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125 LA VOIX LIBRE ET SES RENFORCEMENTS

la paroi vibrante. Ce branle de la masse d’air épouse
la périodicité, l’intensité, la forme de la vibration
qui lui est communiqu6o, mais c’est maintenant
l’air qui vibre, c’est uno masse Ouide dont la pression
varie selon un rythme périodique et qui devient
ainsi un corps sonore d’une oncluosilé que n’avait
pas le bois de la lable d’harmonie cl moins encore la
corde. Ces variations périodiques do pression de l’air
enfermé dans le violon se communiquent, irradient
à l’air extérieur gràce aux f f entaillées dans la lable
d’harmonie et l’ébranlement aérien, la pulsation
manométrique qui animent l’air ambiant, se propagent
jusqu’à nous et s’emparent de notre enregistreur
sensoriel, l’oreille. C’est alors que l’ébranlement
est réellement ce que nous appelons son,
c’est-à-dire la sensation sonore.
La corde de violon est actionnée par la friction
de l’archet, et la sonorité produite par le violon
dépendra sans doute Je la force avec laquelle frotte
l’archet, mais aussi, entre autres conditions, de la
liberté d’oscillation que garde la corde, en se reprenant
à chaque instant à l’action de l’archet. Plus la
corde sera lifn·e, c’est-à-dire plus elle pourra osciller
sous l’archet à pleine période, comme si, en quelque
sorte, elle vibrait spontanément, plus le son ~era
beau . Quand nous faisons chanter une coupe en promenant
sur le bord du cristal la pulpe mouillée du
doigt, nous sentons bientôt le cristal s’animer et
prendre le branle, et à ce moment il nous faut froler
assez fort, mais pas trop fort, pour avoir le maximum
de sonorité et de beauté dans le son. Si nous
ne frottons pas assez fort ou si nous frottons trop
fort, le son s’éteint, il est écrasé ou étouffé. Il y a