Dernières nouvelles
Accueil / Appareils de levage et de manutention / appareils-de-levage-Charlots et palans rou lants électriques – 405

appareils-de-levage-Charlots et palans rou lants électriques – 405

en acier et de bagues en cuir, ce qui constitue
une liaison très élastique.
Le plateau du -moteur forme poulie, pour
permettre le cas échéant l’adaptation d’un
frein électro-magnétique, lorsqu’une grande
précision est nécessaire dans les manoeuvres.
Vis sans fin. – La vis sans fin est en acier,
et taillée dans la masse.
Les filets sont très inclinés, ce qui assure
nn haut rendement; l’arbre à vis tourne dans
des paliers garnis de coussinets en bronze,
avec graissage à bagues; il porte à son extrérr.
ité un frein automatique à friction, combiné
avec butée à billes.
Frein automatique. – Le frein automatique
à friction combiné avec butée à billes est
représenté fig. 949.
1″ig. 940 .
Frein aulo 1nalique à tr1 c lion, co mhinê avec butée à billes
Il se place à l’une des extrémités de l’arbre
à vis (a) et se trouve complètement enfermé
dans une boîte (m) boulonnée sur le carter du
réducteur à vis sans fin.
Ce fr ein se compose de deux bagues (b) et
(c) dont l’une (b) est clavetée sur l’arbre de
la vis et dont l’autre (c) est folle sur la première
dans le sens longitudinal.
Entre les surfaces coniques de ces deux
bagues peut se mouvoir une roue à rochet (d)
sur laquelle sont vissées des rondelles coniques
(f) en bronze. La roue à rochet est disposée
de telle sorte que le cliquet (g) l’empêche
de tourner dans le sens de la descente.
Le cliquet (g) est déclanché automatiquement
à la montée par le collier à friction (k);
il travaille donc sans bruit.
Sur la bague (c) est emmanchée une rondelle
en acier trempé formant cercle de roulement
pour la butée à billes (1).
Lorsqu’une charge est suspendue au treuil,
les pièces (b et c) sont rendues solidaires de
Ia roue à rochet (d) grâce à la réaction de la
butée à billes (1) sous l’effet de la pression
axiale; pression proportionnelle à la charge
suspendue au treuil. Les surfaces coniques des
Charlots et palans rou lants électriques – 405
bagues (b et. c) sont ét11blies de façon telle que
leur résistance de frottement soit suffisante
pour empêcher le glissement par rapport aux
disques (f) sous l’effet de la charge. ·
La boîte en fonte (m) contenant le frein est
percée d’une ouverture qui rend les organes
accessibles; cette ouverture est fermée par un
couvercle; la boîte elle -même est complètement
étanche, ce qui permet de faire tourner
le frein dans un bain d’huile et de maintenir
presque constant le coefficient de frottement.
De la description du frein, il résulte que :
1° Une charge, étant suspendue au “treuil,
se trouve maintenue automatiquement par ie
cliquet (g) et le rochet (d) solidaires des bagues
(b et c) et par suite, de l’arbre à vis et de
la charge.
2° Si l’on fait tourner le moteur dans le sens
de la montée, le frein tout entier tourne en
entraînant la bague de roulement de la butée
à billes, de sorte que les billes supportent
toute la poussée axiale de la vis sans fin.
Si le moteur s’arrête, la charge tend à descendre;
mais le cliquet entre alors en fonction,
arrête la roue à rochet, les bagues (b)
et (c), et par suite la charge.
3 • Si l’on veut faire descendre la charge, il
suffit de faire tourner le moteur en sens inverse
de la montée, pour vaincre le frottement
des bagues (b) et (c) contre les disques
(f) et le rochet (d). La charge descend alors
et se freine automatiquement dès qu’on arrête
le moteur.
L’adjonction du frein automatique à la
butée à billes d’un réducteur à vis sans fin
permet l’emploi d’une vis réversible, à un ou
. plusieurs filets, d’un rendement mécanique
bien supérieur à celui d’une vis irréversible.
tout en conseFvant les avantages de cette dernière
: arrêt et maintien automatique de la
charge en un point quelconque cie sa course;
facilité et sécurité des descentes; fonctiomlPment
silencieux et grand rapport de réduction.
Roue à vis. – La roue hélicoïdale engrenant
avec la vis sans fin est en bronze phosphoreux;
les dents sont taillées à la vis~mère, ee
qui produit un engrènement parfait; leur forme
assure une grande surface de contact avec
la vis et par suite une grande résistance à
l’usure.
Arbre intermédiaire. – La roue à vis est
clavetée sur un arbre en acier qui porte également
un pignon à dents taillées.
Cet arbre est .supporté par les deux paliers
du carter et par un troisième palier évitant Je
porte-à-faux des engrenJ.gl’S.
Ces trois paliers sont garnis de coussinets
en bronze, avec graissage à bagues.
Carter à bain d’huile. – La vis sans fin et
sa roue tournent dans un carter à bain d’huile
dont la cuvette inférieure est venue de fonte
avec le bâti du chariot.
La partie supérieure de ce carter est démontable
en deux pièces. Les joints sont faits
suivant des plans horizontaux passant par les
axes de l’arbre à vis et de l’arbre à roue, de
telle sorte qu’il est possible de visiter chacun
des organes sans démonter complètement le
treuil.