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304 – Travail des fers plats et des profilés

lorsque celles-ci sont près d’arriver au contact
des rouleaux, il introduit une cale d’épaisseur
qW. donne lieu à un serrage suffisant
pour obtenir le dressage suivant les lignes
a’b’ et c’d’.
Cintrage et Pliage des profilés. Il y a
lieu d’étudier surtout le travail des · cornières
et des fers à T qui est très fréquent, les
fers à U et à I n’étant façonnés que plus rarement.
Fig. 688
Pliage des cornieres. Cette opération
consiste à donner à la cornière une forme anguleuse
ou de rebroussement, quelquefois légèrement
arrondie par un congé. Ce pliage
peut s’exécuter, soit à angle droit, soit à angle
aigu ou obtus. ·
Pliage à angle droit. – La cornière étant
placée sur un tas, le chaudronnier, après avoir
marqué d’un trait à la craie l’extrémité de la ·
longueur à replier (fig. 689), place un gabarit
é
Fig. 689
triangulaire en tôle, de façon que le trait soit
la bissectrice de l’angle supérieur du gabarit;
il trace à la craie les deux côtés du triangle
abc (fig. 689) et affirme ces deux traits avec
la tranche. La cornière est portée au feu de
forge et chauffée au rouge; le chaudronnier découpe.
avec la tranche le triangle a b c, puis
le détache au sommet d’un coup sec et l’abat
au marteau. L’ouvrier frappe sur l’extrémité
qu’il doit replier (fig~ 690), celle-ci fléchit et
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les bords découpés se rapprochent jusqu’au
contact (fig. 691). La cornière est portée au
rouge par une nouvelle chaude et le chaudronnier
martèle les bonls de la t:oupure vour
terminer le travail de rapprochement. Il mesure
l’angle à l’équerre qui doit être un peu
plus ouvert que l’angle droit parce qu’il tend à
se refermer au refroidissement et lors de la
soudure des bords de l’entaille. La pièce est
ensuite soudée à l’acét,rlène en employant un
chalumeau analogue a celui employé à la
forge. L’ouvrier dirige le jet de flamme sur les
bords de la coupure qu’il réunit par deux ou
trois points de soudure, puis il donne à la cornière
une dernière chaude pour terminer complètement
le soudage. Le chaudronnier dresse
les ailes à l’angle et les plane à la chasse à
parer.
Fig. 691
Pliage à angle aigu ou obtus. – Le pliage
des cornières suivant des angles variables aigus
ou obtus se réalise d’une manière analogue;
on découpe une portion triangulaire de l’aile,
plus ouverte dans le cas de l’angle aigu, et
plus fermée dans le cas de l’angle obtus.
Vi g. 692
On opère également par soudure effectuée
comme précédemment lorsque l’on doit raccorder
une partie droite de cornière avec une
partie cintree, cette dernière ayant été façonnée
par un travail spécial; on peut obtenir
ainsi des pièces dont la forme indiquée (fig.
692 et 693) est assez compli9.uée, mais qui présente
des garanties de solidité suffisantes.
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~’ig. 69a
Cintrage des cornieres. – Il s’effectue sur
des sortes de mandrins courbes de formes
variées (fig. 694 et 695). Ces mandrins sont en
acier et présentent les congés et les cintres
que l’on veut obténir. La pièce est chauffée au
rouge à l’endroit où l’on âoit effectuer le cintrage
; l’ouvrier la maintient à une extrémité
à l’aide d’un serre-joint, puis il fait coller la
pièce à coups de marteau sur le mandrin (fig.
696). On donne une deuxième chaude pour
planer la cornière. Les mandrins sont fixés
sur des tas par des vis •
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