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104 LE SON SA PERCEPTION. SA FORMATION GLOTTIQUE

en avant simultanément par ses deux apophyses,
sans que rien d’autre que son ligament puisse le
retenir en place; il faut même que l’épingle des
auteurs soit solidement fixée dans le cricoïde pour
que la simple attitude de phonation n’arrache pas
l’aryténoïde de sa selle cricoïdienne. Celte épingle fait
de l’aryténoïde un levier du premier genre sollicité
par ses deux extrémités dans le même sens; il faut
donc que le point d’appui soit capable de résister à
cette double traction; ce qui n’existe pas sans
l’épingle.
Enlevons donc cette épingle et laissons tomber
la théorie de tous les traités classiques : elle est
fausse et grâce à: elle, depuis près d’un siècle, tous
les diagnostics de paralysie partielle de la glotte
rf-posent sur une physiologie absurde, qui a ellemême
pour base un corps étranger au larynx : une
épingle.
Quand on examine un larynx au moyen d’un miroir
laryngoscopique et sil’ on tient compte de l’obliquité
avec laquelle l’image glottique se montre dans le
plan du miroir, on reconnaît aussitôt que les cordes
vocales ne se meuvent pas, dans leur adduction et
leur abduction, dans un plan horizontal, comme si
elles se rapprochaient ou s’écartaient simplement
l’une de l’autre. En réalité, elles ne se rapprochent
qu’en s’abaissant et ne s’éloignent qu’en s’élevant;
leur mouvement est un mouvement de volet, de
‘ clapet. Sur le larynx du chien, on constate également
que dans l’adduction les deux aryténoïdes basculent
en dedans, et qu’ils basculent en dehors dans
l’abductionr
Enfin l’examen des surfaces articulaires montre