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page 58 deux-sevres 1903

calcaires et de marnes. Les cours d’eau qui l’al’rosent i;ont : la Sèvre Niortaise et ses
affluents, la Dive du Sud et la Boutonne.
4° La région du Mal’ais, qui n·occupe que la pal’tie occidentale de l’arl’Ondissement
de Niort, est arrosée pat· la Sèue \iioi-taise, l’Autise et le i\Iignon. Elle est parcourue
par une intlnité de pelils canaux sel’\’ant tout à la fois de rigoles d ‘évacuation pour les
eaux, de moyens de tran!’port et de limites de parcelles. La pente des coms d’eau du
i\la1·ais est excessirnment faible.
En résumé, les quatre diYisions naturelles du département : Thouarsais, Gùline,
Plaine, :’llarais, col’respondent à autant de divisions géologiques. Le Thouarsais est
situé sur le lias et le c1·étacé; la Gàtine est occupée par le tenain p1·iniitif et les roches
massirns anciennes , granit et granulite; le teri;ain jvmssique moyen et supérieur
s’étend uniquement sur la Plaine; enfin Je :\larais est formé pat· les alliivions flu viales,
sauf dans la vallée de la Sèrre, à l’aYal de Coulon , oü elles sont mcwines.
Le point le plus éleYé du département, 2ï2 m., !’e t1·ou\·e entre Parthenay et
l\Iénigoute, Yers la limilc du département de la \ïenne au Terrie1· de St-i\fartin-duFouilloux.
De ce sommet la vue est fort belle et tri.·s élendue clans loutes les directions.
P1·esque en face de ce point,~ ro. de Parthenay et Yel’S ]a limite du département
de la Vendée, un sommet atteint %9 m. à rAbs ie. De ce point. une ligne q11i passerait
par Secondigny, i\fazières-en-Gàtinc et rejoindrait St-~lartin- du-Foui lloux , délimiterait
les eaux gagnant le bassin de la Loi1·e au N. et celles qui gagnent la Sèvre Niortaise et
la Charente au S.
Le point le plus bas, 5 m. , coïncide avec la sortie de la Sèvre i\ïortaise du dépal’Lement.
La Plaine, du côté attenant au Marais, possède une élévation de 8 m. et atteint
160 m. environ ve1·s la limite des départements de la Vienne et de la Charente ; elle
·dépasse légèrement ‘170 m. à sa rencontre ayec la Gàtine, vers i\I énigou te. La Gàline
elle-mème descend à 105 m. au S. de Thouars; à la pointe N.-0. du cléparlemcnt, ve1·s
le Bocage Yendéen, dont elle est la continuation , elle se relève à ‘172 m. Enfin, dans le
Thouarsais, le confluent de !’Argenton aYec le Thouet, à la sortie du département, est
à 57 m.; le point de sortie de la Dive du \forci est encore plus bas, à 55 m.
Hydrographie
Toutes les eaux du département sont réparties en trois bassins : ceux de la Loire,
de la Sèvre Niortaise et de la Charente. On n’y compte que 2 rivières navigables, la
SèYre Niortaise et le Mignon. Le no.mbre de cours d’eau non navigables ni flo ttables
est de 720, d’une longueur totale de 5’152 kilom.
Bassin de ra Loire. La Loire ne touche pas le département; son point le plus
rapproché, vers Saumur, en est mème éloigné de près de 20 kil. à vol d’oiseau. C’est
par ses affluents ou ses sous-affluents: Clain , Thouet, Sèvre Nantaise, qu’elle recueille
les eaux du département.
Le Clain passe à 12 kil. environ de la pointe N.-E. du canton de Lezay, recueillant
par sa rive g. les eaux de quatre riYières ayant leur source clans le département :
la Dive clii Sucl, qui nait un peu au S. O.cle Lezay, qu’une de ses deux branches arrose et
qui, coulant d’abord clans une vallée marécageuse, se perd en partie dans quelques
gou ffres pour reparaitre presque à sa sortie du département et rejoindre en des
mé:mdres attardés le Clain à Youlon; – la Vonne, . qui naît au N.-E. de l\Iazières-enGàtine,
reçoit (rive g.) l’écQulement de l’étang Baron, le ruisseau de Vausseroux, puis
(rive d.) la Valouse, qui trarnrse l’étang de Cl;rnntecorps et un autre plus petit, avant son
confluent avec la Vonne au pied de Ménigoute, enfin quit le le département pour rejoindre