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ajustage_Mortaiseuse: description – 345 ·

correspondant à une rotation de 0 à 16 pour le
travail et de 16 à 24, c’est-à-dire plus courte,
p-0ur le retour (fig. 787) – les systèmes à crémaillère
de Huré, de Walcott et Cie (par courroies
sur poulies de diamètres différents), de
Hendey (par double cône à friction); énfin le
Re/ouf’ ropide
~
Jlig . 787
dispositif excessivement ingénieux de Whitworth.
Celui-ci (fig. 788 et 789) consiste en un
plateau P à maneton réglable, dont le centre C
est tracé dans une roue d’engrenage R, à une
Fig. 788 Fig. 789
distance d du centre de cette roue, laquelle reçoit
le mouvement par un pignon p. Cette roue
R entraîne le plateau P par un doigt l pénétrant
dans une rainure de la face interne du
plateau. On voit que, far suite de l’excentrage
il, la course de travai a lieu pendant la rotation
a n b de la roue R, tandis que le retour
s’effectue pendant la rotation b m a, beaucoup
plus courte.
Quant aux dispositifs de transmission de l’avance
horizontale et parfois verticale, ils sont
assez nombreux.
Mortaiseuse: description – 345 ·
Les plus usités sont, comme nous l’avons dit,
à plateau manivelle, tringle et cliquet. C’est le
cas du limeur Pratt et “Vitney, Cunlife et
Croon, avec levier à double cHquet par changement
de sens, ou par taquets, levier oscillant
et rochet (Huré, Hetherington), ou par crémaillère
et pignon, double embrayage à friction
cuir pour changement de sens et rochetcliquet,
tel que celui de la Springfield Machine
Tool qui possède en outre une avance circulaire
de la tête de l’outil. .
Enfin, citons comme type original de limeur,
celui à air comprimé de John Ridell, de la
Général Electric Cie., (Senectady), dans lequel
le mouvement de va-et-vient du coulisseau est
donné par l’action de l’air sous pression.
D – La Mortaiseuse
La mortaiseuse est une machine qui se rapproche
beaucoup du limeur, c’est un limeur à
coulisseau vertical. Elle est employée concurremment
avec cette machine pour le dressa~e
des surfaces de faible étendue, et on emploie
l’une ou l’autre suivant la plus ou moins grande
——·-· . . ri Il
.
Fig. i90
facilité de fixation de la pièce sur la table d’une
de ces machines. En outre, certains travaux
ne peuvent être exécutés que sur la mortaiseuse.
C’est, comme son nom l’indique,
l’exécution de mortaises (fig. 790), c’està-
dire de cavités étroites, dans lesquelles
peut pénétrer l’outil de cette machine,
tandis que la tête du coUlisseau du limeur
ne pourrait s’avancer suffisamment
pour le travail.
196. DESCRIPTION. – Un puissant
bâti A peut recevoir à la fois: 1 ° la table
sur laquelle repose la pièce à travailler
et 2° le coulisseau porte-outil (fig. 791).
La table G repose sur un chariot F
sur lequel elle peut pivoter d’un mouvement
circulaire grâce à la vis n; ce chariot
F se déplace d’un m-0uvement transversal
sur le chariot I; mouvement commandé
par la vis R: enfin ce chariot 1
peut coulisser d’un mouvement longitudinal
sur le bâti, sous l’action d’une vis
U. La pièce peut donc recevoir 3 mouvements
différents: deux perpendiculaires poUr
l’exécution des travaux courants, et un circulaire
n’existant pas dans toutes les mortaiseuses,
qui permet le travail spécial de mortaisage
cylindrique. Tous ces mouvements peuvent
être commandés soit à la main, soit automatiquement.
Le mouvement d’avance automatique
est pris sur une rainure en forme de came placée
sur l’arbre de commande, transmis par plateau
manivelle à bouton réglable à une tige
verticale et de là par cliquet et rochet, ou par
secteur denté et pignon, à une tringle qui ac