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ajustage_Fraiseuse: description – 347

La puissance, très variable selon les types,
atteint environ 5 chevaux pour une mortaiseuse
de 250 mm de course, 7 pour une de 450, 10
pour une de 750.
Porte outil
Outil
Table
Outil
Fig. 702
198. PRATIQUE DU TRAVAIL. – La mise
en place de la pièce se fait simplement en la
maintenant sur le plateau par brides et boulons,
avec interposition de cales pour permettre
le dégagement de l’outil à fin de course.
Cette fixation est plus facile que sur une raboteuse
puisqu’ici la plus grande partie de l’effort
de coupe tend à appliquer la pièce sur le plateau
et non à l’en arracher et que l’on n’a à
lutter que contre la composante de l’effort, tendant
à faire reculer la pièce hors de la portée
de l’outil.
La fixation de l’outil sur la tête du coulisseau
se fait par deux étriers prenant appui
dans les rainures de la tête et munies de vis
de serrage. Cette fixation doit, avons nous dit,
être faite solidement, et de façon rigide, car
le travail tend à faire glisser l’outil sur la face
du coulisseau. On évite cet inconvénient chaque
fois que la forme de la pièce le permet,
Fig. 703
en plaçant l’outil horizontal, sous la tête du
couiisseau, mais celle-ci doit alors être munie
d’un dispositif de relevage rappelant celui de
la raboteuse (fig. 793).
Fraiseuse: description – 347
La pièce étant fixée, l’ouvrier amène la partie
à travailler ‘ sous le coulisseau, grâce aux
deux volants de déplacement longitudinal et
transversal. Il règle ensuite: 1 • l’outil; 2° la
position extrême de . la course par rapport à
la pièce par le bloquage du coin c; 3° l’amplitude
de la course par la position du maneton
du plateau manivelle.
Il met ensuite en marche. Puis il embraye les
mouvements d’avance convenables pour l’exé·
cution du travail, ou bien il agit à la main par
poussées successives sur les volants lorsque
l’outil est à la position supérieure de sa course
et dégagé hors de la pièce. On peut ainsi suivre,
avec; un outil de forme appropriée, un gabarit
quelconque placé sur la pièce. En· particulier
la mortaiseuse est ainsi employée pour
découper des plaques plus ou moins épaisses:
on les empile les unes sur les autres de façon
à atteindre la puissance maxima de la machine,
et on les découpe d’un seul coup toutes ensemble
après avoir fixé solidement l’empilage
sur le tablier de la machine.
Lubrification. – Mêmes remarques qu’à propos
du tour, le travail de la mortaiseuse exi~
eant pour les fortes passes dans les métaux
a f’lrte ténacité moléculaire une lubrification
suffisante.
199. QUELQUES TYPES. – Les modifications
qui ont été apportées par la pratique industrielle
à la mortaiseuse dont nous avons indiqué
le type plus haut, ne sont pas très nombreuses.
En voici quelques-unes intéressantes.
Certains constructeurs ont adopté au lieu du
mouvement par plateau manivelle et bielle motrice,
une commande par vis verticale et écrou
fixé au coulisseau et dont le retour rapide est
assuré par une 2• courroie croisée sur une poulie
de diamètre inférieur, ou par engrenage
elliptique po.ur course descendante et engrenage
droit pour. course ascendante.
· La commande de mouvement général de
l’avance est produite par des dispositifs divers,
presque tous partant de la came circulaire,
dispositif indiqué plus haut.
Enfin certaines mortaiseuses sont à tête inclinable
c’est-à-dire que la partie du bâti qui
supporte le coulant est reliée au reste du bati
par un guidage circulaire à cadran grndué.
E. – La Fraiseuse
Nous voici arrivés à un type de machine
très important et ayant recu, ces dernières années,
de nombreux perfectionnements. Cette machine
est de création assez moderne, elle ne
s’est guère déveloi;ipée en France que depuis
une quarantaine d années.
Elle se rapproche assez, quant à l’allure générale
de son bâti, de la . mortaiseuse, à tel
point que certains constructeurs, tel que Prétot
à Paris, ont très ingénieusement combiné
des bâtis communs permettant de placer à volonté
une tête de mortaiseuse ou une tête de
fraiseuse travaillant sur la même table. Mais
la fraiseuse se distingue entièrement de toutes
les machines précécfemment décrites, par la
forme et la façon de travailler de son outil,
lequel est un organe à tranchants multiples
tournant rapidement autour de leur axe commun;
cet axe étant vertical (fraiseuses verticales)
ou horizontal (fraiseuses horizontales)
ou pouvant prendre une orientation quelconque
sur l’horizon, parfois même dans l’espace (fraiseuses
universelles).