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appareils-de-levage-Dispositifs de sécurité des ascenseurs – 435

la cabine se met immédiatement en marche
dans le sens voulu.
. Aussitôt qu’elle est en marche, les autres
boutons de manoeuvre deviennent inactifs. Le
voyageur peut néanmoins s’arrêter en un point
quelconque, en appuyant sur un bouton d’arrêt.
Quand la cabine a atteint l’étage désigné,
elle s’y arrête automatiquement, et ne peut
être commandée par les boutons extérieurs
avant que le voyageur soit sorti sur le palier,
et ait refermé les portes derrière lui.
L’appareil est muni d’un double mécanisme
d’arrêt de sécurité aux extrémités de course.
Ce type d’ascenseur est très économique
d’exploitation, la dépense d’électricité étant
fonction de la charge utile placée dans la
cabine.
Les puissants appareils du type employé
dans les grands magasins et les grands hôtels
sont munis d’une manoeuvre à deux vitesses
qui permet, soit de passer d’un étage à l’autre
à vitesse réduite, soit d’effectuer un long parcours
à grande vitesse.
La manoeuvre de ce type d’appareil est confiée
à un conducteur, qui commande la mise
en marche et l’arrêt au moyen d’un commutateur
placé dans la cabine.
Un triple mécanisme de sécurité assure l’arrêt
de la cabine, en haut et en bas de la course,
en cas de négligence du conducteur ou d’accident
aux organes de manoeuvre.
Le treuil est à vis sans fin, avec roulements
à billes; les organes moteurs sont très robustes
et d’une extrême simplicité; la marche en est
très douce et, étant donné que la vitesse est
constante quelle que soit la charge, il est possible
de donner à la cabine la rapidité maxima
compatible avec le service auquel l’ascenseur
est destiné.
Dans le cas de très pμissants ascenseurs, le
treuil moteur peut être constitué par la juxtaposition,
des deux côtés d’un même tambour,
de deux machines identiques à simple et
même à double vis, ayant chacune son moteur
électrique. Les deux moteurs sont connectés
de façon à produire chacun la moitié de
l’effort nécessaire, et à tourner exactement à la
même vitesse.
La figure 998 représente un commutateur
de cabine.
Le commutateur contient, à l’intérieur d’une
boîte métallique, un certain nombre de plots,
sur lesquels se déplacent des balais, solidaires
d’un bras avec poignée isolée, sur laquelle agit
le conducteur de l’ascenseur.
Lorsque le bras est dans la position verticale,
l’appareil est à l’arrêt; en le déplaçant
dans un sens, on met l’ascenseur en marche à
la ip.ontée, en petite, puis en grande vitesse;
en ramenant le bras à la position verticale, le
conducteur produit le ralentissement, puis
l’arrêt de la cabine; en déplaçant la poignée
dans l’autre sens, la cabine est mise de même
à la descente. ·
Les contacts électriques, établis par le commutateur,
actionnent des relais de montée, de
descente, de grande vitesse, et de ralentissement,
portés par le tableau de contrôle.
Le rhéostat employé est absolument automatique;
les résistances, en série avec l’induit
et les enroulements inducteurs série du
moteur, sont retirées, au démarrage, par des
relais commandés par un circuit en dérivation
sur les balais du moteur, et dont l’excitation
Dispositifs de sécurité des ascenseurs – 435
croit proportionnellement à la force contreélectromotrice,
et par suite à la vitesse de l’induit.
Ce type de rhéostat est d’un réglage très
facile, et limite d’une façon absolue l’intensité·
maxima du courant admis dans le moteur.
Un dispositif analogue permet de réaliser
un freinage progressif et des arrêts exacts aux
étages, quelle que soit la charge placée dans.
la cabine.
Fig. 998
On a eu beaucoup de difficultés p0Ur ad’ap·
ter les courants alternatifs à la commande des.
ascenseurs. Mais comme ces courant: ont remplacé
presque partout le courant continu, 011 a.
été amené par la force des choses à étudier J3,
question de très près, et aujourd’hui on exécute
couram·ment des installations sur courants.
mono ou polyphasés, dont le fonctionnement
est parfait.
251. DISPOSITIFS DE SECURITE. – Ser rures
automatiques et condamnations d&
manoeuvre. – Lorsque les as-.::cnseurs sont
laissés à la disposition du public, sans conducteur,
les portes palières sont munies de ser-·
rures automatiques et de condamnations de:
manoeuvre.
Les serrures automatiques empêchent d’ouvrir
les portes palières quand la cabine n’est
pas en face. Celle de la porte de l’étage inférieur
est disposée, en outre, de façon qu’il soit
impossible de refermer la dite porte, tant que
la èabine n’est pas au niveau correspondant.
Les condamnations de manoeuvre empêchent
de mettre l’ascenseur en marche, si l’une quel-·
conque des portes palières n’est pas exactement
fermée, et produisent l’arrêt immédiat
de la cabine si, par impossible, une porte est
ouverte pendant la marche, ou simplement
entrebâillée.
Les portes de cabine peuvent également être·
munies de condamnations de manoeuvre.
Un dispositif de sécurité, employé dans le
cas de manoeuvre électrique, empêche de
mettre l’ascenseur en marche avant que le
voyageur soit sorti de la cabine, et ait refermé·
la porte derrière lui.
Dans le cas où l’ascenseur est manoeuvré
par un conducteur, les serrures automatiques
et condamnations peuvent être supprimées;
les portes palières sont alors disposées de·
façon à ne pouvoir êtres ouvertes que par le,
conducteur, au moyen d’une clé spéciale.