page 49 deux-sevres 1903

Les monuments mégalithiques que l ‘on rencontre su r le territoire des Deux-Sèvres sont encore assez nombreux. Citons dans l’arrondissement de Niort: les deux menhirs
EUX rivières portant Je même nom e t toutes d eux nées dans le
dépa1·tcment: rune la Sèvre i\ïortaise, qui al’l’OSC le chct’-Jieu,
Niort et porte ses eaux directement à rOc6an; l’autre, la Sèul’e
Nantaise, qui coule au N.-0. et va tombe!’ dans la Loire à
Nantes, ont naturellement fourni l’appella tion de cc dépal’temcnt,
qui appartient à la région O. de la France. Dans ses
lignes générales, il a la forme d’un trapèze dont les grands
cotés sont pal’allèles au mé t’id ien . La plus gl’andc base mesurn
125 kilom . de la pointe N. du canton de Thouars à la pointe S. de celui de CherBoutonnc;
la hauteur varie de /10 à 68 kilom. Sous le rapport de l ‘étendue, il occupe le rrmtrantccinquième
rang.
Il a quelques limites naturelles : au:\!. quelques kilom. de ruisseaux insignif1a11ts,
si ce n’est Je Thouet; à l”E. une parlie du coui·s de la Dive du Nord qui , à deux
reprises diffét’entes, le sépare du département de la Vienne, de la Vcnclelogne, de
l”Auzance ; au S. quelques kilom. du :\Iignon; à 1″0., enfin, une très faible pal’Lic du
cours de !’Autise, de la Vendée et une rruinzaine de kilom. de la Sèvre Nantaise, qui
Je sépare du département de la Vendée.
Il est borné au N. par le département de M aine-et-Loire , à l”E. par celui de la
Vienne, au S.-E. par celui de la Charente, au S.-0. par ceiui de la CharenteInférieure,
à l’O. enfin par celu i de la Vendée.
En 17’JO il a été formé, pour la pt’csque totalité de sa surface, d’une pal’tie du Poitou
(Tlwuai’sais, Gât ine, Niodciis) ; un dixième environ l’elève de la Saintonge (BasseSaintonge,
Angoumois) et de l ‘Aunis.
Histoire
Les monuments mégalithiques que l ‘on rencontre su r le territoire des Deux-Sèvres
sont e ucore assez nombreux. Citons dans l’a rrondi ssement de Niol’t: les deux menhirs
cL\rnuré, des dolmens à Nanteuil e t à Sain te-Eanne (la PieiTe-Clièvi ‘e ); cette dernière
localité possède en outre quelques mégal it hes. Drins l’n rrondisscmcnt de Bressuire on
trouve des dolmens à Jlloutiers, à Oiron (i clans le graml parc du château; la table cl11
plus grand mesure G m. 50), à St-L<~gcr-cle- '.\fonthrun (demi-dolmens p1'<\S cl'OJ'béJ. ü Taizé (groupe de 4 dolmens au S. du viïlagc; un nutre est sitné sm· ln rirn dt'. cln Thouet); dans celui de :\Ielle, on en rencontre à Avon, i1 Bougon (la ! i31'l'e-Levée et :i aulrcs), à Exoudun, à Limalon ges (grand dolmen de P:rnnessac, dit la PieiTe-Pèse, dont la table mesure 8 m. de longueu r). à la '.\lolhe-Saint-Héraye (dolmen de Vill cDieu. dont la table a 5 m. de longueur); signalons dans le 111èrne arrondissement. ~ menhirs à Celles-sur-B elle e t des mégalithes à Brieuil-snr-Cliizé et enf1n, dans celui d .. Parthena~r, un mégalithe et une pie1Te branlnn te à Largeasse. Signalons aussi les umuli ùe Faye-l'Abbesse, de Bougon et de '.\fontabout. En. suivant sur une carte r mplacement de ces d ivers monuments, on se co nva inc nisément que les peuplades u quelles nous en sommes redevables, avaient choisi de préférence comme habitation 1 - ,·aIJ.:e- ùu Thouet et de ses aflluents, de la Belle, de la Boutonne, c'cst-ü-clirn la