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ajustage_324 – Pratique du traçage

porter des distances. On emploie aussi le compas
à ressort (fig. 741 et 742) qui a l’avantage
de se régler plus rapidement que le précédent.
Pour le travail de précision on emploie le
compas à vis de rappel. Deux autres types de
compas servent aussi au traceur, concurremment
avec. les ouvriers machinistes, non pas
pour tracer, mais pour vérifier le travail exécuté
ou les cotes brutes d’une pièce à usiner: ce
sont le compas d’épaisseur (fig. 743) et le compas
d’intérieur (fig. 744), parfois réunis en un
seul appelé communément maître de danse;
Fig. 743 . Fig. 144
ces deux instruments peuvent, comme le compas
droit, être à simple articulation, à ressort,
ou à vis de rap_pel. Comme leur nom l’indique,
le premier sert a prendre et à vérifier les épaisseurs
des plaques, les diamètres des tiges; le
second à Jlrendre et à vérifier Jes diamètres
intérieurs des cylindr.es, les distances entre faces
internes quelconques.
Le maniement de ces compas, qui paraît très
·facile, demande cependant du doigté, car les
cotes doivent être prises .grasses, c’est-à-dire
que les pointes du compas ne doivent ni serrer,
ni lâcher la surface sur laquelle elles portent;
elles doivent y glisser à frottement doux ..
La même difficulté se présente pour se servir
correctement du pied à coulisse (fig. 745)
q_ui permet aussi de prendre les mesures intérieures
ou extérieures des pièces ou des parUes
de pièces de dimensions restreintes.
La règle et l’équerre, en acier de différentes
formes et grandeurs, sont des instruments connus,
sans particularités à signaler. Le trusquin
du traceur (fig. 746) Pst constitué par une
plaque de fonte assez lourde bien dressée sur
sa face inférieure, de façon à se déplacer sur
le marbre; une tige verticale est fixée su.r ce
socle, elle porte une .plaque perpendiculaire
qui peut coulisser sur elle et qui est munie
d’une pointe dont le réglage Jlarfait en hauteur
peut être assuré par une vis de rappel.
La pointe à tracer est le crayon du traceur;
c’est une simple pointe d’acier parfaitement
effilée et qui gravera sur la pièce les
traits à suivre. I.e pointeau dont le traceur se
sert en frappant dessus avec un marteau léger
est un cylindre en acier dont le corps est généralement
quadrillé pour être maintenu entre
le pouce et l’index et dont la pointe trempée
indiquera les points principaux du traçage.
Enfin le marbre, sur lequel se fera tout le
travail du traceur, est une plaque de fonte parfaitement
dressée et placee Lien horizontalement
à une hauteur d’environ 80 cm du sol.
Les dimensions du marbre diffèrent selon l’importance
du travail à exécu.ter; certains atteignent
trois mètres de largeur sur quatre de
long. ·
182. PRATIQUE DU TRAÇAGE. Les
pièces à tracer étant portées sur le marbre,
chaque fois qu’il est possible, y sont maintenues
dans la position convenable par des
cales généralement en forme de V. L’entaille
de ces V pe.rmet d’y placer les pièces cylin-
Fig. 146. Fig. 747
driques et de déplacer ces pièces autour de
lèur axe qui reste fixe dans l’espace. Les
pièces étant bien installées sur le m;irbre,
le traceur enduit les faces sur lesquelles il
doit travailler, d’une couche de pein;ture
blanche généralement constituée par du.
blanc d’Espagne délayé dans l’eau et additionné
de céruse J?OUr assurer l’adhérence, et
qui permet au trait d’apparaître plus distinctement.
Il reporte alors sur les pieces les contours
indiqués par le dessin, en se servant,
comme base de repère, du plan horizontal parrait
que lui offre la face supérieure du marbre.
Il porle ainsi sur la pièce toutes les hauteurs
verticales, grâce au trusquin qui, glissant constamment
sur le marbre, se déplace autour de
la pièce, et y trace à hauteur convenable des
lignes horizontales; les distances relatives en