appareils-de-levage-Treuils fixes – 395

Palans pneumatiques. – Dans ces palans,
l’air comprimé peut agir soit par action
directe, comme dans les vérins dont nous
avons parlé précédemment; soit en actionnant
un moteur rotatif, qui commande, par un procédé
de transmission quelconque, un palan
de construction analogue à celle d’un des
Fig. 918
Palan électrique à vis cl à engrenages
(Le blonte-Cha·rae Industriel)
palans à bras que nous venons d’examiner.
· L’avantage du premier système est d’avoir un
rendement plus élevé; mais la col!rse maxima
est fonction de celle du piston, soit qu’il agisse
directement sur le· crochet, soit qu’il agisse
par l’intermédiaire d’un câble mouflé. L’avantage
du second système, dont le rendement est
un peu moins élevé, est de permettre une hauteur
de levée indépendante de la construction
du palan.
Fig. 919 – Treuil à commande directe el à lambou1·
( Beccat)
Palans électriques. – lis sont établis soit
avec vis sans fin·, soit avec engrenages (fig. 916
et 917), soit avec une combinaison de ces deux
systèmes de réduction (fig. 918). Un frein
Treuils fixes – 395
maintient la charge fixe aux arrêts. La suspension
s’opère par chaîne à. maillons calibrés,
par chame Galle, ou par câble en acier.
La descente se fait soit au frein, soit au
moteur.
Il existe une grande variété de palans électriques,
depuis les appareils constitués par un
Fig. 920 – Treuil à conuuanùc directe cL à noix
( Beccat)
simple palan à bras à chaîne actionné par un
électro-motei.J.r au moyen d’un harnais d’engrenage
ou d’une ‘chaîne Galle, jusqu’aux palans
perfectionnés à câble en acier, comportant
les mêmes organes que les treuils modernes
dont nous parlerons dans la suite.
En raison de cette diversité de construction
et conséquemment en raison des grandes
différences de qualité, de rendement et de durée
que peuvent présenter deux palans de
même force et de même vitesse, leurs prix
·1 arient parfois du simple au double.
234. TREUILS FIXES. – L’organe essentiel
de tout appareil de levage est le treuil.
Le treuil n’est autre chose qu’un réducteur
de vitesse transmettant l’effort moteur au
tambour enroulant le câble, ou à la noix entraînant
la chaîne de traction.
II peut être du type applique, mural, vertical
ou à pattes et commandé soit à bras, soit
mécaniquement, à l’aide de l’un des procédés
généralement adoptés: électricité, vapeur,
transmission commandée par un moteur quelconque
(électrique, à vapeur, hydraulique,
pneumatique, à gaz, à essence, e,tc.).