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320 – Travail des tubes et des tuyaux

soumis. Le chauffage de ces parties extrêmes
est réalisé dans un four percé sur une face de
trous où l’on engage les extrémités des tubes;
ceux-ci sont supportés à l’avant par deux chevalets
sur lesquels on peut les faire glisser de
manière à les enfoncer dans le four de la lon·
gueur voulue.
Epanouissement et rétrei·nt. – Les tubes
de chaudières sont habituellement rétreints à
une extrémité et épanouis à l’autre. Ces deux
parties extrêmes sont réunies au corps normal
du tube par des raccordements coniques de longueur
variable. Le rétreint s’effectue en une
seule chaude; l’extrémité du tube portée au
rouge est introduite dans une matrice en 2 par·
ties articulées, on rabat à l’aide d’un levier la
demi-matrice supérieure sur le tube en comprimant
le métal.
. L’épanouissement du tube s’obtient à froid
à l’aide d’un appareil dudgeon décrit ci-des
sous. Le tube est maintenu pendant l’opération
par une mâchoire à serrage par vis.
Dudgeonnage et rivetage. – Cette opération
a pour but de fixer d’une manière étanche
les extrémités des tubes, soit sur les plaques
Co upe par mn
Fig. 738
Appareil D udgeon
tubulaires ou sur les corps cylindriques des
chaudières, soit sur les co1lecteurs d’appareils
surchauffeurs, économiseurs ,etc. Ces organes
ont été percés au préalable de trous qui doivent
recevoir les tubes destinés à former le faisceau
tubulaire. Chaque tube est introduit dans son
logement de manière que son extrémité dépasse
de 5 mm le pourtour du trou; l’ouvrier
dudgeonne les tubes à l’aide d’un appareil spécial.
Il consiste (fig. 738) en une broche conique
logée à · l’intérieur d’une monture métallique
et en contact avec 3 rouleaux cylindroovoïdes
qui peuvent tourner sur leur axe. La
broche porte à son extrémité un rochet à cliquet
qm commande sa rotation, elle entraîne
alors dans son mouvement les rouleaux et
prenant appui sur ces derniers, elle s’avance
progressivement en écartant par suite de sa conicité
les rouleaux vers l’extérieur. L’appareil
étant introduit dans le tube, ses galets pressent
le métal le long des génératrices de contact
avec la plaque tubulaire. Ce matage est d’ail.
leurs progressif à mesure que la broche s’enfonce
dans le tube. Il réalise ainsi un collage
exact du pourtour du tube sur les parois du
trou correspondant de la plaque tubulaire. Le
dudgeonnagc est suivi d’une autre opération appelée
rivetage qui consiste à rabattre. en collerette
l’extrémite du tube sur la plaque; ce travail
s’effectue avec un large matoir; l’ouvrier
sertit ensuite la rivure ainsi formée à l’aide
d’un outil plus fin. ij est nécesaire d’effectuer
après ce rivetage un léger dudgeonnage, car Je
rabattement de la collerette risque .d’ébranler le
tube dans son logement et par suite peut produire
un léger décollement le long des génératrices
de contact.
Nettoyage des tubes. – Les tubes doivent
être nettoyés avant d’être soumis aux répara~
tions diverses que nécessite leur entretien. Ce
nettoyage s’effectue, soit dans un moulin à tubes,
soit à l’aide d’une machine à détartrer.
Moulin à tubes. – Cet appareil est constitué
par un cylindre de 5 à 6 mètres de longueur
fermé à ses extrémités par deux plateaux. L’un
d’eux est monté sur un arbre horizontal qui
est animé d’un mouvement de rotation par poulie
et courroie; vers l’autre extrémité du cylindre,
une couronne montée sur ce dernier repose
·sur deux galets latéraux fous sur leurs
axes formant support et guidant le mouvement
de rotation.
Le cylindre est rempli partiellement de pierres
siliceuses; on introduit les tubes à l’mtérieur
en les disposant en long et par rangées
successives, puis on verse de l’eau dans le cylindre
et l’on met en mouvement. Dans la rotation,
le frottement des pierres décrasse les tubes
pendant que l’eau dilue les ~oussières ,1>roduites.
Les tubes sont retirés de l’appareil et
plongés dans un bac d’eau claire pour les n~ttoyer
d’une manière complète,
Machine à détartrer. – Cette machine comporte
deux disques striés, montés sur un bâti
et animés d’un même mouvement de rolalion ,
Au-dessus un levier mobile autour d’un axe
porte une molette écartée normalement des