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Page 79 Deux-Sèvres 1903

tolale de 5242 ch crnux-vapeur. La consommalion de la houill e a mit allcint 80 ‘100 T. en 18!J!J.
INDUSTRIES EXTRACTIVES. On ne compte qu’une seule co ncession de mine, celle de
houille de Saint-Laurs, s iluée à l’extrémité S.-E. du b:issin ho uiller de Youvant. Celte concess
ion , d’une s uperficie de 400 heclares, a produit l!l lû5 T. de houille en 1900, avec un personnel
de Iû:î ouvrie rs. De nombreuses carrières à ciel ouyert sont disséminées dans l’ensemble du
déparlernenl. Parmi les plus imporlantes se trouYent des carrières de pierre à chaux, dont les
produits atteignent un tonnage élcYé da11s les communes de Coulonges-sur-J’Au lise, SaintPompain,
Ai1·vaull. Une carrière souterraine existe dans la commune de Tourlenay, de laquelle
on exlrait une pierre de taille Lcndre, de même nalure que le tuffeau des bords de la Loire.
La produclion en malériaux de conslruction (pierre de taille, meulière, moellon, sable, gravier,
chaux grasse et hydraulique, argile pour briques et tuiles) s’esL élevée à !JI 02:J T., d’une valeur de
326075 fr.; en matériaux de pavage et d’empierrement à 301130 T., d’une Yalcur de 45:; ;;00 fr.;
en malériaux pou1· l’agriculture (chaux pour amendement) à 63 000 T., d’une valeur de û30 000 fr .
On trouve encore dans le département des minernis inexploités de fer, de plomb argentifère cl
d’antim oin e, du marbre, du granit, etc.
INDUSTRIES AGRICOLES. La minoterie complait en 18U!J, sans les moulins à Yap e lll’,
1444 paires de meules mues par une force hydraulique. Parmi les principales minoteries, citons
celles de Cerizay, la Forêt-s ur-Sèvre, St-Loup-sur-Thouet, Parlhenay, Secondigny, la i\lothcSt-
Héraye, e tc. On trouve un certain nombre de brasseries (N io1·t, St-Maixent), de distilleries
(Melle), d’huileries répandues un peu pal’lout. Niort est célèbre par ses confits d’angèlique. Les
indus tries dérivées du bois ne sont pas importantes; on ne peut guère citer que <1uclqucs établissements de vannerie et des scieries. Les laiteries coopérati 1·cs commencent ü prendre de l'importance. INDUSTRIES MÉTALLURGIQUES. Elles ne sont représentées dans le département que par quelques fonderies de 2• fusion . Niorl fabrique des automobiles, des trieurs pour grains cl graines, etc. INDUSTRIES CHIMIQUES. On ne peut ranger sous celte rubrique qne quelques fabriques de noir animal et de colle forte . INDUSTRIES TEXTILES. On trouve des filatures de laine à la Mothe-SL-Hérayc, Salles, Parthenay et Azay-sur·Thouet ; des filatures de coton à Niort, à la Mothe-St-Héraye. Le drap commun se fabrique à Parthenay, à la MoLhe-St-Iléraye, qui fournit auss i de la peluche et de la toile. Moncoutant produit quelques articles spéciaux en lainage, toile, etc. Brioux-sur-Boulonne, Thouars et Vernoux-en-Gâtine fabriquent des droguets et des serges. St-Loup-sur-Thouet el St-Marsault produisent des étoffes communes; Châtillon-sur-Sèvre confecLionne des flanelles, des mouchoirs de poche. Niort fait de la confection bon marché pour hommes, des blouses à épaulcltes, elc. Les tricots .viennent de St-Maixent, de Bressuire et de Parthenay. INDUSTRIES DIVERSES. La plus impot·tantc de Lou les est la peausserie, dont Niort est le plus grand cenlrc. La ganterie d'ordonnance pour la cavalerie s'y fabrique; outre la fourniture de l'armée française, Niort possède celle de quelques puissances militaires étrangères; quelques auLres s'y fournissent simplement de peaux chamoisées. On trouve des tanneries à la MotheSt- Héraye, Niort, Parthenay et St-Maixent. Citons enfin quelques chapelleries. Commerce Au point de vue du commerce, en dehors d'un petit nombre d'industries toutes spéciales, qui donnent lieu à un gros chiffre d'affaires, comme la ganterie de Niort, c'est surtout dans les foires et marchés que se traduisent les plus forts mouvements. Dans les grnndes foires de Bressuire (bestiaux), de Melle (bestiaux, mules et mulets, graines fourragères), de St-Maixent (bes tiaux. porcs. veaux), de la Mothe-St-Héraye (mules, boeufs grns), se concentrent les principales transactions. Le département. en dehors de la houille qui lui est fournie par les petits bassins de Vouvant et de Chantonnay. en importe du bassin de Valenciennes et surtout d'Angleterre (52 000 T. en 18!J9); il reçoit en outre des arlicles d'épicerie et des mélaux, du bois, des modes et nouveautés,