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137 LA VOIX LIBRE ET SES RENFORCEMENTS

toutes les notes de la voix humaine en général. Le
ténor peut donner des noles bien plus graves que
sa voix réelle; la basse peul monter très haut, et
à ne considérer que le son glollique, la voix purement
laryngée, nolro voix dépasse en haut et en
bas les limites réelles ùe nolre lessilure usuelle.
De même nous pourrions, sur le violon, lendre à
l’extrême la corde de mi, et faire donner à l’instrument
des sons bien plus aigus que coux qui
appartiennent à sa capacité de renforcement ; de
même nous pourrions détendre la corde de sol de
façon à pousser à l’extrême grave les sons que fournirait
l’instrument, bien au-dessous de sa capacité
de renforcement. Nous pourrions dire que, de par
ses cordes, le violon peut monter et descendre bien
au-delà de ses limites ordinaires; mais la vérité est
qu’il ne renforcerait plus ces notes additionnelles
vers l’aigu et le grave, et que pratiquement, elles
ne comptent pas dans la tessiture usuelle du violon.
Il en est ainsi de nos notes laryngées ; elles peuvent
monter dans le haut bien au-delà de notre voix
d’usage et descendre dans lo grave jusqu’aux limites
de la sonorité vocale. Mais o.u-dossus et au-dessous
de certaines limites, ces noles ne sont plus renforcées,
c’ esl-à-diro que nos cavités pneumatiqûes
et leurs parois ne peuvent plus renforcer le branle
donné à l’air vpcal par la vibration des cordes.
Il en résulte cette notion simple, que notre
voix d’usage, de chant, notre voix véritable com~
prend non les notes que peut fournir la. glotte,
J mais celles que peut renf orce1· notre appareil pneumatique
à parois vivantes. L’échelle des notes que
nous pouvons aussi renforcer normalement, sans