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Page 68 Deux-Sèvres 1903

Bassin de la Charente. La Cha1·cntc, dont Je cours extrêmement sinueux atteint
un déreloppement de plus de 3:..0 kilom. alors qu’une distance à vol d’oiseau d’à peine
J:JO kilom. sépare sa source de son embouchure , a sa source dans le département de la
IIauLe-Yienne. Elle a déjà parcouru , ou lrc cc département, ceux de la Charente et de la
Vienne, quand, :1près a\•oir arrosé Civr:.iy , clic redescend encore dans celui de la
Charente, en frôlant presque celui des Deux-Sèvres, en face de la hil’urcation de St-Saviol.
La Charenlcreçoit, hors du département: (ri\·e d. ) l’Amne,grossie (riv. d .) duruisseaude
la Couture et la Bautomw qui naît à Chef-Boutonne, baigne Brioux et recueille (riv. d.)
la Bfronne qui arrose Melle et la Belle qni passe à Celles.
Étangs. Marais. Les étangs du département sont peu importants comme surface;
nous n’en nommerons aucun.
Les principaux marais sont ceux qui ont été formés à l’O. de Niort, par l’envasement ,
à une époque reculée, de rancien goll’c du Poitou, lequel occupait l’espace triangulaire
compris entre Longevil le (Vendée), Coulon (Deux-Sèvres) et Esnande (Charente-Inférieure).
De ce golfe il ne reste plus aujo11rd’hui que la baie de l’Aiguillon, appelée ellemème
à disparaître un jour. Ces marnis, répartis sur le Poitou, l’Aunis et la Saintonge,
reçoivent les eaux du Lay,’ du ruisseau de Luçon et .de la Sèvre Niortaise. Les premiers
travaux de clcsséchement et d’assainissement pal’aissent l’emonter au x1n• s. Les travaux
principaux ont été exécutés vers ‘1760 et ont compris , outre l’exécution et la réfection
de divers canaux, l’é tablisscrnent de digues insubmersibles et d’un canal d’évacuation
des crnes (contrebooth de Vix).
ll existe, en ce qui concerne les anciennes portions de marais actuellement protégées
par des digues (rnanâs desséchés ), un grand nombre d’associations antérieures ou
postérieur.es à la Révolution. Parmi les portions de marais qui n’ont pas été protégées
par des digues (rnamis rnouiUés ), les plus importantes sont les marais de la Sèvre et de
ses affluents, entre Maillé et Niort. Tous les marais mouillés du bassin. de la Sèvre
::-liortaisc, depuis Niort jusqu’à son embouchure, d’une superficie de 14 000 hectares,
sont partagés en 3 syndicats, qui sont ceux des Deux-Sèvres, de la Vendée et de la
Charente-Inférieure. Les marais mouillés de la J_eune-Autise (‘IOOO hectares) font l’objet
d’un quatrième syndicat. D’autres syndicats moins importants s’occupent de l’assainissement
lie vallées. Enfin, l’Association du contrcboÔth de Vix, composée de propriétaires
de marais desséchés et mouillés, a pour objet l’entretien et l’exploitation du canal
d’évacuation établi sur la rirn cl. de la Sèvre, entre Maillé et le Brault.
Dans la vallée de la Sèue, il existe peu de Yoies de communication autres que les rivières,
canaux et fossés , séparant les propl’ié tés. Tous les transports des habitations
aux champs et r éciproquement se fonl par eau , ai nsi qne les relations é tablies entre les
lieux habités. On peut se foi1·c une idée du mouvement qui en découle par le nombre
d’embarcations existant clans la Yalléc. Le recensement en a été fait en 1l’\82 avec J.e plus
grand soin et le nombre de bateaux consta té s’est éle1·é ù 8902.
Sources minérales. Il en existe fort peu cl ans le département. Signalons la source
sulfureuse de Bila:xtis, la seule utilisée; et les sources de Tonneret ù !’Absie et de Fontaclan
à Caunay.
Climat
Ce déparlern cnt est placé sous lïn11u cnr c du climat airondin, clinrnt maritime essentiellement
tempéré, grâce au yoi sin:ige de !”Océa n. La moyenne de la tempéralure n’est pas la même pou1·
toutes les régions ; cite v:iric suirnnt i’ alLiL11dc et la na Lure du sol. Dans le Marais, région basse
et humide, celle moyenne est la plus élcn~c: dan::: la Pl ain<', au sol calcai re, m:.iis d'une a!LiLude supérieure, celle moyenne est moins co n,;i ùéra ble ; dans la Gâtine et le Thouarsais, où le sous