appareils-de-levage-Monte-charges Industriels – 439

Monte-charges électriques. – Les montecharges
électriques sont de construction plus
simple que les ascenseurs; on les fait avec
treuils à chaîne, à tambour pour câble, ou à
poulie d’entraînement ; toutes les manoeuvres
d’ascenseurs sont applicables; toutefois les
tableaux à relais sont remplacés le plus souvent
par des rhéostats ou des contrôleurs
genre tramways, commandés par corde, ou par
une tringle à poignées.
Fig. 1006
Mont e-cha rge (type monte-tonneau)
Monte-charges à transmission. – Ces appareils
seront décrits plus loin, sous le titre
«Monte-charges Industriels».
Monte-charges hydrauliques et à air comprimé.
– Ils sont de construction analogue
aux ascenseurs. Pour les petits appareils tels
que les monte-plats, on emploie quelquefois un
dispositif constitué par un piston actionnant,
au moyen d’une chaîne Galle, le tambour d’enroulement
du câble ou de la chaîne de suspension.
Les vérins pneumatiques, dont nous avons
déjà parlé, sont parfois employés pour l’installation
de monte-charges d’usines.
Monte-charges Industriels – 439
254. MONTE-CHARGES INDUSTRIELS
MODERNES. · .,!…._ Ces appareils ont pris un
grand développement dans les usines, et nous
croyons utile de développer un peu cette question.
·
Dans la construction des monte-charges, il
est nécessaire d’adopter les dispositifs les plus
perfectionnés tout en visant au maximum d’économie
et au maximum de robustesse et de
simplicité, ces appareils étant parfois manoeuvrés
brutalement, et leur entretien laissant très
souvent à désirer.
Actuellement on proscrit généra! ~ ment les
chaînes. Leurs nombreux inconvénie~ts , notamment
les ruptures fréquentes et imprévues.
et leur marche saccadée provoquant tôt ou tard
la dislocation des mécanismes ou des bennes
ont causé de trop nombreux mécomptes. On
emploie presque uniquement des câbles ronds
en acier extra souples. On double leur
coefficient de sécurité en installant un second
câble en parallèle avec celui prévu par le
calcul, câble dont les attaches sont différentes
de celles du premier, de sorte qu’en cas de
rupture de l’un d’eux il y aurait toujours possibilité
de continuer les manoeuvres en attendant
la réparation du câble rompu.
“Souvent les câbles ne s’enroulent pas sur des
tambours, mais sur des poulies d’entraînement
par adhérence. Il en résulte un patinage si la
benne dépasse ses arrêts de fin de course et un
treuil donné peut être employé pour un appareil
de course quelconque, ce qui ne peut se
faire avec un treuil à tambour, dont la longueur
limite la course de la benne.
Enfin les démarreurs dits «muraux» sur
marbre, qui se disloquent ‘ après quelques semaines
de service, doivent être prohibés et .il
est bon de n’utiliser que des contrôleurs type
tramway (fig. 1007), dont la robustesse donne
toute satisfaction.
~’ i g. 1007
Contrôleur-inverReur type tramway
Monte-charge type «Industriel» à commande
électrique ou mécanique. – Description:
Un monte-charge proprement dit comprend:
1 • Un treuil de levage (fig. 1008), composé
d’un réducteur à vis sans fin en acier, roue
hélicoïdale en bronze phosphoreux; butées à
billes, enfermé dans un carter étanche à bain
d’huile.
Ce réducteur actionne par l’intermédiaire
d’un harnais d’engrena~es taillés, une poulie
à gorge entraînant les cables.
Un frein bloquant le treuil aux arrêts est commaμdé
par un électro-aimant, si la commande
est électrique, et par le mécanisme de débrayage
si la commande est mécanique.