres ; roues motrices de
1 m. 45 ; cylindres de 711 m/m et 965 m/m
de diamètre avec 813 m/m de course ; chaudières
avec 7 m2 5 de surface de grille, brûlant
du pétrole ; pression de la ·vapeur vive,
15 kg.
La Compagnie Baldwin a établi des locomotives
articulées à grande vitesse pour
trains de voyageurs avec 5 essieux moteurs
(1 groupe de 4 et un groupe de 2), un bogie
avant et un e_ssieu porteur arrière. Les carac-
– – –, ‘r 1
-1
1 600 800 r– – —,.– – -i
Fabrication du combustible pulvérisé – 509
convénients: engorgement des tuyaux d’alimentation,
difficulté de pulvérisation.
Certains procédés (Welphy et Stor()r, en
Amérique, Crampton en ‘Angleterre, Wegener,
Friedeberg, Schwartzkopf, Rühl, Decamp, en
Allemagne); perfectionnèrent les méthodes de
fabrication du combustible pulvérisé et, à
partir de 1!!95, l’emploi du charbon pulvérulent
entra · dans la pratique industrielle.
Depuis 1902, le charbon en poudre a été
utilisé aux Etats-Unis non seulement dans les
foyers de chaudières fixes et locomotives,
mais aussi dans les . foyers industriels et de
chaudières marines. En Europe, son emploi
s’est rapidement développé dans ces dix dernières
années.
En France, il est fréquent pour l’alimentation
des foyers des fours rotatifs employés dans la
verrerie et la céramique, et des foyers _des chau.
dières des centrales modernes, mais il n’a pas
été étendu jusqu’ici aux foyers· de locomotives.
Fig. 1165 – Locomoli ve à voie ct roite à 3 ess ieux. Cons l.ruclion Decauville
Poids de la locomotive il v ide
env iron . . . .. . ….. .
Poids de la locomotive avec a p·
provis ionneinent complet ••
Poids adhér ent en c harge rnoy.
EITort de traction • . . • . . .
T imbre de la chaudi ère ….
9000 J{g
12000 »
10500 •
1930 •
12 »
Diamèlre des cylindres • .
Course des pi s tons • . •
Empattement tolal .. . ..
Surface de ch a ulJe du foyer
Surface de cha uffe des tubes
Surface de cha uffe Lol.al e .
Surface de la grillq . …
Om ,230
Om ,320
lm.600
2m•,40
15m•,90
18m•.30
Om’,52
CapacilC des soules i.l eau . ,
Capacité des soules il charbon
Rayon minimum des courbes
Poids minimum du rail . . .
)
Long. sa ns Lampons.
Gabarit Largeur extrême . •
Hauteur . ..• ..
1500 1
600 Kg
25 m
12 Kg
4m ,440
lm,950
2m,700
téristiques d’une de ces machines sont : roues
motrices de 1 m. 85 de diamètre, poids total
170 tonn es, poids adhérent 121 tonnes;
Signalons enfin la nouvelle réalisation de
cette Compagnie · américaine, consistant à articuler
la chaudière elle-même .au moyen d’un
raccord flexible, chaque moitié de la chaudière
faisant corps avec son train d’essieux.
F. Utilisation du combustible
pulvérisé
286. HISTORIQUE. – L’idée d’utiliser pour
la chauffe des chaudières le charbon réduit
en fine poussière, date de près d’un siècle,
puisqu’elle se rencontre déjà dans un brevet
anglais pris en 1831. Elle fut, en même temps,
appliquée en Allemagne pour le chauffage
des fours à briques, pour le soudage et d’autres
opérations métallurgiques et de •nouveau
en Angleterre pour la chauffe des fours de
verrerie. On se heurta, a u début, à divers in-

287. FABRICATION DU COMBUSTIBLE
PULVERISE. Nature du combustible.
– La nature du combustible qui peut si: prêter
à la pulvérisation est assez variable. En
principe, le charbon à employer peut avoir
une puissance calorifique moyenne, mais il
doit posséder une faible teneur en cendres. (inférieure
à 10%) et contenir une quantité d’eau
inférieure à 15%.
Ces caractéristiques constituent un charbon
de valeur moyenne. Mais oil peut, à larigueur,
utiliser un charbon médiocre (faible
puissance calorifique, grande teneur en
cendres et eau) à la condition de réaliser une
pulvérisation plus parfaite. La pulvérisation
du charbon moyen doit donner un résidu de
10% au passage dans le tamis de sept mailles
au millimètre ; celle du charbon médiocre,
un résidu de 5% dans les mêmes conditions.
La puissance absorbée pour la pulvérisation
est proportionelle à la teneur en
cendres pour une même qualité déterminée
du combustible. L’augmentation de ténuité
rend la combustion plus complète, permet
une dessiccation plus intime et empeche la