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ajustage_Tours: – 327

part des autres machines-outils. Lorsqu’on
veut marcher directement, les ouvriers disent:
à la volée, on commence par écarter l’axe 02
de l’axe 0 1 de la broche, grâce au levier L et en
faisant pivoter l’arbre 0 2 sur ses portées excentrées;
de la sorte les engrenages D et E ne
peuvent plus engrener avec les engrenags C
et F. Pms on emmanche un boulon spécial,
non visible sur la figure, dans une encoche
du cône, et on serre l’écrou de façon à solidariser
dans son mouvement de rotation l’engrenage
F et par suite la broche 01 sur laquelle
il est claveté, avec le cône B.
Lorsqu’on veut marcher à engrenages, il faut
au contraire, desserrer l’écrou du boulon et
laisser glisser le boulon dans la rainure de
l’engrenage F de façon à lui faire échapper
à l’encoche du cône, puis on ramène l’axe 0 2
vers l’axe . 01 et par conséquent les pignons
D et E à engrener avec C et F. Le mouvement
du cône est alors transmis à la broche par les
engrenages C, D, E, F; le mouvement de la
broche est alors beaucoup plus lent, réduit
dans des proportions considérables (de 1 à 16
environ). Comme on sait que l’on gagne en
puissance ce que l’on perd en chemin parcouru,
on conçoit que la marche à engrenages
est à employer lorsqu’on veut faire des i,:iasses
profondes et de forts avancements, c est-àdire
enlever beaucoup de matière.
Ainsi avec le triple système de renvoi exposé
plus haut, un cône à 4 étages à engrenages, on
peut obtenir 16 vitesses différentes de la broch_
e dan~ un sens et 8 dans l’autre, pour une
meme vitesse .de la transmission prinripalc>.
La poupée fixe doit être construite robuste
et être parfaitement étudiée. Les paliers de la
broche doivent être très résistants, larges et
puissants, et les coussinets en forme de cône
intérieurement, pour assurer la résistance à la
poussée énorme de la broche. En effet, une
forte partie de l’effort de travail du tour tend
à repousser la broche en arrière. C’est pourquoi
on a soin, outre les paliers coniques, à
rattrapage de jeu, de placer en arrière de la
··, poupée fixe une butée qui a pour résultat de
s’opposer à la poussée de la broche et de soulager
d’autant les paliers.
Dans les tours modernes, et en particulier
dans tous les tours à décolleter, la broche est
généralement percée d’un trou, de part en part
de sa longueur, afin de permettre le « travail
dans la barre », la barre à travailler traversant
la pOUJ?ée fixe et étant entraînée par des
griffes spéciales montées sur le plateau. Dans
ce cas, Ia butée a la forme d’une cuvette et
appuie sur la tranche arrière de la broche
du to”ur par l’intermédiaire d’une couronne de
billes.
A l’avant de la broche est un filet de vis
extérieur sur lequel on peut fixer soit un plateau
(fig. 750), soit un mandrin concentrique
permettant de centrer et de maintenir des
pièces cylindriques. Enfin, é~alement à l’extrémité
de la broche, celle-ci est alésée conique
pour .permettre l’emman~hemerit d’une pointe
p qm permettra le travail entre pointes.
Le mouvement de rotation de la broche est
transmis d’autre part (fig. 749 à 751):
1 • Soit par l’intermédiaire de roues d’engrenages
111, M2, M3, dont nous verrons le rôle
en étudiant le filetage, à une vis v, appelée vi’smère
placée le long du banc. En général, un
dispositif de pignon satellite placé près de la
broche sur un petit arbre parallèle w, permet
Tours: Descrlpt.lon – 327
de changer le sens de rotation de la vis-mère ·
sans changer celui de la broche.
2° Soit à une barre t appelée barre de chariotage,
parallèle à la vis-mère. Cette barre recevant
le mouvement de la broche: ou bien par
le même harnais d’engrenages que la vis-mere,
mais alors par l’intermédiaire d’une boîte à vitesse
i (fig. 749 et 751) ou bien par une courroie
réunissant des poulies à cône. Ces dispositifs
ont pour objet de donner à la barre de chari
otnge plusfrurs vitesses différentes pour une
Fig. 75f
même vitesse à la broche, c’est-à-dire plusieurs
« avances » différentes par tour de la
broche.
En face de la poupée fixe (fig. 749), à l’autre
extrémité du bai;ic est placée la poueée mobile
G, ainsi désignée parce qu’elle peut etre plaçée
à une position quelconque sur le banc, de façon
à se trouver à une distance de la poupée fixe
telle que la pointe q qui est emmanchée dans le
cône de son canon ou fourreau, vienne tenir
la pièce dont la pointe p tient l’autre extrémité.
La poupée mobile peut également se
déplacer transversalement d’une petite longueur
pour permettre le chariotage et le filetage
conique, comme nous le verrons plus loin.
Le fourreau f qui traverse la poupée peut se déplacer
par rapport à son logement grâce au
volant x, qui agit sur une vis intérieure. Une
fois la contre-pointe amenée à la position voulue,
on peut bloquer le fourreau en le serrant
par la vis qui manoeuvre le levier y:
La barre de chariotage et la vis•mère ont
pour but de déplacer le long du banc du tour,
le chariot U, pendant le mouvement de rotation
de la broche, de façon que l’outil monté
sur le chariot découpe sur la pièce entraînée
par la broche une helice au pas demandé. Ce
résultat est obtenu par des moyens plus ou
moins compliqués dont voici deux exemples
simples:
Pour que la rotation de la vis-mère amène le
déplacement du chariot, il suffit qu’un écrou
fixé après le chariot, vienne embrasser la vis