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ajustage_page· 350 – Quelques types de fraiseuses

· 350 – Quelques typ_E)s. de fraiseuses
pas seulement à forcer le nez dans son logement,
mais aussi à l’v faire tourner, on maintient
ces nez dans la broche par une tringle
filetée traversant toute la broche et prenant appui
par rondelle et écrou à l’arrière de celle-ci.
· Pour les fraises de très grandes dimensions
on peut aussi les monter directement sur le nez
de la broche elle-même, lequel est fileté. Ce filet
sert aussi dans certains cas à remplacer la tringle,
pour maintenir les nez coniques sur la broche,
par un trou spécial coiffant ce filet. ·
Au su,iet du travail à la fraiseuse, une première
observation s’impose; si nous considérons
une fraise S, animée d’un mouvement de
rotation dans le sens de la flèche (fig. 803), l’avance
de la pièce doit toujours se faire de façon
à venir contre les dents, c’est-à-dire en
Fig. 80~
opposition avec le sens de rotation, soit dans le
sens A pour un travail effectué selon l’avance
horizontale, soit dans le sens D pour un travail
effectué selon l’avance verticale. Au contraire
le sens B est mauvais, car la fraise au lieu d’agir
pour détacher la matière, agirait comme
une roue d’entraînement, et la pièce, entraînée
par elle sans èlre rabotée, viendrait se coincer
entre la table et la fraise, d’où rupture des
dC>nts dC’ cC>lle-ci.
Le travail à la fraiseuse exige beaucoup de
soin et d’attention, par suite du fini et de la
précision qui sont demandés à l’usinage produit
par cette machine. Le principe en est très
simple puisque, après avoir mis en marche la
fraise à la vitesse la plus convenable pour le
travail à effectuer, le fraiseur embraye les mouvements
d’avance nécessaires ou agit sur les
volants à main à la fin de chaque passe, jusqu’à
parvenir exactement à affleurer aux traits
pointés par le traceur.
La machine à fraiser peut aussi effectuer le
perçage et l’alésage des pièces, puisqu’il suff~f
de monter sur le nez de la broche un foret americain
ou une barre d’alésoir et d’avancer dans
la direction parallèle à l’axe de rotation. Ceci
est très commode lorsqu’on fraise une pièce
présentant également des trous à forer ou à
aléser, on peut les exécuter · sans déplacer la
pièce . . En outre, ces dispositifs sont également
employés dans le cas de perçages très précis
qui s’exécutent plus rigoureusement sur la fraiseuse
que sur la perceuse; mais moins économiquement
par suite des vitesses d’avances et de
rotation elevées dont cette dernière est pourvue.
La lllbrif ication, dans les cas où, comme
nous l’avons indiqué, elle est nécessaire, doit
. être particulièrement bien assurée dans la fraiseuse,
machine travaillant à grande vitesse.
203. QUELQUES TYPES. – Nous avons dit
que la fraiseuse est la machine moderne par
excellence, et, avec le tour, celle qui est le plus
en faveur actuellement, par conséquent celle
qui a reçu le plus de perfectionnements.
Comme pour le tour il faudrait des volumes
entiers, pour h1diquer les différentes combinaisons
de mouvement adoptées pour rendre
cette machine plus souple, plus précise et plus
puissante.
Nous nous contenterons de signaler quelques
dispositions provenant des constructeurs les
plus réputés dans ce genre de machines.
D’abord, la plupart des fraiseuses horizontales
présentent, pour la commande de la broche,
un système d’engrenages parallèles, tout à
fait semblable à celui décrit dans la poupée fixe
du tour. On y remarque de mème les coussinets
coniques résistant à la poussée axiale et à rattrapage
de jeu, l’alésage conique du nez. La
broche est perforée pour le passage de la tringle
de maintien des fraises. Une disposition générale
analogue existe dans les machines de
Cincinnati et de Brown et Sharpe dont le N• 5
est à triple engrenage avec renvoi à 2 vitesses,
ce qui donne 18 vitesses de 10 à 40 tours.
Fig. 804
Section verticale par la broche
Enfin, certains constructeurs, en vue de l’adaptation
facile de la commande électrique individuelle,
ont adopté le type monopoulie. La
figure 804 donne le détail d’une telle machine
sortant de chez Brown et Sharpe, dans laquelle
le mouvement peut, par le· jeu de 2 leviers et
d’un pignon connecteur c, ctre transmis de b
poulie motrice a clavetée sur l’arbn; h j_ l’un
des 4 pignons du cône à engrenage d, e, f, g.
Puis, par le déplacement du manclJon n sur fa
Fig. 805
Srrl ion horizontale par la broche
douille m de l’arbre principal embrayer cette
douille avec l’arbre du cône, par 1 avec g ou
j avec d. Enfin, la douille transmettra le mouvement
à la broche, soit directement, soit JJar
l’intermédiaire d’un renvoi d’engrenages (fig.
805). On obtient ainsi 16 vitesses de 15 à 376
tours.