appareils-de-levage-434 – Ascenseurs électriques

indirectement, au moyen d’un appareil transmetteur
servant en même temps à équilibrer
partiellement les poids morts de la cabine et
uu piston, et qui a reçu le nom de compensateur.
La même eau est employée indéfiniment.
Dans ces appareils, il est nécessaire d’employer
des dispositifs ‘Particuliers pour empêcher l’air
comprimé de penétrer dans le cylindre moteur,
ce qui pourrait entraîner des mouvements désordonnés
de la cabine.
Le seul dispositif donnant théoriquement et
prati~uement toute sécurité, consiste à faire
agir l air et l’eau dans des capacités distinctes
séparées par l’atmosphère.
La fig. 995 représente un ascenseur de ce
genre, étudié tout spécialement pour les instalfations
de maisons de rapport et d’hôtels particuliers.
Le compensateur, montré en coupe, comporte
un cylindre supérieur à air et un cylindre
inférieur à eau, absolument séparés par
l’atmosphère. Un piston, contenant intérieurement
des contrepoids pour l’équilibrage des
poids morts, transmet à l’eau du cylindre inférieur,
la ‘Pression exercée par l’air comprimé
dans le cylindre supérieur, pour·la montée de
la cabine. Pour la descente, l’air comprimé est
mis à l’évacuation, et l’excédent des poids ·
morts de la cabine et du piston refoule l’eau
du cylindre de cabine dans la partie inférieure
du compensateur, en remontant les contrepoids.
Ce compensateur est d’un encombrement
extrêmement réduit, et trouve sa place dans les
locaux les plus exigus. Le distributeur sépare
également d’une façon absolue l’air de l’eau.
La manoeuvre employée le plus généralement
est la manoeuvre électrique universelle dite « à
un bouton »; mais il est possible de munir ce
type d’appareil d’une manoeuvre à cordes, avec
arrêts automatiques aux étages.
Ce type d’ascenseur se fait également avec
compensateur à équilibrage extérieur (fig. 996)
et manoeuvre à cordes pour le service des
grands magasins ou des grands hôtels à voyageurs.
Les contrepoids d’équilibrage sont placés
sur un plateau, porté par le piston du compensateur,
et peuvent alors prendre toute l’importance
désirable.
Les arrêts aux étages sont faits par le conducteur,
qui est chargé exclusivement de la manoeuvre.
Toutefois, afin de parer à une né$ligence,
l’apJJareil est muni d’un triple dispositif
d’or~anes de sécurité, destiné à assurer le ralenhssement
et l’arrêt aux fins de course haut
ef bas.
Ce type d’ascenseur a reçu à Paris de nombreuses
applications; il convient aux plus lourdes
charges et aux plus grandes vitesses.
Il est muni d’un compensateur à équilibrage
extérieur, et d’une manoeuvre à cordes avec
arrêts automatiques à tous les étages desservis.
On installe également des appareils puissants
dont l’équilibrage se fait par chaînes et
contrepoids, et qui sont munis seulement d’un
compresseur. Celui-ci consiste en un réservoir
cylindrique en tôle rivée, dans lequel l’air comprimé
agit directement sur l’eau motrice. Un
flotteur de sécurité commande une soupape,
qui ferme le tuyau d’eau allant au cylindre de
cabine si le niveau dans le compresseur descend
en dessous d’une limite fixée. Ce type
d’appareil est moins coûteux de premier établissement
qu’un appareil à compensateur, et
présente pratiquement une sécurité suffisante.
L’emploi d’un compresseur permet l’application
facile de l’air comprimé, aux ascenseurs
hydrauliques’ sans équilibrage, ou avec
équilibrage supérieur.
Dans certains cas, il est possible de mettre
le compresseur dans les combles de l’immeuble.
La pression exercée par la colonne d’eau
reliant le compresseur au cylindre de cabine
s’ajoute alors à la pression de l’air comprimé;
en outre, cette colonne constitue un véritable
éguilibrage des poids morts de la cabine et du ·
piston, et permet de réaliser une certaine économie
d’exploitation.
Fig. 996 – Compen sateur
à éc1uilibrage extéri eur
(Pifre)
Fig. 991
Ascenseur électrique ( Pifre}
250. ASCENSEURS ELECTRIQUES. – La
fig. 997 représente un type d’ascenseur électrique
qui a été créé particulièrement pour les
maisons de rapport et hôtels particuliers, mais
trouve son emploi dans un grand nombre
d’autres cas.
La manoeuvre électrique universelle, dite « à
un bouton », est la plus parfaite qui ait été
réalisée jusqu’à ce JOUr, et est disposée de
façon à donner la plus complète sécurité.
Un voyageur peut appeler la cabine à un
étage quelconque, si elle est disponible, en
appuyant sur un seul bouton, et quelle que soit ·
sa position.
Il ne peut ouvrir la porte palière que lorsque·
la cabine s’est arrêtée en face.
L’ascenseur ne peut se remettre en mouvement
avant que le voya~eur soit entré dans la
cabine et en ait referme les portes. •
Dans la cabine, il trouve une série de boutons
numérotés. Pour se rendre à un étage, H
suffit d’appuyer sur le bouton correspondant~