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Essais de réception des tôles

Traces de quartz. – Elles sont produites
par la fusion partielle des garnitures du four
s’épanchant sur le lingot. Elles ont un aspect
blanchâtre, sont mélangées de rouille et s’é·
tendent dans le sens du laminage. On peut les
vider avec la panne du marteau.
Pailles. – Elles résultent d’une mauvaise
soudure des couvertes (tôles de fer) ou d’un
mauvais burinage des criques du lingot (tôles
d’acier). Elles affectent, en .général, la forme
d’un V allongé. On commence par les lever
par martelage avec la panne du marteau, puis
on les fait sortir au moyen du burin.
Criques. – Elles s’étendent dans le sens
perpendiculaire au laminage. Ce défaut, tou·
Jours grave, car il révèle l’emploi d’un métal
cassant, doit entraîner le rebut de la tôle à
moins qu’il ne soit absolument superficiel, ce
dont on peut s’assurer par un sondage à fond.
Les essais à chaud des tôles sur lesquelles auront
été constatées des criques, devront être
soigneusement surveillés.
Déco1werts. – Ils se rencontrent sur les
bords des tôles de fer chaque fois que le métal
de l’intérieur du paq_uet s’épanche au-delà des
couvertes. On les traite de la même ·façon que
les pailles.
Gravelures. – Elles affectent, en général,
les tôles laminées un peu chaudes. Ce sont des
cavités produites par des incrustations de battitures
ou d’oxydes lors du passage des tôles
entre les cvlindres. Les battitures encore adhérentes
se “reconnaissent à leur couleur plus
brune et sont toujours orientées dans le sens
du travers de la tôle. On les fait sauter très
facilement au moyen du marteau.
Défauts intérieurs. – Les défauts intérieurs
sont: 1 ° les gonfles, 2 ° les non-soudures, ·
3 ° les soufflures.
Gonfles. – Elles se rencontrent générale·
ment sur les tôles minces et de qualité supérieure.
Ce défaut est spécial aux tôles de fer.
La plupart des gonfles se reconnaissent à l’oeil,
elles se présentent sous forme de cloques et
s’aplatissent au marteau. Celles qui sont plus
profondes sont révélées par l’essai de sonorité.
Non soudures. – Elles sont particulières
:rnx tôles de fer et ne se voient pas facilement.
Elles ne se trahissent qu’à l’essai de sonorité.
Soufflures. – La recherche des soufflures
est délicate et l’on doit se borner à l’examen
des parties cisaillées. Ce défaut est particulier
aux tôles d’acier; l’essai de sonorite ne le révèle
pas nettement.
168. ESSAIS DE RECEPTION DES TOLES.
– Les tôles de fer et d’acier sont soumises à
des épreuves avant leur livraison aux ateliers
de constructions mécaniques. Ces essais spécifiés
par les cahiers des charges des sociétés
et .des compagnies peuvent différer légèrement
smvant les usages auxquels sont destinées les
tôles; toutefois, en principe, ils comportent
les épreuves décrites ci-dessous:
Essais des tôles de fer. – Les essais des
tôles de fer comprennent: 1 ° des essais à
chaud, 2° des essais à froid. Les premiers
sont constitués par: a) une épreuve de pliage,
b) de cintrage, c) d’emboutissage; les seconds
par: e) une épreuve d’élargissement au mandrin,
f) de pliage, g) de traction.
Essais des tôles d’acier pour chaudières.
– Les essais auxquels sont soumises ces tôles
sont les suivants: 1° – essais de traction, 2° –
de pliage à froid, 3 ° – de pliages successifs
à chaud. On peut également soumettre le métal
de la tôle d’acier à une analyse pour déterminer
sa teneur en phosphore, laquelle ne devra
pas dépasser 0,04%.
Les essais de traction sont effectués sur deux
éprouYettes découpées dans la tôle, l’une dans
le sens du laminage, l’autre dans Je sens perpendiculaire
au laminage. Les résultats à obtenir
sont les suivants :
Première qualité: résistance par mm2 de
section primitive S : 42 à 48 kg. Allongement
min. % mesuré entre repères sur une longueur
V 66,67 S : 29.
Deuxième qualité: résistance par mm2 de
section primitive S : 42 à 48 kg. Allongement
min. % mesuré entre repères sur une longueur
v 66~67 s : 26.
L’essai de pliage à froid s’effectue à l’aide
d’un marteau-pilon, d’un mouton ou d’une
presse sur une bande d’acier découpée dans la
tôle suivant le sens I?erp,endiculai~e au !~minage.
Les bandes prelevees ne doivent presenter,
après pliage, ni criques, ni ruptures.
L’essai de pliages succ~ssifs à chaud s’effectue
à l’aide du marteau à main aidé du marteau-
pilon sur une bande d’acier découpée
dans la tôle suivant le sens du laminage.
Essais des tôles d’acier d’!Jsages c.ourants.-
Les essais auxquels sont soumises ces
·tôles sont les suivants: 1 ° essais de traction
(sauf sur les tôles d’épaisseurs inférieures à
3 mill.), 2° de pliage a froid, 3° de texture,
4 ° de pliages successifs à chaud. Un essai
d’analyse peut être fait afin de déterminer la
teneur en phosphore qui ne doit pas dépasser
0,04%. (Cette tolérance peut être élevée à 0,06%
pour les tôles provenant de ·lingots obtenus
au convertisseur). Les essais de traction sont
effectués sur des bandes d’acier . découpées
dans le sens perl?endiculaire au laminage. Les
résultats à obtemr sont les suivants:
Première qualité: Résistance par mm2 de
section primitive S : 35 kg. Allongement min . .
% mesuré entre repères sur une longueur v 66,67 s : 28.
Deuxième qualité: Résistance par mm’ de
section primitive S : 40 kg. Allongement min.
‘7o mesuré entre repères sur une longueur v 66,67 s : 25.
Troisième qualité: Résistance par mm2 de
section primitive S : 50 kg. Allongement min.
% mesuré entre repères sur une longueur v -66,67 s : 18.
L’essai de pliage à froid s’effectue de la
même manière que pour les tôles à chaudières.
L’essai de texture consiste dans l’examen de
la cassure qui doit être à nerf ou à grain fin
et arrondi.
L’essai de pliages successifs à chaud se réa·
lise de la meme façon que pour les tôles de
chaudières.
Essais des tôles galvanisées. — Elles sont
soumises à un essai de pliage à froid :{lOUr vé·
rifier l’adhérence de la couche de zmc. Les
bandes, pour cet essai, sont prélevées dans le
sens perpendiculaire au lammage.