appareils-de-levage-424 – Grues à portique

sidérable sur la dépense d’essence. Le volant
lourd et sans porte-à-faux est prévu pour vaincre
très facilement les efforts de démarrage.
Tous les organes sont renfermés mais cependant
très accessibles; seule la tige de commande
des soupapes est visible pour assurer le contrôle
de marche. Le refroidissement s’effectue
par thermo-siphon et le graissage est complètement
automatique, par circulation d’huile.
Le moteur attaque, au moyen d’une courroie,
l’arbre des embrayages qui se trouve en mouvement
dès que l’on met en marche.
La charge est suspendue à un câble d’acier
de haute résistance. Le treuil est constitué par
un tambour tourné et rainé, commandé par l’intermédiaire
de deux trains d’engrenages à denture
droite et taillée. Le premier arbre reçoit
son mouvement d’un pignon combiné avec un
embrayage conique proqressif breveté qui
assure la douceur des démarrages. Un frein
à lame, normalement serré, à garniture ferodo
est combiné avec un cliquet silencieux complètement
enfermé. II maintient la charge automatiquement
suspendue dès que l’on débraye.
Orientation. – Le châssis de la grue tourne
autour d’un pivot vertical en acier forgé, fixé
sur le chariot roulant, avec guidages supérieur
et inférieur. Le premier, qui est en même temps
le point de suspension de la partie tournante,
est muni d’une robuste butée à billes en acier
spécial. Le guidage inférieur porte une couronne
de galets verticaux en acier cémenté et trempé
montée sur le châssis. Le mécanisme d’orientation
est constitué par une couronne dentée
conique en acier, montée sur le pivot et par
deux trains d’engrenages intermédiaires à den- ·
ture droite et taillée. L’embrayage, dans un
sens ·ou dans l’autre, s’effectue au moven de
deux galets en fonte à rainures triangulaires,
montés sur un étrier oscillant, et commandés
par un troisième galet en bronze de même forme.
claveté sur -l’arbre moteur. Ce dispositif n
déjà fait ses preuves en tant que sûreté et souplesse
de fonctionnement.
Le frein est du type à sabots avec gnrniture
rerodo.
Translation. – Ces grues à essence sont
construites :
1° Sans mécanisme de translation, le déplncement
s’effectuant au moyen de leviers ou
d’un treuil indépendant ;
. 2° Avec translation par manivelle et engrenages
montés sur le chariot ; le déplacement à
vide est obtenu dans ce cas par un seul homme;
3° Avec translation par le moteur.
Mti.noeuvre; – La commande des différents
mouvements a été étudiée très soigneusement
de façon à pouvoir être effectuée par un ouvrier
quelconque. Elle est faite au moyen de
deux leviers et d’une pédale placés à l’avant
de la plate-forme, à côté du mécanisme de levage.
Chaque levier a trois positions avec crans
d’arrêt : celui du levage embraye et commande
le levage dans la position avant, débraye et immobilise
la charge dans la position moyenne,
desserre le frein pour la descente lorsqu’on l’in
·cline plus ou moins vers l’arrière.
Le mouvement du levier d’orientation vers
une de ses positions extrêmes détermine la rotation
dans un sens ou dans l’autre, le débrayage
étant obtenu dans la position verticale
du levier.
La pédale commande le frein et l’arrêt de
l’orientation d:ins les deux sens.
Avantages de çes grues. – Le poids de ces
grues a été réduit au minimum, sans descendre
malgré tout au-dessous d’une certaine limite indispensable
pour la solidité quels que soient
les mécanismes que l’on puisse employer.
· Le type à pivot long qui a été adopté permet
d’intéresser tout l’ensemble à la stabilité et donne
à poids égal une sécurité beaucoup plus
grande que les grues à galets de roulement.
Un pivot long détermine d’autre part une
économie de force considérable dans les mouvements
d’orientation. .
Ces grues fonctionnent et se déplacent sur
voie normale . sans vérin et sans qu’on soit
obligé de lester sur place, opération toujours
coûteuse et dangereuse au point de vue sécurité.
Le relevage de flèche p’érmet de faire varier
la force et la portée d’un même appareil suivant
le travail à effectuer.
242. GRUES A PORTIQUE. – Les grues à
portiques sont très répandues sur les quais,
pour le déchargement des bateaux. .
Elles sont de deux types principaux : à portique
fixe, et à portique roulant.
Les grues à portique fixe ne sont que ries
grues tournantes dont le pivot, au lieu d’être
fixé .au sol, est monté sur une charpente for~
ant portique, ou des grues roulantes dont la
,·oie est montée sur portique.
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Les grues à portique roulant sont analogues;
mais l’ensemble est monté sur galets, et possède
un mécanisme de translation entraînant tout le
système.
Le portique a pour but d’éviter les pertes
d’espaces libres, dans les lieux où ces espaces
sont limités. Généralement une ou deux voies
de chemin de fer passent entre les pieds du
portique.