115 LE SON SA PERCEPTION. SA FORMATION GLOTTIQUE

part des elf 01·ts qui s’opposent au 1’accourcissement
de ce muscle.
. On sait ~n effet que quand un muscle se contracte
il. se durcit peu, s’il lui est possible de se raccour:
c1r, c ‘est-è-dire s’il peul rar)procher l’une de 1′ t
d
. . au re
s~s eux_ msert1,~ns opposées ; mais si une force
s oppose a ce qu !l se raccourcisse, il se durcit d’autant
μl~1s que la lutte est plus grande.entre les forces
conlra1~es: o,uand nous contractons notre biceps
pour. fle~h1r lavant-bras sur le bras, le muscle se
durci~ tres p~u en se contractant, si rien ne s’ oppose
a la flex10n du bras; mais si, engageant l’avan~-
bras sous une table, nous l’empêchons de se
reph~r s~r le bras, nous sentons notre muscle se
durcir d autant plus que notre effort est plus
grand.
Il en est de même pour le muscle de la corde
:ocale. }l se contracte, mais des forces s’opposent
a ce qu il :approche ses insertions ; il se raidit donc
et se durcit. Quelles sont ces forces?
Du côté du bout postérieur de la corde nous
trouvons le sphincter_inféro-externe, que n~us sav?
ns for~é par le crico-aryténoïdien laléral associé
au c1·1co-aryténoïdien postérieur. Ces deux musclüR,
11 conlractant, tendonl ù fait·e basculer en
tlcho~ los aryténo~dos ot à ouvrir la glotte.
Mais ln contracl1ou du sphiucler interne, foriné
en av1wl par 1011 flhro11 du lhyro-arylénoïdien
surtout p11_r nH lihro11 ‘ lornos, el, dans l’attilud;
de pho11ut1011, 11111• l•111 lih1·os Lrnnsverses de l’ar –
ténoïdien, 11’opprnrn à l’ouvol”lure de la glotte. y
L~ s~s~èmo co11trrtelile constitué par les cricoa~
yteno1diens laléraux el poslérieurs des deux
co~~s et le muscle aryténoïdien transverse en haut,