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ajustage_Quelques types de fraiseuses – ·351

Les fraiseuses verticales se rapprochent davantage,
quant au mouvement de commande
générale, des perceuses que nous étudierons
plus loin. La plupart présentent un cône horizontal
à la partie inférieure arrière du bâti et
la transmission de la ·commande à l’arbre vertical
se fait par une courroie en équerre avec
galets de renvoi.
Nous avons dit d’autre part que certaines de
ces fraiseuses possèdent le mouvement de descente
automatique de la fraise, c’est le dispositif
à fourreau que nous étudierons à propos
des perceuses.
Ces dispositifs de renvoi par galets et descente
automatique sont adoptés par Hetherington,
Herbert, etc.
Brown et Sbarpe commande, par une poulie
inférieure souvent monopoulie avec boîte à vitesse
et par éngrenages coniques, un arbre vertical
parallèle a l’arbre principal auquel il est
relié par une chaîne silencieuse actionnant une
poulie folle sur cet arbre, et pouvant y être solidarisée
soit directement soit par l’intermédiaire
d’un renvoi d’engrenages.
La Société Alsacienne de Constructions Mécaniques
préfère installer le cône horizontal
à la partie supérieure de la machine et commandant
l’arbre sur lequel il tourne fou, par un
système d’engrenages planétaires permettant
d’obten.ir la marche à engrenages ou à la volée
par l’immobilisation ou non des axes des satellites.
Ensuite des f ignons coniques commandent
l’arbre vertica porte-fraise.
Quelques constructeurs ont pensé que, pour
pouvoir exécuter des travaux d’une grande variété,
il serait utile de pouvoir obtemr une variation
de la position de l’arbre porte-fraise
dans l’espace. Les fabricants de fraiseuses horizontales
ont réalisé ce désir en montant à l’extrémité
avant du bâti une tête amovible qui reçoit
le mouvement de la broche par pignons
coniques, d’autres tel que Pretôt ont imaginé
de faire pivoter la tête commandée par courroie,
sur un secteur vertical avec déplacement
des galets de renvoi pour assurer la tension de
la courroie dans toutes les positions.
B
Fig. 806
Tête univer selle « liure”
Enfin la maiso.n Huré a réalisé par un dispositif
excessivement ingénieux l’universalité
complète, c’est-à-dire l’orientation de l’arbre
porte-fraise dans toutes les directions de l’espace.
La tête de la fraiseuse est composée de
deu:c parties (fig. 806) séparées entre elles par
un JOlllt A, formant coulisse circulaire situé
dans un plan incliné à 45°; elles sont ~eliées
Quelques types de fraiseuses – ·351
au bâti par un deuxième joint vertical B, formant
aussi coulisse circulaire. Les deux parties
de la tête peuvent pivoter l’une par rapport
à l’autre suivant la coulisse circulaire inclinée
A, et aussi toutes les deux ensemble par
rapport au bâti suivant la coulisse circulaire
verticale B. Une série d’engrenages coniques
relie l’arbre de commande a à l’arbre portefraise
c, quelles que soient les positions données
aux coulisses. De cette façon, l’arbre
porte-fraise peut s’orienter et s’incliner dans
toutes les positions. On passe d’une position à
l’autre, en desserrant quelques boulons et, sans
· démontage, en faisant tourner l’une, l’autre ou
les deux coulisses.
A citer encore dans ce genre d’universalité
absolue la nouvelle fraiseuse à tête birotative .
et coulissante, si originale, de MM. PHILIBERT
et GAUDIN.
L’inconvénient de tous ces dispositifs de variation
de la position de la broche est d’exister
aμx dépens de la rigidité de celle-ci, ce qui
nuit à la grande précision et à la puissance de
la machine.
Les mouvements d’avance de la table ont,
dans les fraiseuses, atteint la perfection la plus
complète. En effet, c’est à la fidélité, à l’exactitude
de ces mouvements qu’est due la grande
précision des travaux exécutés sur la fraiseuse.
Nous n’en dirons que quelques mots, à regret,
car l’ingéniosité admirable de ces dispos~
tifs mériterait davantage qu’une simple mention.
Ces mouvements sont transmis du cône de
commande, soit par courroie (transmission
flexible, souple mais non précise), soit mieux,
par transmission rigide dite positive chaîne
tringle, etc., à une boîte a vitesse dont nous
avons dit le principe à propos du tour, et constituée
par cone d’engrenage et pignon connecteur
(Brown et Sharpe-monopoulie), par 2 cônes
d’engrenage et disque à verrous longitudinaux
(Brown et Sharpe 1901), par série de baladeurs
(Cincinnati).
De là le mouvement est transmis par une
série d’engrenages d’angles aux 3 avances: longitudinale,
transversale et verticale, et par secteur
et vis sans fin à l’avance circulaire, avec
embrayages coniques doubles, pour renversement
du sens de marche; et dispositifs permettant
le débrayage automatique de l’avance et le
retour rapide des chariots après la passe de
travail (fig. 807). Parmi les plus ingénieux et
les plus précis de ces mouvements citons ceux
de Brown et Sharpe, spécialisé dans cette
construction, de la Cincinnati, d’Herbert, de
Garvin, de Leblond, de la Société Alsacienne,
de la Somua, etc.