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Réception des tuyaux de fer, d’acier et d.e cuivre

Les tuyaux de faible diamètre s’obtiennent
de la façon suivante: la ban’pe de cuivre ‘est
enga~ée dans une sorte de goutti’èr,e, et e’st
ployee eμ forme d’U par le passage, d”μn _map·
drin mobile {fig. 736). La pièce est ensri,ite, disposée.
dans un soyage demi-rond en bois . (fig.
737) dont le diamètre correspond au diamètre
extérieur du tube. L’ouvrier loge le .mandrin
entre les branches de la pièce et rabat à c;oup
portant les deux ailes de manière à faire coller
les pinces. Ce travail est effectué au mii.illet.
Les tuyaux de fort diamètre sont envirolé& sur
de grands manèrins suivant une section ‘ovale,
la jonction se faisant sur la pointe des bords.
Avec cette disposition, le brasage produit un
travail de dilatation ,qui tend à serrer les pinces
et évite que l’alliage coulant en grande
abondance ne forme des surépai~seurs dans le
sens de la.longueur., , ..
;-.——–
Fig. 736
L’étirage proprement dit des tuyaux’ s’effectu:
i quelles q:üe soient leurs dimensions, à la .
suite des operations précédentes. CfU,X-d passent
successivement dans trois bagues; la première
ne sert qu’à l’arrondir, la · see;onde a. un
<;Iiii.mètre inférieur de 1 millimètre à · celui du V,J.Y.aU et produit un premier .étirage; la troisième lui donne le diamètre demandé. Le banc à étirer comporte un porte-bague disposé pour que Jes 'trois bagues puissent êt~e montées erisen: ible ,afn queîes trois opérations. s'effectuent el: une meme passe. r Fabricaticm sans soudure . .:___ Elle s'effectue . comrue pour les tuyaux en fer et en .acier. • '. 1 • • ' ' Fig. 737 179. RECEPTION DES TUYAUX DE FER, D'ACIER ET DE CUIVRE. - Les tuyaux et tubes 'de fer, d'acier et de cuivre SQnt soumis à des conditions de réception spécifiées aux Cahiers des Charges· des Sociétés et Compagnies de constructions mécaniques. Essais des tuyaux et 'tubes en fer et en acier. Ces essais peuvent être différents, selon le genre d'emploi des pièces soumises aux conditions de réceftion. Toutefois, ils comportent, en général, • des essais à froid comprenant: a) une épreuve à la pression hydraulique; . b) une épreuve d'aplatissement; c) une épreuve de rabattement de collerette et ct'élargis·sement; 2• des es.sais à .chaud comprenant une épreuve de cintrage. · .. Essais à .froid.,--- a) Epreuve ·à la .pressior h11dràuU:que. - Le tuyau ou le tube. est soumis à· une pression d~eau intérieure variant de 2.0 à 30 kilos par cm' pendant une ou deux mi~utes. Il ne devra présenter aucune trace, de suintement ni d'altération. b) Epreuve d'aplatissement. - Le tuyau ou le tube est ai,:>lati au pilon jusqu’à une réduction
de diarnetre variant de 80 à 90%.
c) Rabattbment d’une collerette. – Celle~Ci
est rabattue à angle droit avec l’axe du tube,
elle doit présenter une largeur égale à 3 ou . 4
fois l’épaisseur du .métal.
d). Elargissement. – Il est obtenu à l’aide d’un
mandrin conique .de manière à obtenir à l’entrée
une augmentation de diamètre déterminée~
Durant le,s 3 épreuve!! précédentes, il ne doit
se produire ni crique, D.1 fissure d’aucune sorte.
Essais à chaud·. – On l’impose en général,
pour les tuy’aux de chauffage. Il comporte un
cintrage à chaud à angle droit suivant un rayon
de raccordement déterminé d’après la nature
de fabrication des tuyaux.
Essais des tuyaux et tubes en cuivre. –
Ces essai~ ~omportent . des épreuves: 1 • de pres~
sion; 2° d’éclatement; 3° de rabattement de
collerette; 4° d’aplatissement; 5° de cintrage·.
Essai de pression. – Chaque tube ou tuyau
est soumis à une pression h;vdraulique intérieure
variable suivant son epaisseur et son
diamètre sans dêpasser toutefois, un maximum
de 20 kilos par cm•. Il ne doit se produire ni
suintement, ni fissure d’aucune sorte.
Essai d’éclatement. – Cette épreuve a lieu
sur une portion de tube recuite au rouge sombre
et refroidie à l’air; celle-ci est soumise à
une pression hydraulique progressive jusqu’à
éclatement, la rupture doit se produire au delà
·d’une pression de 12 kilos par cm’.
Essai de rabattement de collerette. – Il s’effectue
comme pour les tubes en acier et ne doit
donner lieu à aucune déchirure.
Essai d’aplatissement. – Il est réalisé, soit à
froid après recuit, soit au rouge cerise naissant
et il comporte deux écrasements · à Bloc.
Essai de cintrage. – Une portion de tu,vau
remplie de résine ou de sable est cintrée regulièrement
à froid suivant un quart de circonférence.
Cette opération ne doit donner lieu à
aucune crique ou fissure.
180. TRAVAIL DES TUBES ET TUYAUX.
Les tubes employêsr actuellement pour les chaudières
sont en acier doux. Le travail qu’ils subissent
dans les Ateliers pour permettre leur
montage dans les chaudières comporte certaines
opérations telles que: le rétreint, l’épanouissement,
le reèuit des extrémités des tubes, le :dudgeonnage
et le rivetage. Dans le cas . de réparation
des chaudières, il y a lieu d’examiner le
nettoyage · et le raboutage des tubes. Enfin, il
existe certains travaux spéciaux tels que le cintrage,
la fixation des brides, etc … qui s’effectuent
lors de la fabrication de pièces diverses
(éléments surchauffeurs, tuyauterie, etc.). Ces
dernières opérations se rapportent plus particulièrement
à là mise en oeuvre des tuyaux.
Recuit. – Les extrémités des tubes de chaudières
doivent être recuites car elles sont travaillées
d’une façon spéciale. Ce recuit a pour
but d’améliorer · le métal afin qu’il supporte
sans fissure ni cassure les efforts prodmts par
le rétreint et l’épanouissement auxquels il sera