.308 – Gros outillage de chaudronnerie

un levier à 2 branches, dont l’une porte la lame
de la cisaille. Pour actionner la machine il suflfit
d’a~ir sur l’autre branche du levier de manière
a faire osciller ce dernier autour de son
axe. La manoeuvre peut s’effectuer à la main ou
à I’a:ide d’une vis actionnée par un volant. Sur
l’appendice inférieur formant support est montée
la contre-lame.
Cisaille à balancier (fig. 711). – Elle comporte
deux mâchoires tranchantes formant
ciseaux; la mâchoire inférieure est fixe et porte
la contre-lame; la mâchoire supérieure est
constituée par le bras d’un levier présentant
un balancier à contre-poids; elle porte la lame
de la cisaille. L’ouvrier abaisse à la main le
le’Vier osciilant et peut’ couper ainsi des tôles
d’épaisseur variant de 1 à 3 mm.
tue directement sur l’arbre moteur. Dans d’autres
cas, le p’Orte-outil est disposé sur un chariot
intermédiaire qui reçoit le mouvement directement
de l’arbre à excentrique; ce porteoutil
peut coulisser par rapport au chariot et
n’est entraîné J?ar lui que lorsqu’une cale l’en
a rendu solidaire. Cette cale est déplacée par
vis, pignon et crémaillère, ·cette dernière étant
tirée à la main.
Cisaille à commande directe. – Le bâti
de ce type de cisaille est le plus souvent en acier
moulé. Le porte-lame est monté directement
sur un piston qui se déplace dans un cylindre
sous l’action de la :pression hydraulique. Le .
cylindre est boulonne sur la partie supérieure
du bâti, il est également en acier moulé. Un
type de cisaille des Etablissements Leflaive et
Cie présente les caractéristiques suivantes :
Fig. 709 – Planeuse pour tôles de 2 m x 12 mm ( Le{laive et Oie.) ·
Cisaille à bielle et excentrique (ftg.
712). – Elle est constituée, en principe, par un
bâti formé de deux montants en fonte assemblés
à leur partie inférieure par un sommier
fixe. Ces montants supportent l’arbre de commande
de la machine et sont réunis à leur
partie supérieure par de fortes entretoises.
L’arbre est actionné par courroie, machine
à vapeur ou moteur électrique grâce à un simple,
double ou triple harnais d’engrenages. L’arbre
porte un ou deux excentriques faisant mou-
voir une ou deux bielles qui impriment à un
11>orte-lame mobile un mouvement vertical. Le
!porte-lame est guidé dans son déplacement par
lles glissières des montants; il supporte la lame
.qui est boulonnée sur lui. La contre-lame est
montée sur le sommier fixe inférieur, également
à l’aide de boulons. L’embrayage s’effec-
EJ?aisseur maximum des tôles à cisailler 20 mm
Distance du bâti à la lame 650 mm
Longueur des lames 300 mm
Machine à découper. – Ce type de
machine est analogue à la cisaille à excentrique
au point de vue du mode de commande de
l’outil; toutefois, ce dernier au lieu d’affecter
la forme d’une lame est analogue à un poinçon
qui ne présenterait de partie coupante que
sur une demi-circonférence. La contre-lame est
remplacée par une matrice fixée par vis sur
le porte-matrice, ce dernier étant boulonné sur
la table du bâti de la machine. Celle-ci sert à
découper les tôles suivant des lignes sinueuses.
Machine à chanfreiner. – Cette machine
est composée essentiellement (fig. 713) d’un
banc en fonte relié par deux montants