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314 · – Chaudronnerie de cuivre

rature qui tend à se pi-odtlire par« 1e ·,frottement
des outils ;contre la meu.le. ,et qui produirait
la détrempe des pièces à · affûter.’ . ‘. · ;c.
Meules à émeri (fig. 721). 1
:..__ Elles’ sont de
deux sortes:. 1 •’ les ineu1es’ ·en fot;Iut’ de .roue
travaillant par letir pourtour; · 2° les meules eo
forme de plateau travaill;mf ·par · 1eurs · fâé’és
latérales, Elles servent à user progressivement
le mé.tal des pièces auxquelles on veut don’ner·
une forme définitive ou uri ‘finïpartictilier: Les
· c?r~iè~es, les fer.s. à T’ e~ les tôles qui on ~té,
c1saillees ou sc1ees pi-esenten.t · souvent. une.
légère réserve de métal· entre ·le trait m~rqué
èt leurs rives; cette’
parti’e est enlevée
, par meulage. On
.emploie plus spécialement
la meule
. à plateau pour, user
les bords des pièces
pcrpendiculairemen
L à leur axe,
par exemple, l’extrémité
d’une cornière
ou un chanfrein
d’une certaine
longueur.
Fig. 121 Les pièces rondes
ou cylindriques
s’usent plutôt à la meule travaillant sur
son pourtour. Au bout de quelque temps
de service, les meules présentent une surface
brillante et lisse qui ne mord plus ·1e métal.
Il est alors nécessaire de les raviver. On emploie
pour cette opération deux molettes en
acier très dur qui sont montées sur un axe
fixé sur les branches d’une sorte de fourche. Le
manche de la fourche est tenu à la main par
l’ouvrier qui appuie les molettes contre le plateau
de la meule pendant sa rotation; en même
temps, il les déplace de la périphérie vers le
centre de manière à travailler la surface ·par
couronnes successives.
Pour les meules travaillant par leur pourtour,
on .emploie un chariot à tablette sur lequel
est monté un porte-molette; la molette
peut se déplacer ainsi parallèlement et perpendiculairement
à l’axe de la meule. Le ravivage
des meules se fait une ou deux fois par
jour. ‘
Engins de levage. – Les engins de levage
comprennent des palans, des grues, des transbordeurs
et, en général, tous les appareil~
de force utilisés dans les grands ateliers de
construction. Ces appareils sont décrits dans
la deuxième partie de ce TITRE IV.
Il
Chaudronnerie de cuivre
173. MATIERES PREMIERES. – II.y a
lieu d’étudier tout d’abord les matières
premières employées dans le travail de chaudronnerie
de cuivre. Elles sont constituées par
des plaques, des planches ou des barres en
cuivre rouge. Les plaques sont employées pour
·a confection des faces, ciels et flancs de
foyer; les planches sont utilisée~ pour d!!s ~sages
divers et les barres servent a la fabrication
des entretoises et des rivets. Ces matières premières
sont soumises à des conditions de réception
prévues dans les cahiers des charges
des’ Soè.~étés ‘.et. des Com_pagJ?-ies: .L1; c~ivre rouge
e~1ploy~ p~ur leur fabricat10n doit etr~ . de. pre-
‘ nnere quahte; son affinage est effectue avec le
plus · gran:~· sofo;. il .doit présente; u.n!! ,cassure
rose · et soyeuse ams1 qu’une malleab1hte et une
homogénéité Jiarfaites. Lès lingots sont ~ain~,.
dempts de piqûres, soufflures ou autres de-
: f’.lut.s. ~e~~aines pl~que.~ ‘ destinées à la confect10n
de p1eces parbcuheres des foyers peuvent
‘ être écrouies; soit au marteau, soit à la chasse,
, d.e ·manière que leur épais.seur soit réduite de
1 mm par ce travail.
‘ Essais des plaques et des planches de
! cuivre. Ces essais comportent: 1.0 une
épreuve, de traction, 2 • une épreuve . de pliage
à froid et quelquefois une analyse chimigue
ayant pour but de déterminer la. proportion
des matières étrangères. Les deux premiers
cssai~ -‘se font’ avant l’écrouissage .
L’essai de traction doit donner les résultats
suivants:
Plaques de foyers et planches d’é.paisseurs ·
supérieures à 5 mm . .
Résistance minimum par mm2 de la
section primilive S : 20, kg
Allon’gemeirt millinmm °Io mesuré entre repêres
sur une ‘longueur de v 66,67 s :’ 34 ·
L’essai de pliage à froid est effectué à bloc,
soit au marteau à main et ~ l’étau, soit au
marteau pilon; la bande de cuivre doit supporter
ce pliage sans présenter aucun~ crique, gerçure
ou déchirure.
Essais des barres de cuivre. – Ces essais
comprennent : 1 • une épreuve de texture
(pour entretoises) ; 2 ° de traction; 3 •. de
pliage; 4° de. poinçonnage (pour entretoises). ,
L’essai de texture consiste dans l’examen de· .
la cassure fraîche qui doit présenter une couleur
rosée et un gram fin. 1
L’essai de traction doit donner les résultats .
suivants:
Résistance minimum par mm2 de la
section primitive S : 22 kg
Allongement minimum °Io mesuré sur une
.longueur entre repères de y66,67 S : 30
L’essai de pliage à t,roid s’effectue: 1° sur
bouts filetés pour les arres d’e:ntretoises; 2°
sur bouts non filetés pour les ba1-res à rivetL
Il a lieu jusqu’au parallèlisme des l;>rap.chf~,
dans le premier cas, et à bloc dans le. ‘se’corid;,
Après pliage, le barreau. ne doit prés~nter aucune
crique, fissure ou rupture. . .- · ·’
L’essai de poinçonnage se réalise de .la nia-·
nière suivante: chaque bout de barre est pèrcé
d’un trou suivant son axe; on enfonce dans ce
trou, à coups de marteau, un poinçon coniqm:
de façon à ouvrir le métal jusqu’à obteni.r un
diamètre double. Les éprouvettes soumises i
cet essai ne doivent présenter aucune fente,’ qi
aucune déchirure.
174. OUTILLAGE A MAIN. – Il est sensiblement
le même que celui employé par les
chaudronniers en fer. .
Les marteaux utilisés par l’ouvrier en cui·
vre comprennent des marteaux à panne arrondie,
à boule pour cintrer et emboutir, des.
marteaux à planer, à rétreindre, etc … Il em”
plbie également des dégorgeoirs, des tranches,
des chasses, des burins, des maillets ~t des
mailloches. Parmi les outils spéciaux ·au chaudronnier
en cùivre, il faut citer le fèr à s.ouder
et le’ chalumeau à gaz.