132 LA VOIX LIBRE ET SES RENFORCEMENTS

Liques sans accommodation des parois, qui absorb.
nt le branle sonore plus qu’elles ne le renforcent.
e Mais tendons, sans effort, la l?l~lité de l’ap.pareil
musculaire des parois de nos cavites pneumal~ques,
et aussitôt la sonorilé glottique prend l~ timbre
vocal; ce n’est plus seulement la glotte qui chante,
c’est la poitrine, la gorge, la bouche, les fosses
ales et · tout le corps qui deviennent sonores.
nLa’asi r ê’o ntenu dans nos cavi· t e· s vocal es d evi· en t
ource sonore à son tour et comme .cette n;iasse
sd ‘air a la forme propre aux c.avi” te’. s yneumat 1 ques
de chacun ne nous, elle prendimmedialement notre
t. bre nersonnel. C’est en quelque sorle le rnou- 1m i:- • , l . d
!age en sonoi·ité de notre. c~vlle ~oca e, q~i onne
à notre voix sa personnahle el fall reconnaitre c~acun
de nous à la moindre émission, pa~· la p?ys10-
nomie sonore, par le timbre de notre voix, qui nous
est aussi personnel que la forme n~ême .de n~s
cavités vocales et qui en est la mamfeslat10n directe.
.
Quand nous donnons ain~i à. toute notre parm
vocale la tension générale qui fait de nous un appareil
sonore sans fatigne locale ou générale, quand
la voix se forme toute d’une seule venue sans aucune
gêne, sans aucune consl~iction, sans :1ucun .renfor;cement
spécialement loca~OEé, notre v~1x est lz~re . C est
la voix qui nous est facile, celle qui nous v1~nl sans
y penser, uniquem~nt parce que .n~tre paroi vocal~
toule enlière, c’est-a-dire la paroi vivante de toutes
nos cavités pneumatiques, s’anime et s’accommode
à la vibration glottique.
Eludions donc celle voix libre, – celle qui a. le
maxin;rnm de sonorité par la meilleure adaptation
de forme des cavités pneumatiques et_ la meilleure